L'adoubement des chevaliers (Libre)

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Caerys est devant les grandes portes qui mènent au trône. Son coeur battant la chamade, la jeune femme se demandait pourquoi un garde royal était venu la voir pour lui dire que son père souhaitait la voir. Lorsque cela était arrivé dans le passé, c'était surtout pour lui annoncer une mauvaise nouvelle. La belle a donc de fortes craintes à penser à ce qui va s'en suivre. Sa mère est-elle décédée? Y a-t-il eu quelque chose de grave dans leur entourage? Que de bien mauvaises pensées qui rôdent dans son esprit. La princesse impériale entend soudainement des pas derrière la porte. Ceux-ci sont de plus en plus forts et elle sait que la personne derrière celle-ci se rapproche. Puis, les grandes portes s'ouvrent. Caerys avance lentement. Lentement. Puis, elle s'arrête devant son père et lui fait une courte révérence, mais respectueuse. La jeune femme avait toujours fait ses révérences ainsi et jamais son père ne lui avait dit quoi que ce soit en retour. Mais aux autres, s'ils ne faisaient pas correctement leur révérence, leur tête pouvait rouler. Baissant lentement la tête lors de sa révérence, la belle attend quelques secondes avant de redresser sa tête et regarder son père dans les yeux. Comme à toutes les fois où elle avait la chance de le voir, l'empereur avait le même visage impénétrable de sa fille.

- Vous m'avez fait demander, père?

La fille de l'empereur s'était complètement redressée et elle observe maintenant le visage impartial de son père. La princesse impériale souhaite tout simplement que le but de cette rencontre ne soit pas d'une nature sombre. Et surtout, elle espère qu'il n'y ait aucun rapport avec sa mère. Malgré le fait que l'empereur soit son père, Caerys préfère beaucoup plus sa mère. Son géniteur ne s'était pas beaucoup occupé d'elle mais elle sait qu'il l'aime et c'est l'essentiel. Elle sait que son père a souvent des bâtards avec d'autres femmes, des fruits d'expériences afin d'essayer de faire de plus puissants guerriers. Mais l'héritière sait pourtant qu'il aime profondément sa femme.

- C'est exact. Ta mère est forte occupée et je ne pourrais moi-même ne pas m'occuper de cette tâche. Je souhaiterais que tu convoques tous les futurs chevaliers de l'Ordre et que tu les adoubes officiellement en tant que chevalier. Malgré que tu sois encore princesse, tu es toutefois l'héritière et tu en a le pouvoir. Et je te le donne officiellement en ce jour pour que tu puisses le faire à ma place.

Bouche-bée, Caerys ne sut pas quoi répondre tout de suite. La jeune femme observe de ses grands yeux rouges le visage impassible de l'empereur. Il ne plaisantait pas. Du moins, depuis le temps qu'elle le connaît, la jeune femme n'avait jamais vu son père plaisanté sur quoi que ce soit de toute manière! La princesse impériale hocha alors la tête et fit de nouveau une courte révérence.

- Je le ferais.

C'était en quelque sorte un avant-goût pour elle lorsqu'elle sera impératrice. Caerys pivote et sort de la salle du trône. Dès que ses pieds furent sortis de cette salle, les portes derrière elle se refermèrent de nouveau. Commandant à des soldats et des esclaves de venir l'aider, la jeune femme allait tout mettre en place dans la cours d'entraînement. Lorsque tous les préparatifs furent prêts, elle attendait maintenant les futurs chevaliers. Ceux-ci avaient été réveillés chacun après les autres par un soldat, leur disant que l'adoubement qu'ils attendaient était arrivé. La princesse impériale était habillée d'un habillement en cuir noir et rouge. Ses longs cheveux aussi ténébreux que le plumage noir d'un corbeau était tressé avec tant de finesse.

Lorsque tout le monde fut présent. La princesse impériale fit taire toute la foule. Il n'y avait pas juste les futurs chevaliers noirs qui étaient présents. Il y avait des esclaves, des futurs écuyers, des seccyeths, des sorciers et tout autre. La jeune femme prit une grande inspiration et commenca alors à parler d'un voix forte et très autoritaire.

- Vous êtes réunis ici pour célébrer l'adoubement tant attendu des futurs chevaliers noirs. Avant de commencer à célébrer et à fêter, je demanderais à tous les futurs chevaliers de s'avancer et de monter sur cette estrade et de faire une ligne horizontale.

Caerys fut assez patiente pour que ceux-ci fassent ce qu'elle demande.

- Aujourd'hui, je remplace l'empereur. Par les pouvoirs qui me sont conférés, je fais de toi, Sangre, un chevalier d'Irianeth. Puisses-tu être fier de porter cette armure et cette épée. Félicitations.

- Aujourd'hui, je remplace l'empereur. Par les pouvoirs qui me sont conférés, je fais de toi, Naeryan, une chevalière d'Irianeth. Puisses-tu être fier de porter cette armure et cette épée. Félicitations.

Et ainsi de suite jusqu'à ce que tous les chevaliers soient tous nommés. Lorsqu'enfin tous furent passés sous les félicitations et cet adoubement, des applaudissements jaillissement de la foule. La princesse impériale laissa ces applaudissement fuser pendant de nombreuses secondes avant qu'elle ne lève alors les mains et clama de nouveau le silence.

- Ainsi, en cette journée se termine votre dernière journée de temps libre. Profitez bien des festivités, chevaliers! Et honorez votre titre!

Il y avait des boissons alcoolisées pour tous, sauf les enfants. Il y avait de nombreux mets que peu de personnes pouvaient normalement manger. Alors, les festivités sont lancés. Que les gens s'amusent! L'héritière descend calmement les marches de l'estrade et se met à marcher dans la foule...

