Un oubli qui fera le bonheur de quelqu'un d'autre (PV Esper)

Le soleil est à son zenith, la cour est maintenant presque vide alors qu'une petite heure plus tôt une petite caravane marchande y avait fait halte afin d'écouler sa marchandise venue de loin. Vous vous promenez dans cette cour où traine encore quelques emballages vides, et votre chien se met soudain à s'éloigner, partant en direction du mur où c'était tenu l'une des échoppes.

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Voila depuis le début de matinée qu’Esper voulait se balader dans la cour, prendre un peu l’air en cette belle journée… Oui, mais voilà, ce matin là des marchants était venu s’installer dans la cour du château, attirant une foule réunissant noble, paysans et vagabond. En attendant, la blanche s’était hissé sur le toit et avait regarder les gens défiler sous ses jambes. Elle ne voulait pas les rejoindre car elle craignait de ne pas pouvoir retenir une nouvelle crise empathique et qui pouvait savoir ce qui se passerait à ce moment là. Doucement, la foule de dispersa, puis, les marchants rassemblèrent leurs affaires et finirent par déserter la place. Esper attendit encore un peu, puis, elle descendit du toit, passant pas la fenêtre entrouverte de l’une des tours. Son chiot l’y attendait bien tranquillement.

La jeune fille sourit doucement à son compagnon et grattouilla affectueusement le canidé entre les deux oreilles. La queue de l’animal se balançait doucement de gauche à droite dans son dos. Encore quelques instants, puis, elle fit signe à son animal de compagnon de la suivre avant de descendre jusqu’au rez-de-chaussée, puis, elle se dirigea vers la sortie avant de simplement hausser les épaules sans vraiment ajouter ne serait-ce qu’un mot de plus. Esper se tourna alors vers son compagnon à poil et elle lui lança d’un air un peu amuser en montrant la cour :

« Tu viens Myrdhin ? On va marcher un peu au soleil avant d’aller manger un morceau, ça te va ? »

Le canidé aboya, enthousiaste, puis, la blanche s’avança au cœur de la cour. Son nez se fronça légèrement. Les marchants n’étaient apparemment pas les plus douer pour remettre les lieux en état avant leur départ. La Pardusse laissa échapper un soupire et secoua doucement la tête, blasée. Regardant ensuite autour d’elle, la jeune fille se rendit compte que son chien n’était plus près d’elle. Intriguée la fille chat fronça les sourcils pour le chercher dans la cour.

« Myrdhin ? »

Le chien aboya pour se signifier à son amie qui entreprit aussitôt de le rejoindre, slalomant entre les déchets qui jonchaient toujours la cour. Encore quelques pas, puis, elle se trouva à nouveau auprès de son compagnon à quatre pattes, puis, elle lui demanda :

« Qu’est-ce qui t’arrives ? »

Fronçant les sourcils, Esper suivit son chien, ce demandant ce qui semblait autant l’intéresser.

Le chien fouinait dans des papiers qui avaient du servir à emballer la précieuse marchandise. Jouant avec celui-ci durant plusieurs minutes jusqu'à qu'une boite collée au mur et cacher par ceux-ci ne tombe au pied du jeune animal, lui tirant un petit glapissement de frayeur.

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Esper suivit son chien et le vit commencer à s’amuser avec les papiers… Peut être que ceux-ci avaient une odeur qui plaisait à l’animal. Haussant simplement les épaules, la jeune femme hocha doucement la tête et le laissa à ses jeux innocents. Pour sa part, la Pardusse se contenta de tracer son chemin au milieu de la cour et des déchets. Quelques serviteurs commençaient maintenant à venir nettoyer la cour, mais ils n’étaient pas encore rendus aux alentours de l’endroit où Myrdhin jouait. La fille aux cheveux blancs reposa son regard sur son compagnon et le fixa alors qu’il continuait encore et toujours de jouer avec les bouts de papier. C’était bien là le signe qu’il était encore très jeune, mais il ne fallait pas lui en vouloir pour ça.

Le regard pale de la jeune femme se leva vers le ciel bleu. C’était vraiment une belle journée et la blanche espérait que le beau temps durerait encore longtemps. En attendant, les oreilles de chat frissonnèrent légèrement sur son crâne alors qu’une légère brise ébouriffait sa chevelure pale. C’était vraiment agréable et c’était pour ça que notre jeune fille aimait tellement être dans la nature. C’était aussi pour ça que la jeune fille aimait tant sentir le contact de la terre sous ses pieds.

