Ruby Ruby ruby ♪ [[TERMINÉ]]

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Ils étaient partis peu de temps après s’être réunis dans la salle du trône, comme convenu. Pas d’adieux poignants et déchirants, Théandras soit louée. En même temps ils avaient passé l’âge pour cela. Halfdan était même parti avant tout le monde, se contentant d’un simple message télépathique. Rien d’étonnant dans l’attitude et les paroles de l’homme du désert quand on le connaissait. Kyrïe se permit tout de même un sourire à l’énoncé de la statue en son honneur au cas où il ne reviendrait pas. Voudrait-il seulement revenir ? Son premier amour n’était pas une femme, ni même un être vivant, selon la jeune femme. Pour sa part, elle était déjà juchée sur le dos de Valkyrie lorsque ses deux compagnons de route la rejoignirent. Aragëa avait fait un grand effort sur sa personne en cédant Armorroch à Tristan. Ce dernier comptant se rendre à Esperita, le robuste cheval-dragon lui serait d’un grand secours en ces contrées froides. Sauf qu’avec ce changement, la jeune femme se sentait toute petite aux côtés de ses frères d’arme et de leurs chevaux respectifs. Valkyrie n’était pas petite, ni même elle, alors c’était dire la taille du bestiau d’Ara.

Le voyage se déroula bien. Kyrïe s’attendait à ce que Malak et Tristan mettent un peu l’ambiance, connaissant leurs caractères à tous les deux comparativement à elle, trop posée, mais leur petit périple jusque Rubis se déroula dans le calme. Du moins jusque Malak ne décide qu’il était temps pour lui de se venger du réveil que lui avait offert Kyrïe juste après l’adoubement. Juste avant que son frère d’arme ne se place à côté d’elle et ne commette son méfait, un frisson lui avait parcouru l’échine, ce qui chez elle en général, était le signe que quelque chose allait se passer. Et cela ne manqua pas. Par réflexe, elle rentra la tête dans les épaules lorsque le blond lui écrasa les petits fruits sur le crâne. Elle n’eut même pas le temps de se redresser que le bout en train prenait la poudre d’escampette. Elle aurait pu lancer Valkyrie au galop et l’aurait rattrapé sans aucun mal, la jument faisant partie des chevaux les plus rapides du château (ce qui la changeait pas mal de Saeth le premier cheval qui lui fut attribué et qui coulait des jours heureux à la retraite désormais). Mais elle accorda le point à Malak. Il avait réussi à la prendre au dépourvut, c’était un beau coup de sa part, aussi se contenta-t-elle de rire un peu et de murmurer pour elle-même d’un ton amusé :

« C’est ça, fuit tant que tu le peux blondinette. »

La jeune femme ne fit rien pour ses cheveux. Les fruits étaient tellement petits qu’il ne devait plus restait grand-chose sur son crâne. Quant à leur jus, certes le sucre collait et elle allait déguster pour démêler ses cheveux mais la couleur rouge intense du liquide devait leur donner un beau reflet. Ou on croirait que c’était du sang, ce qui était tout à fait possible mais elle s’en fichait. Elle les rincerait ou les laverait à la première étape de son voyage.

Ils atteignirent la frontière du royaume de Rubis peu de temps après la farce et Kyrïe s’engagea sur un autre chemin que Malak et Tristan, leur souhaitant tout de même bonne chance et bon courage pour leurs propres recherches. Elle les avait regardés disparaître au loin, avant de se tourner pour faire face à la route qui était devant elle. Elle ne connaissait que trop bien ce chemin, même si elle ne l’avait emprunté qu’une fois dans sa vie, dans une voiture et dans d’autres circonstances, mais se sont c’était ces circonstances précises qui ont fait en sorte que ce souvenir soit ainsi ancré dans sa tête. Après tout, on oublie rarement les conditions d’un évènement comme le départ pour aller vivre à Émeraude et devenir « Chevalier d’Émeraude ». Elle n’avait que 19 ans et pourtant ce souvenir lui paraissait déjà si lointain. Gamine elle s’était juré de retourner à Rubis lorsqu’elle serait enfin Chevalier. Et la voilà, de retour, avec pour seul attribut de son appartenance à l’Ordre, l’épée qui pendait sur son côté droit. Selon la jeune femme la mission n’était pas vraiment officielle et elle préférait faire ses recherches dans la tranquillité de l’anonymat plutôt que dans l’éclat de son titre. Éclat qui ne manquait pas à la cuirasse d’ailleurs. Mais passons.