PS:

Rien de passionnant se passait dans la forteresse noire outre les petits duels entre guerriers pour prouve qu’il avait plus de force que l’autre. Juste des mâles qui voulaient se montraient leur talent mais surtout, qui avait la plus grosse… Tari n’étant pas intéressée par ces petits guerriers sans intérêt, continuer ses petits entrainements en solitaire. L’hybride avait cessée de compte le nombre de mannequin, qu’elle avait réduit en cendres. La jeune femme était devenue très douée pour le maniement de ses armes de lance. Après de longues semaines, Tari avait même mélangé son don pour les petits poignards avec sa magie de lévitation pour que la vitesse des lames soit plus grande. Mais au final ses entrainements l’ennuyer et elle finissait ses journées à lire tout ce qu’elle trouvait. Au début simplement, ce qui concernait le continent noir et sur les anciens empereurs. Avec le temps, ses lectures s’élargissent énormément pour en venir sur les colonies de l’empire mais aussi sur le continent d’Enkidiev.

A chacune de ses lectures, Tari écrivait avec ses petites pattes de mouche ce qui lui semblait important à retenir sur telle île ou telle race. Toutes ses notes étaient sur des feuilles volantes mais au fur et à mesure des feuilles, elle créa un petit livret pour les mettre. Elle prit soin même de rajouter une carte ou des petits dessins pour expliquer quelque chose. Au final son petit livre livrait beaucoup de détail plus ou moins intéressant selon ce que l’on cherchait dedans. Entre les lectures et les entrainements, l’hybride ne voyait pas les jours passaient les uns après les autres. Malgré ses occupations intellectuelle et physique, elle et ses camarades attendaient avec impatience le jour ou ils allaient devenir enfin les chevaliers de l’empereur. On ne leur donnait jamais d’information sur quand allait lieu cet adoubement. Tari avait hâte surtout pour voir autre chose que les murs de son alvéole mais, aussi pour évacuer son surplus d’énergie qu’elle accumule et la faisait bouillonnait d’envie.

Un nouveau jour se levait sur le continent d’Irianeth et cette journée s’annonçait déjà bien longue et ennuyeuse. Tari avait déjà mis une tenue pour faire un peu d’exercice avec son épée longue qui était accrochée à sa hanche avec une lanière de cuire. Au même moment où elle allait se dirigeait vers la porte de son alvéole, quelqu’un frappa fort à celle-ci. L’hybride ouvrit la porte et se retrouva face à un soldat. Il raconta brièvement que l’adoubement allait commencer d’ici peu et qu’elle devait y aller tout de suite. Ne voulant pas être en retard à la cérémonie, elle enlève tous ses vêtements et met ceux qu’on lui avait donnés pour représenter l’ordre d’Irianeth. Mortellement séduisant. Quelques instants après, elle était prête pour voir l’empereur mais surtout pour devenir chevalier ! Tari parcourue le peu qu’il y a avait entre son alvéole et l’endroit ou se déroulera la cérémonie.

Lorsqu’elle y arriva l’endroit était déjà saturé. On remarquait de nombreux soldats mais, on voyait surtout sur une scène l’héritière de l’empereur. L’hybride ralenti et s’installa dans un petit coin légèrement reculé pour observer les arrivées mais surtout le déroulement de l’événement. Après de longues minutes la princesse impériale fit le silence et elle l’obtenu en très peu de temps. L’endroit était bondé, chaque personne était collée contre plusieurs autres. S’était une des raisons du pourquoi Tari était restée au fond. Caerys prit la parole d’une voix forte. Explication rapide et claire de ce qui allait se passe, ce qui plus beaucoup à l’hybride. Une fois qu’elle eut fini, Tari approcha de l’estrade comme demande par la princesse impériale et se mit en ligne. Elle était la toute dernière mais, cela ne la dérangeait pas. L’héritière de l’empereur fit une nouvelle fois une petite déclaration pour le premier de la ligne et ainsi de suite. Tari fut la dernière à passer devant Caerys.

- Aujourd'hui, je remplace l'empereur. Par les pouvoirs qui me sont conférés, je fais de toi, Tari, un chevalier d'Irianeth. Puisses-tu être fier de porter cette armure et cette épée. Félicitations.

A la seconde ou princesse impériale finit de parler la foule se mit à crier et à applaudir comme jamais. Tari aurait presque cru que la foule avait cessé de respirer jusqu’à la fin de l’adoubement. Les secondes d’après, la fête fut déclarée et un ras de marrer se jeta sur les boissons et la nourriture qui étaient disposées pour tout le monde. L’hybride se joignit à la fête, alors que des personnes qu’elle n’avait jamais vues ou de loin venait la félicité, le faisant trinqué à chaque fois. La nuit risquée d’être très longue…

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C’était un jour qu’elle n’oublierait certainement jamais. Un jour où une femme comme elle entra dans l’Ordre de Chevalerie de l’Empire d’Irianeth. On était trois femmes dans l’Ordre ce qui était passablement incroyable un peuple axé habituellement sur les hommes et les brutes sanguinaires.

La fierté emplissait les traits d’Heulyn d’Irianeth prenant place entre Naeryan et Tari. Les rayons du soleil dardaient dans la cour intérieure de la forteresse et, semblait-il, en ligne directe de l’estrade. La jeune femme avait troqué ses vêtements de cuir bruns et sa cape rapiécée pour de beaux atours de cuir noir, de métal – assez léger il fallait l’avouer – et d’une cape tout aussi de jais faisant ressortir sa longue chevelure rouge flamme. Pour une fois, Heulyn avait passé de longues minutes à défaire chaque nœud et enlever la moindre petite poussière de ses cheveux. Elle avait même poussé son courage pour les tremper et les laver en profondeur. Comme elle aimait le dire : « On ne vainquait pas ses peurs en s’en éloignant, mais bien en les affrontant ».

