Un oreiller peu confortable (Pv Hayden)

Les enfants étaient connus pour être des casse-couilles. Ceux d’émeraude étaient encore pires. On aurait dit qu’ils vivaient encore dans un conte de fées là où les efforts n’étaient pas nécessaires et où tout apparaissait par magie. Il ne suffisait que d’avoir la volonté pour triompher…non mais sérieusement, qui avait eu l’idée d’inventer ce genre d’histoire? Une fée?

Bref, le jeune mage était fatigué, aussi bien physiquement que mentalement. Il décida donc de faire un passage éclair dans sa chambre afin d’y obtenir un peu de repos. Ainsi, il pourrait se relaxer tout en réfléchissant. Malheureusement, qu’elle ne fut sa merveilleuse surprise de déposer sa tête sur son oreiller qui était étrangement inconfortable. Quelque chose semblait être en dessous. Était-ce un objet pointu qui avait été placé là pour le tuer? Qui sait. La curiosité emporta le jeune mage qui souleva l’oreiller afin de voir ce qui s’y cachait. Quelque chose lui disait que ce qu'il allait découvrir risquait d'être une drôle de surprise.

Quelle drôle de sensation qu’est celle de ressentir une déception lorsqu’on s’attendait fortement à trouver une surprise. En effet, il n’y avait rien et pourtant, Hayden était conscient d’avoir ressenti quelque chose à l’arrière de sa tête. Qu’était-ce? Son imagination était-elle en train de lui jouer des tours en profitant de sa fatigue flagrante? Il n’en était guère certain. Or, au moment où il allait prendre un rendez-vous pour se faire examiner, il remarque que le bas de son oreiller était quelque peu difforme. Ah, voilà donc le lieu où le truc dur s’était caché. Dès lors, la curiosité du mage commençait à titiller son esprit alors qu’il se demandait ce qui s’y cachait. Était-ce un couteau pour le tuer durant son sommeil ou un objet aux intentions négatives? Il ne pouvait en être certain pour le moment, il allait devoir l’ouvrir. C’est donc de cette manière qu’Hayden plongea sa main dans la taie d’oreiller afin d’en saisir l’objet qui s’y cachait pour le sortir et savoir enfin ce qui le troublait enfin. Il gardait toutefois ses sens aux aguets au cas où le tout était un piège ou un objet dangereux.