Profitant de l’espace et du terrain adéquat qui s’étendaient devant elles, Kyrïe laissa Valkyrie lui montrer la plénitude de sa fougue lorsqu’elle pouvait galoper librement. La vitesse était une sensation enivrante qui n’était pas sans déplaire à Kyrïe, aussi cette cavalcade sans retenu lui fit le plus grand bien à elle aussi. Revoir le paysage de son pays natal lui plaisait beaucoup aussi, bien que cela lui suscite une étrange sensation. Elle évita soigneusement de s’engager dans la forêt. Le soir n’aller pas tarder à tomber et elle ne voulait pas se risquer à errait et dormir dans les bois de suite. Si les étendues forestières d’Émeraude pouvaient être dangereuses à cause des bandits, un autre régnait dans celles de Rubis. Les grands chats de Rubis. Elle n’en avait vu qu’une fois quand elle était toute petite. Elle en avait eu très peur et il n’était qu’en cage. Alors libre sur son territoire de prédilection, elle estimait que la crainte qu’on lui portait était tout à fait méritée.

Pour la première nuit à Rubis, Kyrïe avait opté pour une petite auberge le long de la route principale menant jusqu’au château. Elle ne comptait pas s’y rendre, même si l’envie de revoir ses parents et l’Ancienne la titillait beaucoup. Elle n’était pas là pour cela et elle savait faire passer son devoir avant ses envies et les affaires personnelles. Installée à l’auberge, elle essaya de glaner quelques informations sur le pays, voire même sur la pierre qu’elle était sensée retrouver. Si quelqu’un l’avait aperçu, elle espérait bien que le bouche à oreille ferait son boulot et que quelques bribes arriveraient jusqu’à elle, même si cela semblait être des propos farfelus. Mais rien. Ce fut donc pas plus avancé que la veille que la jeune femme s’apprêter à reprendre la route. Se hissant sur le dos de Valkyrie, Kyrïe se souvint alors des paroles de Halfdan durant leur réunion dans la salle du trône. Les pierres étaient magiques, ce faisant, elles devaient émettre une quantité d’énergie magique alors peut-être qu’en sondant les alentours elle capterait quelque chose ? Assise, immobile, Kyrïe ferma les yeux et se détendit, ouvrant ses sens à la recherche d’un signe, un appel peut-être, voire un simple murmure qui pourrait la guider.

Votre première réaction est positive, vous sentez effectivement des ondes magiques. Malheureusement pour vous, cela ne semble pas être très loin... En fait cela semble même être dans une direction plutôt familière... Vos sens s'étendent vers un endroit gorgé de souvenir et de sensations flous, si bien que les ondes magiques deviennent moins perceptibles parmi ce déferlement d'émotions oubliées. Vous devez vous rendre à l'évidence, la pierre semble être au château...