Ses longues oreilles effilées écoutèrent chaque bruit, chaque bruissement de tissu des spectateurs. Néanmoins, Heulyn ne se retournait pas pour autant. Bien trop fière, elle savait qu’ils l’observaient tous et se disaient bien comment une femme – voir trois – arriva à un poste aussi redoutable ? Ha ! Il fallait de la détermination et une petite dose de passion. Quelque chose manquant la plupart du temps à des gens du bas peuple. La Princesse impériale était vraiment magnifique, mais cela répugnait un peu Heulyn que l’Empereur ne les adoubait pas lui-même. N’étaient-ils rien pour lui ? Peut-être fut-elle superstitieuse ? Allait-on voir l’Ordre d’Irianeth être décimé par un peuple rebelle de l’Empire ? Des barbares du Nord ou bien ces géants dont elle n’avait jamais vraiment eu confiance.

Quoique malgré ses ressentiments, Heulyn était fière de voir la princesse parmi-eux. Une autre jeune femme qui, comme elle, fit des pieds et des mains pour devenir puissante et forte. Caerys était presque une idole pour Heulyn malgré qu’à quelque part, c’était aussi sa sœur. Mais non … Notre Hybride ne prenait nullement en compte ce fait. Elle ne se pensait pas princesse. Caerys arrivée à sa hauteur, elle fermait donc les yeux écoutant avec toute la force de ses oreilles les termes honorifiques employés par la princesse impériale. À la suite de cela, elle ouvrit les yeux et sans un seul sourire dans un sérieux et un sang-froid total fit une petite révérence de pur respect tout en prenant l’épée et le fourreau lui étant dû malgré qu'il lui sera difficile d'utiliser cette arme de part ses griffes.

Bientôt, les applaudissements firent rage dans la cour intérieure et Heulyn, maintenant appelée Chevalier Heulyn d’Irianeth, ne put pas s’empêcher de se tourner pour leur faire face. Elle était joyeuse, fière. Un rêve venait de se réaliser. Elle venait de prouver sa force à l’Empire en accédant à ce haut poste. Maintenant, il lui restait de prouver sa force aux colonies et à tout potentiel ennemi.

La fête commença bien avant que la totalité des nouveaux chevaliers descendirent entièrement de l’estrade. L’alcool coulait à flôt tout comme la musique jouait un rythme pouvant ressembler à de la musique heavy – ok, mais on peut bien rêver. ^^’ – Heulyn attachait la longue épée à sa ceinture. Elle alla rejoindre en même temps Tari.

- J’aurais bien voulu voir l’Empereur présent, mais bon … On ne peut pas tout avoir.

Avança-t-elle haussant les épaules de manière machinale. Elle ne laissa pas vraiment percevoir son malaise comme si cela allait devenir une poisse et leur coûter la vie à tous. Mais qui pouvait bien décimer l’Ordre de Chevalerie d’Irianeth voir tout l’Empire au complet ? Croisant les bras sur sa poitrine, Heulyn se mit subitement à réfléchir ayant l’air plus intimidante face à autrui. Les seuls ayant réussi, il y a bien des siècles, furent des humains d’un continent appelé Enkidiev. Des hommes fiers, déterminés et talentueux dans lesquels Heulyn puisa sa propre détermination et fierté pour devenir celle qu’elle est aujourd’hui.

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Une journée de plus qui s'annonçait sur le continent noir. Le soleil n'était pas levé mais la jeune hybride l'était elle depuis un moment déjà. Elle aimait le calme serein de la nuit, le silence qui emplissait ces instants, loin du bruit et du chahut qu'il régnait toujours dans la forteresse. Même la communauté était en pause à cette heur-là, lui offrant même un esprit libéré de cette contrainte qu'était de partager la télépathie collective. Elle ne tenait pas à rester enfermer davantage alors, quittant son alvéole, elle se rendit à la première fenêtre venu qu'elle ouvrit pour y prendre l'air. Déjà, elle grimpait sur le rebord d'un bond agile avant de se jeter dans le vide. Pas une seconde elle ne chuta, ses ailes s'étant déployées et la portant avec grâce dans le fond du ciel nocturne. Là, elle se sentait libre et vivante. Sans frontières ni limites.

Elle survola la forteresse et son enceinte, vérifiant que tout était en ordre, s'éloignant vers la plage sans prendre le risque de trop s'approcher des dragons. Puis, la forêt avant de revenir avec les premiers rayons du soleil. Ces derniers caressaient ses ailes avec une douce chaleur qu'elle apprécia même si son regard n'en montra rien. Toujours cette expression aussi hermétique qui ornait son visage. Elle pourrait sourire, elle savait le faire. Mais à quoi bon au final. On ne lui demandait pas d'être souriante, simplement d'être un bon soldat. Mieux, une excellent Chevalier de l'Ordre Noir. Un léger soupire lui échappa alors qu'elle se reposait sur la fenêtre l'ayant vu disparaitre plus d'une heure auparavant. Une fois refermée, elle reprit la direction de sa cellule, car ce n'était bien rien d'autre qu'une prison pour elle qui ne rêvait que de liberté. Avec le retour du jour, elle devait reprendre sa place et son rôle alors elle le ferait.

Elle avait fini de se préparer pour une journée normale d'entrainement intensif lorsque que le murmure de la collectivité l'atteignit. Un seul mot retint son attention. Adoubement. Puis on frappa à sa porte et un soldat lui annonça la nouvelle de vive voix. L'adoubement avait bien lieu aujourd'hui, il était temps de rejoindre ses frères et sœurs d'armes dans la cour intérieure pour la cérémonie officielle. Naeryan se changea tranquillement, enfilant cette tenue qu'on lui avait donné voici un moment sans l'autoriser à la porter. Cela faisait un drôle d'effet de se voir ainsi parer et elle ne savait pas trop si elle la mettrait souvent. Avec le temps, elle s'était habitué à ses anciennes tenues mais ce n'était pas la question du moment. Quittant son alvéole, ses armes accrochées à sa tenue, elle se rendit d'un pas égal dans la cour.

