Mais tu es nouveau toi [Alex]

Alexandre fit un grand sourire à Esper quand elle lui dit que c'était évident qu'il s'agissait là d'une panthère! Bien sûre que c'était évident! Il était beau son dessin après tout non? Puis, par la suite la jeune fille lui dit qu'elle n'avait pas dessiné un chien, mais plutôt un loup, le gamin fit la moue l'espace d'un instant réfléchissant à ce qu'était un loup...

-Loup!

Répéta l'enfant en pointant l'animal du bout de son index. Et puis plus rien, le petit eu un fixe sur la lune puis le plafond, comme s'il voyait un ciel qui n'était pas présent et puis il dit le nom de la fille près de lui qui le prit sur elle en lui demandant ce qu'il avait.

Le gamin réfléchit donc l'espace d'un instant au mot qu'il voulait employer pour expliquer son idée qu'il n'arrivait qu'à interprété par des émotions en ce moment. Le bambin se sentait bouleversé à vrai dire, il aurait drôlement préférer s'être fait punir au final par ses parents que ce qui c'était passé...

Très spontanément le gamin fit un câlin à Esper, cherchant un certain réconfort que sa mère ne pouvait plus lui donner désormais et tout ça parce que Parandar la lui avait enlever, sans doute pour le punir au final.

-Pa'dar pa'ti avec mama... papa, pa'ce que moi fait une g'osse bêtise!

Commença le bambin qui se sentait complètement perdu dans toute cette histoire, Aragëa le lui avait bien expliqué et pourtant il ressentait un gros vide dans sa vie là maintenant. Rien ne pouvait penser cette blessure, personne ne pouvait combler se vide don il souffrait, rien ni personne si ce n'est que le temps...

-Si moi fait enco'e bêtise Pa'dar enco'e pa'tir avec pé'sonne que moi aime?

Questionna le bambin avec beaucoup d'inquiétude craignant de perdre tous les gens aux quels il tenait dès qu'il faisait une bêtise. La question de l'enfant n'en demeurait pas moins sérieuse! Au contraire, le bambin était étonnamment sérieux en ce moment même.

Aragëa avait eut une nuit fort courte, non seulement parce quelle n’avait put trouver le sommeil…Mais également car elle avait rencontrer de façon inatendue un petit bonhomme au bord de la route. Ce dit petit bonhomme était un petit orphelin, qui venait de perdre ses parents dans un incendie qui faisait rage un peu plus bas dans les vastes plaines cultivées d’émeraude, non loin d’un petit village. Ce jeune bambin, agé de deux ans, n’avait malheureusement aucune famille pour prendre soin de lui, et le destin sembla avoir mis Ara et ce petit sur cette route afin qu’ils puissent se rencontrer tout deux, et changer à jamais le destin de l’enfant. Ne pouvant faire autrement que de le prendre à sa charge, l’hybride avait soigner de façon non-magique l’enfant, le ramenant le plus discrètement possible au château. Mais elle fut surprise par Azer, elle avait d’ailleurs discutter du cas de cette enfant avec lui, et il avait finit par en partie la convaincre de voir si hayden accepterait de le prendre à sa charge durant les heures de cours des élèves les plus agés, tout en respectant le rythme de dévellopement de l’enfant…Et surtout, tant qu’i l serait le reste du temps avec de véritable nourrice, Ara y tenait, et elle y veillerait personnellement.

L’enfant avec donc dormit avec elle, dans sa chambre lors de la première nuit car elle ne pouvait le confié à qui que se soit à une heure pareil. Lorsque l’hybride s’éveilla, elle vit que l’enfant dormait encore et décida de le laisser seule le temps d’allez se purifier au bain. Elle se hata quelque peu, ne prenant que quelques dizaines de minutes, afin de ne pas laisser l’enfant seule trop longtemps. Elle revint à sa chambre, vérifia l’état du bambin, et celui-ci était encore profondément endormit. Aussi, le borda-t-elle avec soin, avant de partir se restaurer avec les autres chevaliers. Mais à son retour, Horreur ! Le bambin n’était plus là, il n’était nulle part, et personne ne l’avait vu. Ne parvenant à rien avec des méthodes conventionnelles, elle se résolut à sonder le château, découvrant l’essence du petit être à la bibliothèque. Mais que faisait-il là bas ? Elle se mit alors en route, percevant au même moment la requête mentale de son amie à qui elle répondit aussi tôt

**Je suis en route Esper, j’arrive dans quelque minute**

Il ne fallut d’ailleurs que peu de temps avant que la jeune femme n’entre dans la bibliothèque, rejoignant les deux enfants… Mettant ses mains sur ses hanches, en faisant les gros yeux aux plus petits d’entre eux disant d’une voix ferme, mais sans violence

« Alexandre, Je t’avais bien expliqué hier que tu n’avais pas le droit de quitter la chambre »

Elle l’avait laisser seule pendant vingt minutes, et il était parvenu à se réveiller, ouvrir la porte et se ballader à sa convenance dans le château… Que ferait-il par après ? Elle n’en savait rien, mais comprenait de mieux en mieux les réticences d’Azer de le confié à des nourrices seulement.