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Évidemment…

Elle avait beau sonder et sonder encore, étendre ses perceptions pour pouvoir mieux focaliser les échos qui lui revenaient, ceux-ci provenaient toujours du même et unique endroit. Chassant la mélancolie et la tension qui commençait à la gagner, Kyrïe lança sa monture sur le chemin tout tracé qui la mènerait vers le château de Rubis puisqu’il s’avérait que ce qu’elle était venue chercher se trouvait dans cette direction. Peut-être que la pierre ne se trouvait qu’à proximité du palais et non dans l’édifice lui-même. Cependant plus elle s’approchait de son lieu de naissance, plus elle devait se rendre à l’évidence que l’épicentre des ondes magiques qu’elle ressentait en sondant les lieux, provenait bel et bien du grand domaine. Lorsque les formes du château se dessinèrent nettement à l’horizon, la jeune femme n’avait presque plus besoin de faire appel à son pouvoir de sonder l’environnement alentour, elle ressentait un indescriptible appel. Ce n’était pas une voix qu’elle pouvait entendre, ni physiquement, ni dans son esprit. Ce n’était rien de comparable. Juste une irrésistible envie d’aller à un endroit précis. Paradoxalement, elle ne connaissait pas ou ne visualisait toujours pas l’endroit exact où se trouvait la pierre. Elle savait simplement qu’elle était sur le bon chemin, que c’était par là et qu’elle se rapprochait. C’était ainsi, tout simplement. Elle savait.

Il y avait toujours autant d’activité dans l’enceinte du château que dans ses souvenirs. Tant mieux, c’était signe de la bonne santé du royaume. Elle avait mis pied à terre pour pouvoir mieux se faufiler parmi la foule de badauds. Par réflexe elle empruntait toujours le chemin principal –désormais pavé- qui grimpait gracieusement jusqu’à la grande herse qui donnait accès à la cours principale et aux écuries du château. Accès restreint à toute personne extérieure évidemment et Kyrïe ne put cacher sa surprise lorsqu’un garde s’avança vers elle et lui demanda de faire halte afin de décliner son identité et la raison de sa présence. Il lui était étrange de se dire qu’elle était la fille du couple royal et pourtant une inconnue aux yeux des gens d’ici. Après tant d’années d’absence, à quoi devait-elle s’attendre hein ? Le retour de la mélancolie. Elle la chassa de nouveau vite fait, se raclant la gorge pour répondre au garde qui attendait toujours des réponses de sa part. Ses lèvres s’étaient à peine séparées qu’elle fut devancée par la voix d’une troisième personne.

« Honte au soldat qui ne reconnaît même pas les traits de notre reine bien aimée en cette jeune femme. »

Un homme. Certainement un gradé en vue de la réaction du garde qui s’était alors redressé droit comme un piquet et figé. Kyrïe ne pouvait discerner le nouvel arrivant. En retrait par rapport à elle, il se trouvait aussi de l’autre côté de Valkyrie et la jument le cachait en majorité.

« Commandant. »

« C’est bon je prends la relève. Et n’ébruitez pas la nouvelle tout de suite, voulez-vous ? »

Le garde hocha sèchement la tête en signe d’affirmation, salua comme il le fallait son commandant, se tourna vers Kyrïe et hésita un instant, encore incertain d’avoir vraiment compris les paroles de son supérieur.

« Mes avis qu’elle mérite les mêmes respects. »

La grande brune eu donc le droit au même salut strict et le garde s’éloigna doucement, ne se retenant tout de même pas de jeter un dernier coup d’œil par-dessus son épaule. Pinçant les lèvres, Kyrïe pivota pour pouvoir avoir le « commandant » de visu. Manque de bol, l’encolure de Valkyrie lui bouchait toujours la vue. Un léger grognement prit naissance au fond de sa gorge. Qu’est-ce que c’était frustrant d’être en face d’une personne qui semblait en savoir beaucoup sur vous et que vous ne sachiez absolument rien sur elle, pas même à quoi elle ressemble ! Comme s’il avait lu dans son esprit, le commandant était venu se placer devant Valkyrie et par la même, en face de la jeune femme. De son âge ou à peine plus vieux qu’elle, grand, yeux hazel, sourire désinvolte, les traits de l’homme firent froncer les sourcils de la femme chevalier. Elle aurait hésité encore un instant si ses yeux ne s’étaient pas posés sur la cicatrice qu’il avait sur le côté droit du menton, signe qu’il avait été brûlé à cet endroit-là par le passé.

« Akhan ? »

« En chair et en os. Alors… Ça y est c’est officiel hein ? »

Disant cela, le soldat avait dirigé son regard vers l’épée que Kyrïe portait sur son côté droit. Aucun doute, il faisait allusion à son statut.