Il y avait déjà beaucoup de monde mais rien qui ne puisse l'inquiéter. Elle ne chercha pas à se frayer un chemin dans la foule, restant en retrait, observant les préparatifs et s'assurant que rien ne viendrait gâcher la fête. Enfin, fête, c'était un bien grand mot. Un instant, elle chercha l'Empereur du regard mais ne découvrit que sa fille. sa demi-soeur, l'héritière du trône. Ainsi, il ne faisait même pas l'effort de se déplacer en ce jour? Elle n'avait pas à juger mais cela ne l'empêchait pas de trouver son geste symbolique. Maintenant, elle avait simplement la certitude de ce qu'elle avait toujours su: une expérience n'a aucune valeur aux yeux de l'Empereur, qu'importe sa place sous ses ordres. Est-ce que cela l'étonnait? Non. Cela changeait-il quelque chose pour elle? pas plus. Simplement, un minimum de reconnaissance lui aurait paru normal.

- Vous êtes réunis ici pour célébrer l'adoubement tant attendu des futurs chevaliers noirs. Avant de commencer à célébrer et à fêter, je demanderais à tous les futurs chevaliers de s'avancer et de monter sur cette estrade et de faire une ligne horizontale.

La foule ouvrit le passage, laissant les différents chevaliers monter les uns après les autres sur l'estrade pour venir se mettre en ligne. Et l'adoubement commença.

- Aujourd'hui, je remplace l'empereur. Par les pouvoirs qui me sont conférés, je fais de toi, Naeryan, un chevalier d'Irianeth. Puisses-tu être fière de porter cette armure et cette épée. Félicitations.

Une clameur dans la foule, une légère révérence de sa part pour la fille de l’Empereur et elle attendit que chacun fut nommé à son tour, silencieuse et le visage imperturbable. Ce n'était pas comme si elle ne s'attendait pas à devenir Chevalier. Sa vie entière n'avait été consacrée qu'à ça alors. chaque Chevalier réagissait à sa manière, saluant la foule, souriant, partageant la liesse générale qui montait. Pourtant, ce jour n'avait rien de particulier aux yeux de l'hybride. Ce n'était qu'une manifestation pour mettre au clair des choses que tout le monde savait. Un jeu de cour, rien de plus. Certes, son avis était peut-être faussé mais c'était tout ce qu'elle voyait.

- Ainsi, en cette journée se termine votre dernière journée de temps libre. Profitez bien des festivités, chevaliers! Et honorez votre titre!

Cette phrase lui tira une esquisse de sourire las. Leur dernière journée de temps libre, hein? Comme s'il en avait jamais déjà eu. En même temps, elle était princesse, elle ne pouvait pas savoir. Elle ne partageait pas leur vie, chacun ayant ses propres devoirs. Enfin, si cela faisait plaisir aux gens de la Forteresse de penser ça, pourquoi les priver de leurs rêves. Descendant de l'estrade, Naeryan ne chercha pas spécialement à se mêler à la foule. Si une attaque survenait maintenant, ils seraient vulnérables car tous regroupés au même endroit. Oui, il n'y avait aucune raison que cela arrive mais elle n'était pas Chevalier pour rien. Son devoir avant tout. Et puis, elle ne savait pas s'amuser, elle n'avait jamais eu l'occasion de le faire et on ne lui avait pas apprit non plus.

La jeune femme vint saisir un verre de boisson non alcoolisée parfumée aux fruits alors que de nombreuses personnes venaient les féliciter. Esclaves, écuyers, élèves, sorciers... A croire qu'il s'agissait du plus grand évènement de tous les temps alors que de son point de vue, ce n'était que la suite logique de sa vie. la prochaine étape serait la guerre. Sinon, pourquoi formé un corps d'élite si le but était de ne pas s'en servir? Sans engager la conversation, elle restait présente et plutôt ouverte, le visage un peu moins dur qu'à l'ordinaire. Si quelqu'un voulait lui parler, il pourrait. Aujourd'hui, elle ferait l'effort de se montrer agréable et sociable. C'était le minimum.

Un matin comme les autres, rien de spécial. Pas de rêve étrange, pas d'ecchymose ni d'inconnu. Une journée ordinaire à première vu. La vue sur le soleil levant, un ciel sans nuage. Un autre jour sans nuage, sec. Pensant que la journée serait comme n'importe quelle autre, Immehur mangea simplement son repas de viandes crues et de poisson avec un verre d'eau. Ensuite, il se vêtu comme il le faisait quotidiennement avant d'aller sur le balcon réveiller son énorme colocataire. Le dragon bailla dans un grognement sourd avant de comprendre qu'il était le temps de se lever. S'étirant comme un chat, le lézard ailé s'envola ensuite sur l'ordre de son maître pour aller se nourrir. S'en suivit une courte session dans les bains de la forteresse et le retour au balcon.

Avec la pseudo-routine effectué, la vie avait eut le temps de se mettre en branle dans la forteresse Noir d'Irianeth. Bien qu'il faisait face à la mer de son balcon, Immehur pouvait voir qu'il y avait beaucoup d'insecte qui s'affairaient ici et là. Ne s'étant pas encore attardé au cliquetis de la collectivité de la journée, il décida qu'il pourrait en tiré des informations sur la situation. Se concentrant, il entendit surtout les ordres des surveillants, les questions frénétiques des serviteurs. À travers tout le chahut, il pu cependant discerné ce qu'il voulait. Au milieu des cliques et des claques, il comprit les mots "Adoubement" et "Chevalier". Il n'avait besoin de rien d'autre. C'est donc aujourd'hui? pensa-t-il. Abandonnant tout ses plan de la journée (quels plans?), le Commandant Suprême retourna vivement à son armoire, là où il rangeait ses vêtements. Par respect pour l'Impériauté, il serait le plus propre possible.