Le bambin de 2 ans était assis sur les genoux d'Esper et puis il avait développer un nouveau questionnement par rapport à la vie à la mort en lien avec les bêtises qu'il avait pue faire, qui d'ailleurs selon lui était le fait d'avoir voulu subtiliser un biscuit sur la table pendant la nuit, biscuit que le gamin n'avait même pas eu. Donc, non seulement il n'avait pas eu la satisfaction d'avoir son biscuit, mais en plus le bambin c'était fait enlever ses parents par Parandar? C'était vraiment trop injuste!

Et puis la jeune fille n'arrivait pas à répondre à sa question se qui fit en sorte que le bambin pris un air déçu, il allait demander d'avantage d'explication, mais à ce moment là la porte de la bibliothèque s'ouvrit une nouvelle fois et la femme qui l'avait recueillit la veille vint lui reprocher d'être sortit de la pièce où il se trouvait tout seul.

Le petit garçon baissa immédiatement sa tête vers le sol sans rien dire jusqu'à temps que la femme est fini de parler, puis à ce moment là le bambin se cacher en se collant contre Esper, plutôt que d'affronter en face la situation et puis comme on le laissait faire il resta là! Il trouvait tout cela vraiment injuste! C'est lui qui c'était retrouver tout seul, elle voulait qu'il reste là tout seul.

-Voulais pas êt'e tout seul...

Pleurnicha alors le bambin toujours collé contre Esper dans l'espoir que celle-ci l'appui dans ce qu'il disait. Le gamin de deux ans fermait les yeux de façon énergique et agrippait à Esper comme si sa vie en dépendait.

Alexandre c'était caché contre Esper, la jeune fille lui servait pour le moment de bouclier en quelque sorte, bouclier anti-disputage! Puis il avait commencer à pleurnicher en clamant qu'il voulait pas être tout seul. Le bambin s'était par la suite fait un peu repousser par Esper qui lui parla à son tour en lui disant qu'elle non plus n'avait pas voulu être seule et que grâce à lui ça n'avait pas été le cas.

Puis elle avait repris en disant que si un adulte lui disait de rester quelque part il devait le faire parce que c'était forcément pour son bien. Il trouvait que pour elle ça devait être facile à dire puisqu'elle n'était pas totalement seule.

-Toi chien...

Précisa alors le bambin en pointant du doigt l'animal en question. Lui il avait tout perdu pas plus tard que la veille au soir, alors quand il s'était réveillé tout seul ce fut des plus inhabituel pour lui qui dormait d'ordinaire avec Sky qui n'était plus...

- Moi pas chien, pas mama, pas papa, pe'sonne...

Le gamin prenait encore et toujours sa petite voix triste et pleurnicharde. Bien sûr qu'il avait entendu tout ce qu'on venait de lui dire, mais l'enfant voulait se défiler, passer à côté de son erreur et qu'on laisse passer.

-Moi pas g'and, tout petit...

Non ce petit là n'avait pas l'intention d'abdiquer de si tôt. Quand Esper avait arrêté de parler et que ce fut au tour d'Aragëa, il l'avait écouter aussi, mais ne trouva rien à redire. Le bambin laissa plutôt des larmes rouler sur ses joues et pleura toute cette incompréhension face au nouvelle règle et à son nouveau milieu de vie. Il se laissa tomber assis sur le sol et sans qu'il ne s'en rende compte, le cheval de bois resté sur la table plus haut c'était envolé une nouvelle fois dans la pièce, ainsi que les deux dessins qu'il avait fait lui-même, tout le reste restant en place.

L'enfant était entre les deux femmes et se refendait de son mieux face à ce que ces dernières lui disait. Le bambin avait expliqué qu'il n'avait pas voulu se retrouver seul et Esper affirma qu'elle non plus et il lui fit remarquer qu'il ne soit là ou pas, elle n'aurait pas vraiment été seule, car elle avait son chien avec elle, elle au moins. Alors que lui n'avait personne au moment où il c'était réveillé, même si en faite tout cela n'était pas totalement vrai, car oui au départ il c'était réveiller seul, mais quelqu'un était vite apparue, aucun visage familier cependant et cette femme était si occuper qu'elle ne portait pas une réel attention au bambin.

En fait il aurait voulu retrouver Aragëa à ce moment là, mais il avait tomber sur cette autre fille et se chien, alors du coup il avait totalement changer d'avis sur le sujet! Esper lui avait dit qu'elle aussi au départ avait été toute seule, mais l'enfant n'écoutait déjà plus, sombrant désormais dans une grosse crise, panique de larmes.

D'ailleurs c'est à ce moment là qu'il due faire craquer la femme chevalier, car cette dernière fini par prendre le bambin dans ses bras et tout ce que l'enfant faisait volé sans même se rendre compte tomba alors sur le sol, à l'exception du cheval que la femme chevalier fit léviter jusqu'à elle avant de le lui tendre. Le gamin se laissa bercé et prit son cheval de bois dans ses mains alors que doucement il se calmait à nouveau. L'enfant du se rende compte qu'il n'avait aucune raison de pleurer comme il venait de le faire, mais tout cela avait été plus fort que lui.