« Il faut croire... Commandant, hein ? »

« Il faut croire. »

Lui adressant son plus beau sourire, il lui fit alors signe de le suivre. L’amenant jusqu’aux écuries, elle laissa Valkyrie aux bons soins d’un des meilleurs palefreniers du château –selon Akhan- et ils se dirigèrent vers l’intérieur du château, silencieux. Kyrïe était bien contente d’être tombée sur un de ses amis d’enfance. Elle aimerait beaucoup lui poser pleins de questions, mais n’étant pas très douée dans le relationnel, pour ne pas dire complètement mauvaise dans ce domaine, elle préférait s’abstenir, craignant de trop demander de paraître trop curieuse, alors qu’elle ne l’était pas du tout en temps normal. Elle avait du mal à décrocher son regard de la cicatrice du menton et ne le fit qu’une fois qu’ils furent à l’intérieur. Les couloirs, les pièces… Tout était comme dans ses souvenirs. Sans grande difficulté elle se remémora le chemin jusqu’à la salle du trône et la petite pièce annexe. Il devait sans doute l’amener là-bas.

« Je ne sais pas trop qui annoncer…»

La connaissant, il faisait évidemment référence à son titre. Devait-il annoncé au couple royal leur fille ? Un Chevalier d’Émeraude ? La jeune femme ne prit pas trop de temps à réfléchir à la question.

« Le faon. »

Surpris par la réponse Akhan s’était arrêté net et Kyrïe avait failli lui rentrer dedans. Se jouait-elle de lui ? La gamine qu’il avait connu avait été taquine, mais désormais c’était plus le sérieux qui se dessinait sur ses traits, alors comment devait-il prendre cette réponse ? Notant le trouble de son « guide », elle se précipita d’ajouter :

« Ils comprendront, ne t’inquiètes pas. »

Elle venait de le tutoyer par réflexe. Ce serait bien trop bizarre de vouvoyer Akhan ! Mais elle aurait sans doute dû non ? La question fut mise de côté lorsque l’homme hocha simplement la tête, toujours perplexe, elle pouvait le voir, mais il n’ajouta rien et quitta la pièce en lui précisant que ce ne serait pas long avant qu’il ne revienne avec les bonnes personnes. Kyrïe ne doutait pas de cela. Si « le faon » ne voulait rien dire au commandant de la garde, il était plein de signification pour trois personnes et ces dernières n’étaient autre que ses parents et l’Ancienne.

Kyrïe commença à faire les cents pas dans la petite pièce. Pas par perte de patience mais par gain d’anxiété. Qu’allait-elle leur dire ? Qu’elle n’était que pour chercher une pierre qui semblait se trouver au château ? C’était un peu rude non ? Mais elle ne pouvait pas non plus renier son appartenance à l’Ordre d’Émeraude, même si les personnes qu’elle allait avoir en face d’elle étaient ses parents. La jeune femme poussa un long soupir et se passe une main dans les cheveux. Elle se prenait la tête toute seule pour rien. Inspirant profondément pour se calmer, elle tenta de renouer avec les ondes magiques de la pierre. Où pouvait-elle bien être dans le château ?

Le faon était annoncé, la nouvelle parvint rapidement aux principaux intéressés La salle du trône se retrouva bientôt submergés d'individus émotifs et dans cette cohorte d'émotions vous sentez que l'énergie n'est pas très loin, en fait, elle est toute proche, de plus en plus proche.... Votre regard se porte à sa recherche entre quelques échanges de politesse et de retrouvailles avec ces gens qui ne vous sont ni étranger ni familier. Votre regard se pose enfin, sur un regard plus familier que les autres, des petits yeux entourés de rides et cette aura étrange qui s'en dégage. La pierre est avec elle, vous en êtes certaine maintenant !

( L'ancienne peut te remettre la pierre dans une prochain poste, fait le comme tu le souhaite, mais elle sera recouverte d'un tissu ou dans une boite ou une bourse Wink

et tu t'arrête là parce que après je t'offre ton pouvoir !)