Devant lui, du pourpre, du indigo, du noir. Cuir et soie, certain morceaux avec des ajouts métallique, mais rarement. Quelque chose de "chic", qu'il ne met pas tous les jours... pratiquement impossible. Il pouvait aussi bien y aller tout nu. Non, il devait bien y avoir quelque chose.... Ou pas. Découragé, l'hybride alla au balcon et se concentra à nouveau sur la Collectivité pour avoir une idée de l'heure où ça allait commencer... Apparemment au courant de l'après midi. Bien, un peu de temps pour... non. Pas de temps. Possibilité de lavé des vêtements seulement. Soupirant, il sortit de sa chambre en trombe, se dirigeant rapidement vers les alcôves ouvrières.

Les ouvriers était visiblement occupé, une véritable fourmilière. Heureusement, la position de l'homme au sein de l'Empire lui valu l'attention d'une surveillante. Elle s'enquit rapidement de ce que voulait le blondinet. Sèchement, il lui donna ses bottes, ses pantalons les moins usés et son manteau. La tâche était de tout nettoyer et presque remettre à neuf pour le soir même. La femelle fut d'abord réticente, mais elle ne pouvait pas refusé un ordre du fils de Mercator à moins que cela soit contraire à un ordre donné par un membre de la famille Impériale. Elle accepta donc et donna le tout à des passantes qui se dirigèrent dès l'or vers la bonne alcôve pour le travail à faire. L’aînée dit ensuite en quelques claquements qu'elle ferait porter ses vêtements à ses quartiers. Satisfait, le géant quitta l'endroit et retourna chez lui, au balcon.

Sur la terrasse immense, labourée à mainte reprise par Nefereth, quelque chose vint à l'esprit du guerrier. Le dragon aussi devait être propre. Sifflant soudainement de manière aussi stridente que possible, il regarda le ciel. Après quelques minutes, la silhouette noire apparu. S'écartant pour laisser de la place à la créature, Immehur regarda l'approche. Lorsque sa monture fut à ses côtés, il l'inspecta. Ses griffes et ses crocs étaient salis de sang, de terre et d'autre on ne sait quoi. Des morceaux de repas étaient encore coincés dans sa gueule. Pas question que le grand homme s'en occupe lui-même. Il obtiendrait tout les soins nécessaire au Nord, là où les Seccyeth étaient basés. Envoyant son dragon à cet endroit précis, il se retourna juste à temps pour voir un serviteur déposé un pile de vêtement sur sa table.

- Déjà? demanda-t-il incrédule.

Aucune réponse, le Tanieth disparaît dans le couloir. S'approchant doucement, il observa les vêtements. Cela ne venait pas de sa garde-robe et pourtant cela semblait à sa taille. Un inscription accompagne le tout.

Citation :

Mon fils,
Je sais que tu partage ma haine de l'Ordre des Chevalier d'Irianeth. Cependant, pour notre bien à tous, le Commandant Suprême se doit de se présenter à la cérémonie. Voici donc des vêtements que je t'avais fait préparé en attente de ce jour, j'espère que cela est de ton goût et que tu le portera fièrement ce soir.
Mercator, Sorcier Noir

Légèrement intéressé, il laissa tombé le bout de papier et tourna d'avantage son attention sur les habits. D'abord, une tunique en soie épaisse noire rehaussée de cuir rouge sur les épaule et le col ainsi que le long des côtes, le cuir lui-même rehaussé par des marquage teint indigo. Ensuite, un pantalon de cuir rouge, marqué tout comme la tunique avec de l'indigo, ceint à la taille avec une large ceinture de cuir noir, la boucle argenté et brillante. Avec cela, une pair de botte en cuir renforcé d'acier, exactement comme le anciennes, seulement plus propre et avec les couleurs légèrement différentes et une boucle en argent. Pour les bras, des brassard du même cuir que le reste, bardé d'argent tout comme la ceinture et les bottes. Une fois le tout revêtu, c'était... parfait.

Tout beau tout propre, Immehur envoya un message à travers la Collectivité pour s'enquérir de l'état de sa monture. La réponse fut brève, mais insatisfaisante. Il ne serait jamais prêt à temps. Tant pis. Afin de réduire le temps totale que cela prendrait, l'hybride décida de commencer à marché vers le territoire du troupeau, là où les Seccyeth s'occupait de Nefereth.

***

Encore deux heures plus tard, trop tard, l'énorme dragon mâle fut prêt. Ses écailles noires absorbait toute lumières sans discrimination. Ses serres était presque étincellentes et ses crocs blanchit donné l'impression des glacier froid du Grand Nord. On l'avait même équipé de pièces d'armure géante fait du même cuir que les habits de son monteur. Un autre cadeau de Mercator surement. Enfin, peu importait, car le demi-elfe et le dragon était fin prêts. Grimpant sur le dos scellé de Nefereth, Immehur lui ordonna de décoller, direction la cour intérieur de la forteresse. Le jour était déjà avancé, ce serait un arrivé bien juste.

***

Il y avait foule dans la cour, surtout des Tanieth, quelques hybrides, ceux-ci surtout futur chevalier et enfant. Un nombre tout de même raisonnable de lézards et de rapaces. Des Seccyeth aussi, très peu, surtout des monteur de femelles. Sur la scène, la Princesse, pas d'Empereur ni même d'Impératrice. Humpf... même l'Empereur n'a que peu d'affection pour son cher Ordre Noir... pensa l'hybride, la tête dans les nuage.

- Il est temps d'entrer en scène, Nefereth ! lança-t-il en y ajoutant un sifflement puissant.

Tout de suite, le dragon rugit et plongea, ramenant ses ailes contre lui. Le premier cri de la bête n'alarma apparemment personnes, ceux-ci trop occupé et trop bas. Le second serait pourtant bien plus sonore, car il arriverait à basse altitude... là ! Alors que le Lotakieth ouvrait ses ailes pour survoler la cour, il rugit, faisait trembler la scène et probablement une partie des spectateurs. Il fit demi-tour un peu plus loin avant de repasser plus lentement et de finalement s'immobilisé au dessus de la scène. Il n'y avait clairement pas de place pour lui, mais son cavalier descendit là. La bête reprit de l'altitude et alla plutôt se perché sur les murs, observant curieusement le déroulement de la cérémonie.