Tout à coup, la future écuyère entendit son chien couiner et elle orienta vivement les yeux dans sa direction. L’animal avait bondit en arrière en lâchant ce glapissement et délaissant ses jeux. En attendant, la fillette se dirigea vers son compagnon pour voir ce qui avait pus lui faire peur. Doucement, l’enfant fouilla dans les papiers qui avaient semblé faire peur au canidé. Il lui fallut quelques instant avant de finalement voir une petite boite. Intriguée, elle haussa un sourcil et regarda son compagnon.

« C’est ça qui t’as fais peur ? »

Le chiot regarda la boite et montra les dents en la regardant, apparemment il lui en voulait de lui avoir fait peur. En attendant, la jeune fille regarda la boite entre ses mains. C’était un oublie des marchants ou quelqu’un d’autres l’avait perdu ? Regardant autour d’elle, la blanche chercha à voir si quelqu’un avait l’air de chercher quelqu’un autour d’elle.

La boite étaient emballé du même papier que ceux avec lesquelles jouait le chie, elle faisait une bonne taille, environ vingt-cinq centimètre par 60. Le papier c'était un peu déchirer, et l'ont pouvait constater que cette boite était en réalité un petit coffre en cuir rouge foncé, ouvragé, fermer par une serrure. Peut-être la clé se trouvait-elle ici également.

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Personne ne semblait vraiment chercher quoi que ce soit… Ou du moins rien de correspondant à ce qu’elle avait trouvé. Alors, Esper reposa simplement la boite sur le sol et passa sa main sur le papier, se demandant bien ce que cela pouvait bien contenir cette boite. Un de ses doigts accrocha alors un accro, puis, elle repéra d’autres accros et aperçut une surface de cuir bordeaux. La curiosité étant plus forte qu’elle, la blanche étira une ouverture faite sur le devant du coffre et y aperçut une petite serrure. L’adolescente se mordilla la lèvre sans trop savoir quoi faire de plus. La Pardusse regarda son chien puis finit par simplement hausser les épaules.

Si elle voulait ouvrir ce coffre, il allait falloir qu’elle en trouve la clef… Enfin, à la condition que celui ou celle qui avait laisser ce coffre ici y avait aussi laisser la clef pour l’ouvrir. La jeune femme commença alors à fouiller aux alentours en déplaçant les débris au sol. Ainsi, le chien la regarda avant de chercher lui aussi, sauf que l’animal ne savait pas vraiment ce qu’elle cherchait. Cependant, la fille chat n’avait pas le goût de chasser son comportement… Probablement que si le canidé trouvait quelque chose d’autre, il ferait signe à la fillette pour le lui montrer. En attendant, elle ne pouvait que chercher comme elle le faisait à l’heure actuelle.

Ainsi, Eper continuait ses recherches, rassemblant par la même occasion les papier qui, de toute façon finirait incinérer avant la tomber du jour. En attendant, la blanche ne désespérait pas de trouver cette maudite clef.

Après de longue minute harassante de recherche dans le sable de la cour et les débris des marchands, vous apercevez un reflet métallique à plusieurs mètres de là. C'est la clé, mais il faut faire vite car une pie percher sur un mur de l'autre coté semble également l'avoir vue.

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Esper cherchait. Elle avait beau savoir que la curiosité était un vilain défaut, elle n’y pouvait rien, elle voulait savoir ce que contenait le coffret qui était présentement près d’elle. En effet, à chaque fois qu’elle se déplaçait à plus de deux pas de l’endroit où elle posait le coffre, elle l’emmenait à sa suite. Cependant, ses recherches se résumait toujours à la même chose : rien, rien, rien et encore rien. Elle commençait d’ailleurs à désespérer. A ce sujet, elle se redressa un peu ayant un peu mal au dos a force d’être ainsi plier à quatre pattes. D’un souffle, la jeune fille chassa une de ses mèches de cheveux d’un souffle. Tournant un peu les yeux, elle vit que Myrdhin cherchait toujours, le nez enfouit dans les papiers sur le sol. Il avait beau continué à chercher encore et toujours, il ne comprenait pas ce qu’elle cherchait… Mais au moins le cœur y était, c’était déjà ça de gagner n’est-ce pas ?

Cette fois, la blanche était vraiment sur le point de laisser tomber. Elle se hissa sur ses deux pieds, étirant son dos douloureux. Jetant un rapide coup d’œil à ses pieds, la pardusse vit que la tunique…qui lui tenait plus d’une robe en fait, était couverte de poussière… Décidément, les recherches n’avaient amener que de la poussière et de la saleté. Ca ne l’aidait pas. Laissant échapper un soupire, l’adolescente vis son chiot la regarder, la tête légèrement penchée sur le coté. Esper avait simplement haussé les épaules sans trop savoir quoi ajouter de plus maintenant.