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Pour la petite réunion de famille tranquille, c’était râpé… Pourquoi y avait-il tant de monde dans cette salle du trône ? Il y’avait trop de monde… Ne devait-il pas aller panser leur faim de riches notables du pays ? Pour la discrétion il allait falloir qu’elle revoie tout !

« Quelqu’un a dû entendre notre court entretient à l’entrée. Les ragots de châteaux se propagent aussi vite qu’un feu de broussaille en été…»

La voix d’Akhan s’était élevée dans un murmure, histoire que les nobles et autres personnes présentes n’entendent pas cela. La jeune femme ne pouvait qu’approuver et pour cela elle hocha discrètement la tête. Elle n’avait vécu ici que peu de temps mais c’était partout pareil. Combien de rumeurs flottaient au château d’Émeraude ? Il ne valait mieux pas relever le nombre. Il serait si élevé qu’il en ferait défaillir une de ces pipelettes. Échangeant poignées de mains et salutations de politesse, Kyrïe en avait déjà ras le bol en à peine cinq minutes. Tout cela ne lui sied guère et elle devait admettre qu’elle était bien contente d’être un chevalier d’Émeraude plutôt qu’une princesse, sans vouloir attrister ses parents. Entre elle envoyée à Émeraude pour la renaissance de l’Ordre mythique et son cadet kidnappé alors qu’ils étaient encore très jeunes, le couple royal de Rubis avait traversé de rudes épreuves. Mais ils avaient tenu le coup. Ils s’étaient mariés pour le meilleur et pour le pire et ils avaient démontré qu’ils pouvaient faire face à de telles situations. Comme un couple de souverains le devaient, mais aussi et surtout comme un couple formé de deux personnes prêtes à tout pour soutenir l’autre. Pour Kyrïe, la vision de ses parents n’avait pas changé d’un iota. Pour elle, ils étaient toujours le duo parfait pour un couple régnant avec la chance en prime de s’aimer d’un amour sincère et non provoqué par un protocole de mariage qu’elle estimait dégradant. Sans s’en rendre compte, la jeune femme n’avait pas lâché ses parents du regard et ses lèvres s’étaient étirées en un fin et tendre sourire, son visage s’attendrissant sur le coup. Croisant son regard, sa mère répondit à son sourire avant de chuchoter quelques mots à l’oreille de son époux. Ce dernier hocha brièvement la tête avant de prendre la parole, sa voix grave et forte portant dans toute la pièce, afin que chacun puisse l’entendre.

« Mes amis ! Nous sommes heureux d’avoir pu partager ce moment avec vous. La visite de notre fille, mais surtout celle d’un Chevalier d’Émeraude, nous honore au plus haut point. Bien qu’Émeraude soit un royaume voisin, le voyage est long, aussi allons-nous nous retirés afin de permettre à notre invitée unique d’avoir le repos et le calme qu’elle mérite.»

Ou le politiquement correct de « Vous êtes de trop, tirez-vous. ». Mais il n’y avait que Kyrïe pour penser cela. La pièce se vida petit à petit, il y en avait toujours qui DEVAIENT rester jusqu’à la dernière seconde hein… Akhan se retira à son tour, s’assurant que tout ce beau petit monde sorte sans encombre ou rejoigne les quartiers qui leurs ont été alloués pour le temps de leur visite, protocolaire ou non. Le couple royal, l’Ancienne et Kyrïe eux-mêmes quittèrent la salle du trône pour se rendre dans le petit salon personnel du roi. Plus aucune obligation protocolaire ne les retenant, les étreintes se suivirent, son père allant même jusqu’à déposer un tendre baiser sur son front.

« Nous connaissons la raison de ta venue. Say’ri nous a parlé de ces « pierres de puissance » c’est bien cela ? »

La reine se tourna vers l’Ancienne qui hocha la tête pour signifier qu’elle ne s’était pas trompée dans le nom. Ceci fit toutefois froncer les sourcils à Kyrïe.