Le soldat qui venait de descendre du reptile se recoiffé d'un coup de main et observa l'assemblé un brin mécontente. Levant les bras pour les calmé il s'exclama haut et fort pour s'excuser.

- Pardonnez cette entrée théâtrale et ma fois... latente. Je n'ai malheureusement aucune excuse à vous fournir. Sur ce, je me tais, dit-il avec une révérence à la foule avant de se tourner un moment vers la princesse. Majesté... une autre révérence, plus courte.

Immehur se dirigea ensuite vers le fond de la scène, s'adossant sur le côté. Comptant les beaux jeunes gens en habits de l'ordre, il s'exclama intérieurement. N'est-il pas sensé y en avoir sept? Et mon échec de frère n'est-il pas sensé être là? N'y apportant pas plus de réflexion, il ferma les yeux un instant, considérant qu'il n'avait pas besoin d'être attentif. Il fut réveiller par un tonnerre d'applaudissement qu'il rejoint sans trop de manière. Il était surtout heureux que tout soit fini, c'était d'ailleurs l'heure de la fête. Ignorant les nouveaux Chevalier et tous les autres, il repéra la princesse Caerys au loin et alla à sa rencontre.

- Je tenais à m'excuser personnellement à vous, majesté, d'avoir interrompue la cérémonie le temps de mon arrivée... Je veillerai à ce que cela ne se réitère pas lors de la prochaine...

Sur le moment, un Tanieth de la classe ouvrière passa avec un plateau sur lequel des verres était posé. Grâce à son nez fin, le guerrier devina qu'ils contenaient du vin. Immédiatement il s'empara de deux contenant et en tendit un à la jeune femme avant de se retourner vers tout la foule.

- Votre attention je vous pris ! Votre attention ! J'aimerais porter un toast, au Chevalier d'Irianeth. Puisse leur prouesse dans la guerre à venir leur offrir le droit à un repos bien mérité lorsque victoire sera nôtre ! Pour l'Empereur !cria-t-il avant de se tourner vers la princesse. Et pour vous, ma Dame, lâcha-t-il avant de boire à sa propre coupe.

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La journée s'était annoncée plutôt banale, en ce début de matinée. Dans son alcôve, le saurien s'était levé avant même les première lueurs du soleil faiblard qui éclairait l'île d'Irianeth. Il ne dormait jamais vraiment bien longtemps en réalité, ayant besoin de moins de sommeil que les autres races de l'île, donc il avait parfaitement l'habitude d'arpenter une forteresse désertée de ses habitants. Le calme de la nuit lui convenait très bien, il n'avait pas ainsi à se frayer un chemin dans la grande fourmilière qu'était les galeries du palais. Ce matin ci, comme rien ne paraissait différend de d'habitude, le saurien s'était équipé pour un entrainement. Délaissant comme à son habitude les vêtements humains ou une quelconque armure, il passa juste la sangle du fourreau de son cimeterre dans le dos, et y rangea l'arme.

Déambulant dans les galeries de la forteresse, et appréciant le silence qui y régnait, seulement perturbé par le lourd bruit de ses pas, le saurien se perdit un peu dans ses pensées. Plusieurs interrogations se bousculaient dans sa tête. Il commençait à trouver le temps long, et se demandait bien donc quand l'Empereur les appelleraient vraiment à son service...et aussi, quels seraient leurs premiéres tâches. S'ils seraient encore confinés sur l'île, s'ils auraient leurs écuyers de suite...A ce qu'il avait entendu dire, il n'y en avait que peu, même pas assez. Voilà qui était assez problématique. Il sortit de ses réflexions quand il atteignit l'extérieur de la forteresse. L'air d'Irianeth était lourd, mais toujours bien plus agréable que celui contenu dans les galeries. Après une bonne inspiration, il se dirigea vers la plage, choisissant de s’entraîner là bas, pour une fois.

Prenant son temps pour rejoindre la côte, le soleil se leva peu à peu. Il mit un petit temps à trouver un endroit non infesté de dragon. Bien qu'il n'ait pas peur de ces..."cousins" éloignés, le saurien ne voulaient pas être gêné par un dragon curieux. Il n'eut de toute façon guère le temps de commencer à s’entraîner. N'étant pas lié à la collectivité comme les insectes, il ne reçut le message l'avertissant de l'adoubement que par télépathie. S'arrêtant ou il se trouvait, le long de la mer, il se retourna vers la forteresse. Enfin, l'adoubement allait commencer ? Écoutant les échanges télépathiques, il comprit que tout le monde devait se réunir dans la cour d'entrainement. Ni une ni deux, il rengaina sa lourde lame et se mit en route, quittant à regret les plaines pour les galeries, de nouveau. La cour d'entrainement était bondé. Serviteurs, futurs écuyers, élèves, soldats, membres des plus hauts cercle impérial...Silvas et ses deux mètres de haut dépassait cette petite assemblée, n'ayant aucun mal à ouvrir un chemin, les gens s'écartant sur son passage.