Le gamin de deux ans était toujours dans les bras de la femme chevalier y cherchant là un certain réconfort que sa mère ne pouvait plus lui apporter. Puis il vit la fille chat partir, mais sans apporter son chien. Tout naturellement l'enfant dit au revoir à la jeune fille.

-Au 'voir Esper

Voilà là l'unique nom que cet enfant semblait en mesure de prononcer correctement! Azer il le nommait Zézer... Aragëa, A'agëa et Armorroch avait tellement de ''r'' qui en venait à dire simplement Och.

Quoi qu'il en soit l'enfant de deux ans se laisser réconforter par la femme chevalier se calmant de plus en plus gardant son petit cheval de bois dans ses mains. Les larmes de l'enfant se dissipèrent assez rapidement puis vient un moment où la femme le posa sur le sol avant de lui dire qu'Esper et elle avaient une surprise pour lui. Le bambin s'assied alors face à la porte, juste assez loin pour ne pas que cette dernière puis l'assommer et attendit avec patience que la fille-chat ne revienne.

Le bambin vit alors la porte s'ouvrir et il se releva d'un seul bond pour voir ce que Esper lui rapportait, c'est alors qu'il vit que cette dernière avait dans les bras un jeune chiot beagle. Le bambin de deux ans sauta alors de joie, inconscient du fait que dans une bibliothèque on se devait d'être silencieux.

-Chien! Tout ti chien!

Le gamin de deux ans s'approcha alors de l'animal qui était désormais sur le sol et tendit vers lui une main assurer que le jeune chiot eu à peine le temps de sentir avant qu'Alexandre ne lui caresse tout doucement la tête se rappelant qu'Esper lui avait dit qu'il pouvait faire mal au chien s'il y allait trop fort. Tout sourire le gamin de deux ans leva des yeux emplit d'étoiles vers Esper et Aragëa tout en questionnant de sa petite voix enfantine.

-Quoi nom de chien?

Le gamin se laissa tomber assis sur les fesses et attira à lui le jeune chiot en déposant le cheval de bois sur le sol puis il câlina l'animal comme s'il avait toujours été le sien mais ne l'avait pas vue depuis très longtemps.

-Toi ga'çon comme moi ou fille?

Questionna alors l'enfant en parlant au chien comme s'il allait lui répondre.

Les minutes passèrent puis Ara fini par lui dire qu'ils allait devoir partir, aller chercher quelqu'un qui allait s'occuper de lui. Alexandre posa alors un regard interrogateur sur la femme se n'était pas elle cette personne?

-Venir aussi?

Questionna l'enfant en pointant le chiot puis Esper...

Spoiler:

Le bambin de deux ans restait sur le sol, encore absorbé par son nouveau compagnon en délaissant même sa sculpture de bois l'espace d'un instant. Il posa quelques question ça et là aux quels Esper lui avait répondu. L'enfant afficha alors un sourire en posant son regard sur le chien, c'était une fille et c'est lui qui devait lui donner son nom. Tout joyeusement l'enfant s'exclama :

-Sky!

Bon d'accord, c'était là le nom de son chien qui était mort et si toutes les deux l'avait un peu écouter elles le savaient, car il l'avait dit quelque fois déjà. Peut-être est-ce qu'elles n'approuveraient pas le nom qu'il donnait au chien, mais pour la cause c'était le seul et unique nom qui était venu spontanément à l'esprit du bambin de deux ans!

Puis le sujet du départ de cette pièce fut abordé et l'enfant s'inquiéta alors sur le sujet, ne voulant pas se séparer de ses nouveaux amis. Il posa donc une nouvelle question comme il pouvait le faire une bonne centaine de fois par heure, c'était un signe intelligence après tout non? L'enfant attendit patiemment sa réponse, toujours assis sur le sol en fixant la dame devant lui. La femme chevalier lui dit alors que son chiot le suivait, ça lui semblait si évident à elle que l'enfant ne pue s'empêcher de sourire, puis quand vint le tour d'Esper, l'enfant ne suivit pas toute la conversation ça devenait trop compliqué pour lui et il la délaissa, préférant s'occuper du petit chiot qui lui était tout joyeux. Le bambin se remit debout sur ses pieds et fit le tour de la pièce à la course, suivit par le chiot, puis l'enfant s'arrêta près des grands et dit à l'animal:

-Assis!

Comme il avait vue plusieurs fois son père le faire avec Sky, d'ailleurs Sky lui obéissait toujours, mais ce chiot n'avait pas encore apprit, voyant que le chiot ne le comprenait pas battant toujours joyeusement l'air de la queue joyeusement le gamin se répéta :

-Assis, comme moi!

L'enfant s'assied alors sur le sol, mais le chiot lui vient lui lécher le visage se qui fit rire le bambin aux éclats oubliant complètement ce qu'il tentait de lui faire faire plus tôt.