« Vous étiez au courant ? Depuis combien de temps ?»

« Je suis au courant de plein de choses petite et certaines depuis bien avant ta naissance. Mais pour celle-ci, seulement depuis qu’elle a fendu le ciel et est tombée non loin de là.»

« Pourquoi n’avoir rien dit avant ? Cela fait des années que les magiciens du roi d’Émeraude planchaient sur ce mystère ! »

« Parce que ce n’était pas écrit dans les étoiles. »

Rah ces mages, leurs étoiles et leurs secrets ! Parfois Kyrïe ne comprenait vraiment pas l’Ancienne ! Comme ce qu’elle lui avait dit lors de l’adoubement ! Elle avait beau connaître tous les mots et comprendre le sens des phrases, tout cela n’était qu’en surface et elle ne savait toujours pas si tout cela était une bonne ou une mauvaise chose… Et là, la vieille elfe venait d’avouer qu’elle connaissait l’existence de ces pierres depuis dix-neuf ans, alors que d’autres venaient à peine de percer leur existence. À quoi jouait-elle ?

« Ne me regarde pas ainsi. L’important c’est que celle-ci te revienne en main propre au jour d’aujourd’hui. »

Disant cela, elle lui tendit une petite boîte en bois peint. Pas de doute l’énergie magique qui s’en dégageait prouvait bien la présence de la pierre. Kyrïe hésita un instant. Qu’allait-il se passer ? Et si le pouvoir de la pierre s’insérer de force en elle et que cela la ferait souffrir ? Avoir mal ne l’inquiétait pas du tout, mais elle ne voulait pas inquiéter ses parents si quelque chose devait arriver lorsqu’elle aurait la pierre en main. Mais l’énergie de cette dernière bien que puissante, était étrangement douce et rassurante. Se ressaisissant, Kyrïe s’empara doucement de la boîte. L’Ancienne l’invita alors à l’ouvrir, ce qu’elle fit et son regard se posa sur la pierre mystérieuse…

Le coffret est entre vos mains et vous décider finalement de l'ouvrir. Avant même de voir la si curieuse pierre, vous ressentez une brise glacé parcourir votre peau. Caressant d'abord vos doigts, remontant le long de vos bras jusqu'à chatouiller votre cou.

Ruby Ruby ruby ♪ [[TERMINÉ]] Glace210

La pierre se dévoile à vous. Alors que vous la prenez dans votre main, vous sentez de fin cristaux glacés mordre votre doigts. La morsure se transforme bientôt en un fleuve qui parcours votre sang et vos yeux se ferme un instant, vous sentez votre coeur se raidir et lorsque tout retombe à la normal, vous laissé un dernier soupir étrangement froid. Tout semble normal, comme si rien ne s'était passé, mais au fond de vous vous sentez que quelque chose à changer. Alors que vous regardez de nouveau la pierre, vous la sentez vide d'énergie... Elle reste néanmoins bien jolie.

Des son acquisition, le porteur de ce pouvoir sentira moins les effets du froid sur sa peau. En revanche, il pourra manipuler la glace à sa guise, du moins pas dans l'excès !
D'un revers de la main il pourra par exemple envoyer des cristaux de glace sur son ennemi. Il pourra aussi geler des objets en contacte avec la même surface que sa main ou bien encore en se concentrant faire durcir la pluie qui tombe jusqu'à la transformer en grêle.
Comme tout les éléments, il ne pourra pas invoquer en trop grosse quantité de la glace ou de la neige alors il devra user de l'environnement qui l'entoure. Mais comme la glace n'ai pas présente partout, il pourra agir sur l'eau afin de la faire durcir lorsque celle-ci n'ai pas trop présente.

» Une réunion imaginaire... [rp souvenir - TERMINÉ]
» Maintenant qu'il pleut plus que jamais [Kyrïe] - TERMINÉ
» [Terminé] Immehur d'Irianeth; Seccyeth; Commandant Suprême des Armées Noires