Une estrade avait été montée pour l'occasion. Se plaçant au coté des autres membres de l'ordre des chevaliers, le saurien croisa les bras pour observer. L'empereur n'était pas là -Son armée valait-elle si peu que ça à ses yeux...? - mais la princesse héritière, qu'il avait déjà croisée en forêt, prenait sa place, semblait-il. Elle annonça à haute voix la raison de leur venue, confirmant le déroulement de l'adoubement. Le saurien resta de marbre, sifflant légèrement. Ce n'était pas une voie qu'il avait vraiment choisie, mais il était quand même content d'en terminer avec cet apprentissage, que cela aboutisse enfin à quelque chose. Les chevaliers furent appelés un par un, et Silvas attendit son tour. Quand ce fut le cas, il sortit des rangs pour monter sur l'estrade, faisant craquer légèrement les marches. Il salua la princesse, et posa ses yeux sur l'épée de l'ordre, ainsi que l'armure. Toutes deux avait été adaptée à sa taille, et tant mieux. L'épée était du coup plutôt longue, et l'armure, robuste. Il savait depuis longtemps qu'il devrait porter ce genre de protection humaine, et il espérait simplement que cela ne le générait pas dans ses mouvements.

- Aujourd'hui, je remplace l'empereur. Par les pouvoirs qui me sont conférés, je fais de toi, Silvas, un chevalier d'Irianeth. Puisses-tu être fier de porter cette armure et cette épée. Félicitations.

Il s'inclina respectueusement, gardant un visage impassible. Les applaudissement résonnèrent, tandis qu'il récupérait l'épée, passant la sangle à sa taille. Il n'était pas vraiment sûr de se servir de cette arme qui ne lui permettait pas de profiter de toute sa force, comme celle actuelle, mais il comptait bien respecter l'étiquette en la portant. Descendant de l'estrade, il eu un bref sourire en entendant la princesse leur annoncer qu'il avait encore une journée de temps libre. Voilà qu'ils passeraient bientôt à l'action ? Intéressant. Le saurien rejoignit donc la foule. Quelques personnes venaient le féliciter, il les remercia d'un hochement de tête. Il n'était pas un grand fan de ce genre de festivités, préférant largement celles de son pays natal...Qui étaient dans un style plutôt différend. Restant dans la cour mais pas au cœur de la fête non plus, il récupéra une coupe d'un alcool humain, avant de s'appuyer sur une des colonnes, regardant la foule festoyer. Il n'était pas asocial, loin de là, et parlerait à quiconque viendrait le voir. Mais tant d'agitation...Très peu pour lui.

En parlant d'agitation, un cri glaça bientôt l'assemblée. Enfin, une partie de l'assemblée. Quand le dragon du seccyeth s'approcha de la cour, Silvas se redressa pour y jeter un coup d’œil, imperturbable. Les dragons ne l'effrayait pas, il les trouvaient même assez fascinant. Leurs natures étaient assez proches, dans un certains sens. Se moquant bien des serviteurs effrayés à coté, il observa le cavalier de la bête atterrir et proclamer ses vœux pour le rang des chevaliers. L'homme lui disait quelque chose...Oui, ce n'était pas le commandant des forces d'Irianeth ? Il lui semblait l'avoir déjà vu de loin. Oui, c'est ça.

Tandis que la foule reprenait les festivités, le saurien vida sa coupe et émit un léger sifflement s'y méprenant à un soupir. Les nombreuses personnes qui voulaient le féliciter en avait terminé, il pourrait peut être bénéficier d'un peu de tranquillité.

Nombre de messages : 249 Points : 523 Date d'inscription : 05/05/2009

C’était une aube aux étoiles particulièrement perçantes. De nature, Sangre ne se serait pas dit matinal, il aimait bien fêter et veiller tard et le sommeil qu’il s’offrait par la suite lui était des plus favorable. Néanmoins, chaque matin, il tenait à se lever aux aurores afin d’assister au spectacle que l’astre du jour offrait à l’océan. Profiter d’un phénomène d’une telle beauté n’était peut-être pas très virile, mais il fallait bien que sa poésie elfique s’exprime quelque part... Et pour joindre l’utile à l’agréable, il se baignait dans l’eau salée et glacée de l’océan, fortifiant ses muscles et s’assurant un éveil complet pour la journée à venir.

Quittant son alvéole, l’elfe aux cheveux d’ébène s’activait à sa routine matinal en repoussant les minces draps de son lit. Il n’avait pas besoin de beaucoup d'épaisseurs pour le garder au chaud vu son aptitude particulière a augmenter sa température corporelle afin qu’il s’acclimate partout. Emportant avec lui quelques morceaux de vêtements dont il se vêtirait suite à sa baignade, il quitta l’alvéole en portant seulement un pantalon d’un tissu lui aussi très léger. Quittant la forteresse en direction des plages, il voyait tranquillement la lueur rouge annonciatrice du soleil lacéré l’horizon noir. L’océan était plutôt calme aujourd’hui, mais cela ne sembla nullement déranger l’étendue d’eau qui séparait les deux continent en guerres lorsque Sangre perça sa surface en entamant quelques longeures.

Le ciel était déjà bien éclaircie lorsque le futur chevalier noir quitta finalement l’eau. Il se laissa sécher un bon moment sur la berge, appréciant grandement comment les rayons du soleil jouaient sur sa peau. Seuls quelques nuages inopportuns dérangèrent vaguement sa matinée sans que Sangre ne leur en gardèrent remord. Il se releva et secoua le sable et le sel qui avaient collé à son corps afin d’enfiler ses vêtements soigneusement propres grâces aux servantes et esclaves de l’empire noir. Il repris son chemin en direction de la forteresse, se questionnant quand à l’occupation du reste de sa journée.

Il n’eut pas à se questionner très longtemps, à peine avait-il franchit le seuil et commencé à déambuler dans les couloirs qu’un tanieth le rattrapa et commença à lui expliquer dans sa langue affreuse que l’adoubement aurait lieu le jour même. Il était donc convoqué un peu plus tard dans la cour de la forteresse. N’ayant pas grand chose à faire de sa journée, il s’y rendit d’avance et donna un coup de main aux derniers préparatifs. La cour commença à se remplir et les chevaliers se réunirent en rangs devant l’estrade. Ils eurent très peu de temps avant la début de la cérémonie pour parler entre eux... Ou du moins pour l’elfe cela se résumait-il à observer en détail ses soeurs d’armes. Il trouvait toujours avec autant d’étonnement comment ces jeunes filles avec qui il avait grandis s’étaient métamorphoser en de délicieuses jeunes femmes. Délicieuses certes, mais dangereuses avant tout. Leur charme était l’une de leurs armes et elles prenait bien soin de s’en servir. Au plus grand plaisir de Sangre qui leur rendait la pareille de ses coups d’oeils déplacé et ses sourires enjôleurs aux bâtardes, mais non moins jolies, de l’empereur.