La Diamantoise s’était donc hisser sur ses deux pieds et s’était tournée pour faire face à l’endroit où devait se trouver l’entrer du château quand le soleil fit jouer un éclat dans son champ de vision. Perplexe, elle orienta son regard dans cette direction et plissa les yeux et cru reconnaître la forme d’une clef. Elle fit un pas dans cette direction que un cri d’oiseau se fit entendre. Une pie !

« Non…Myrdhin ! »

L’animal s’était alors tourner vers elle jusqu’à ce qu’il voit qu’elle lui pointait le volatile du doigt. Le chien se mit donc à prendre en chasse l’oiseau pour l’empêcher d’approcher de ce que sa maîtresse souhaitait. Ainsi, il permit à la blanche de courir droit à l’endroit où se trouvait la clef. Dans sa précipitation, cette dernière faillit d’ailleurs lui échapper des mains par deux fois. Par contre, elle s’était écorchée les genoux dans la précipitation… Enfin, au moins, elle l’avait, c’était déjà ça.

Vous insérez la clé dans la serrure, et après quelques éssais infructueux arriver à ouvrir celui-ci. Lorsqu'il s'ouvre, vous pouvez percevoir un morceau d'étoffe de velour qui recouvre le contenu de celui-ci. Une fois enlever, vous avez face à vous plusieurs compartiment: Le premier était le plus long, et au fond s'y trouvait une plume au couleur chatoyante, surement issue d'un oiseau exotique. en bas, à gauche se trouvait la plus grosse niche où l'on pouvait voir un superbe livre de cuire rouge. à l'intérieur, toute les pages sont vierge. Sur la droite, l'on pouvait voir plusieurs bouteille de verre contenant de l'encre noir, rouge et bleu ainsi qu'une multitude de pinceau en poil de martre. Il s'agissait là en fait d'un coffret renfermant le minimum nécessaire à pratiquer l'art de l'enluminure, seule la partie où aurait du se trouver la colle et la feuille d'or semblait manquer.

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Maintenant qu’elle avait réussit à mette la main sur cette maudite clef. Bon, les servantes du château s’étonneraient sûrement de voir le petit rat (chat ?) de bibliothèque aussi… sale ? Enfin, pour le moment, la blanche était trop occupé à vouloir voir ce qui se trouvait dans la boite. Laissant Myrdhin s’occuper de la pie, elle retourna donc à l’endroit où elle avait laisser le récipient quelques instants plus tôt. Ainsi, Esper s’assit simplement au coté de la boite de cuir et inséra la clef dans l’ouverture de la serrure. La jeune fille aurait été incapable de dire si c’était à cause du sable, sur la clef ou dans le mécanisme ou à cause du tremblement nerveux de ses mains. Finalement, contre toute attente, la clef tourna et clic… En entendant le déclic, un sourire se posa sur les lèvres de l’ancienne élève qui souleva le couvercle avec une précaution peut être un peu exagérée. Des petites étoiles semblèrent s’installer dans les yeux de l’adolescente

Au milieu des étoffes de velours, Esoer découvrit plusieurs choses. Au premier bout de tissus qu’elle déplaça, elle aperçut une superbe plume. Avec des gestes très doux, voir même emprunt d’une certaine tendresse, elle sortit la plume de son emplacement pour regarder le soleil faire jouer ses couleurs. Elle était tellement belle. Oui, bon, ce n’était pas fait pour être beau n’est-ce pas ? Avec mille et une précaution, la blanche glissa la plume dans son emplacement et remit soigneusement le velours dessus avant de passer à la seconde encore. Un morceau plus important que les autres la recouvrait, en l’ôtant, la jeune fille vit un livre et sentit son cœur se serrer alors que ses doigts tournaient les pages un peu jaunâtre de parchemin avec une certaine fébrilité. Puis, comme elle l’avait fait avec la plume, elle le reposa délicatement dans son encoche. Un rapide coup d’œil aux autres parties appris à l’ex-élève qu’il s’agissait là d’un nécessaire pour l’enluminure, elle en avait déjà vu sur des étals et dessiner dans certains des livres qu’elle avait dévorer. Avec mille et une précaution elle referma le coffre et le glissa dans la sacoche ou elle baladait habituellement son matériel de dessin.

Suite à cela, l’enfant se releva et, bien décidé à garder sa trouvaille pour elle et même à l’essayer elle siffla son chien qui tourna vers elle un regard intrigué avant de venir docilement à ses pieds. Alors, la blanche pivota sur ses pieds, retournant dans l’enceinte même du château.

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