Finalement la princesse se présenta sur l’estrade, elle était le seul membre de la famille royale à se présenté à la cérémonie. Le futur chevalier noir ne releva pas cette marque, la hiérarchie ayant bien peu d’importance quant à lui, c’était chose qui était si aisément renversée. Sangre vouait son allégeance à Irianeth, un point c’est tout. Elle leur demanda de s’aligner sur l’estrade et ils s’exécutèrent. L’elfe fut le premier à être apelé, et ainsi il s’avança.

- Aujourd'hui, je remplace l'empereur. Par les pouvoirs qui me sont conférés, je fais de toi, Sangre, un chevalier d'Irianeth. Puisses-tu être fier de porter cette armure et cette épée. Félicitations.

Prenant entre ses mains ce qui lui était tendu, il esquissa un sourire charmeur à la princesse en effectuant sa révérence. Il réintégra ensuite le rang ou les autres chevaliers furent nommées un après l’autre selon la même formule. Une fois cela fait, la princesse déclara ironiquement qu’ils se devaient de profiter de leur dernière journée de temps libre. Ironique oui, comme si la guerre commençait dès le lendemain !

Néanmoins Sangre s’exécuta et parti profiter des festivités. Alcool et jolies dames étit présente. Immehur et Nefereth firent une entrée remarqué, ce qui n’étonna nullement Sangre, il n’y avait que les Alphas pour s’enfler la tête d’une telle façon. Discutant par-ci par-là, il reçu quelques félicitations et se décida à rejoindre Heulyn et Tari qui discutaient entres-elles. Évidemment que Sangre allait rejoindre les demoiselles quelle question ! Il remarqua tout de même Silvas du coin de l’oeil , adossé contre un mur. Naeryan quant à elle était quelque part dans la foule. Sangre savait qu’elle n’était pas du genre à abordé les gens, néanmoins elle semblait se montrer amicale avec ceux qui la rejoignait.

- Mes soeurs, vous êtes de plus en plus ravisante. J’ai grande hâte de vous voir dans cette armure... Ou sans...

Après ce dernier commentaire tout à fait de son genre, il éclata d’un rire franc, ses soeurs s’étaient surement habituées à la longue à cette drague amicale dont il ne pouvait se passer. Néanmoin, il conclu en l’un de ses clins d’oeil bien à lui.

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That don't impress me much

Mais quel « m’as-tu vu » celui-là ? Oui, ce cher … Immehur si elle se rappelait bien le nom de cet arrogant. Heulyn le connaissait mieux sous le titre de Chef des armées soit un cran au-dessous d’elle dorénavant. Cette seule pensée fit apparaître un sourire en coin à son visage lors de l’arrivée flamboyante du dragon mâle et de l’homme. Haha ! Cela alimentait un peu plus sa fierté en cette journée magique alors qu’elle devenait mieux … Mieux qu’elle ne l’ait jamais été auparavant. Après tous ses efforts, elle méritait bien ce réconfort. Puis, ne pouvant être pile à l’heure, Immheur tâchait de se racheter par des excuses dignes des pires saltimbanques de l’histoire entière d’Irianeth.

Auprès de Tari, notre chevalier ne put pas s’empêcher un rire … Un fou rire durant plusieurs secondes même. Évidemment, elle ne rigola pas à gorge déployée ni rien … Certes, sa sœur d’armes a pu assister visiblement aux moqueries envoyées directement à Immehur. Toutefois, ce dernier n’en saurait que trop rien. Levant les yeux au ciel, Heulyn avait continué son observation du Chef des armées. Maintenant, il souhaitait tâcher faire bonne figure auprès de la princesse. Elle aimerait tant le voir se faire rabrouer … Oh ! Cette journée serait tout simplement parfaite alors.

Puis, elle vit venir Sangre. Le bel Elfe charmeur et séducteur depuis … Un peu trop longtemps maintenant. Oh ! Il pouvait bien tenter quelque chose, mais depuis ses 14 ans maintenant – depuis qu’elle avait gagné en confiance – Heulyn avait aimé appuyer fermement sur le pied du dragueur lorsque sa tête se mettait à enfler autant que celle d’Immehur. Ok, maintenant elle ne provoquait plus d’immaturité aussi tangible … Préférant jouer le jeu tout simplement. Puis bon … Sangre était beau. Un bel Elfe tentant parfois notre jeune femme lorsqu’elle l’avait décidé ainsi. Puis, il avait tout pour plaire surtout une jeune future Écuyer plein d’optimisme pour un jour le marier même ? Heulyn allait franchement devoir la mettre en garde celle-là contre sa naïveté.

- Sangre … N’essaie pas tes petits trucs avec moi. Tu te rappelles tes pieds ? Puis, nous avons nos armures sur nous à ce que tu vois … Pas question de te laisser nous observer entièrement … Nues.

Sourie-t-elle malicieusement d’une espièglerie palpable ce qui amena ses traits à moins se durcir, à être même beaux et élégants malgré sa constitution insecte, forte et brusque. Elle jouait le jeu tâchant provocation après provocation pour vérifier comment il réagirait. Passant doucement et d’un geste plutôt élégant même sa chevelure vers l’arrière, elle leva les yeux tout comme appuya un coup du menton vers le Chef des armées discutant toujours en compagnie de la princesse. Elle s’avança vers son frère d’armes et ajouta quelques autres mots. Évidemment, elle appréciait Sangre quand même … Quand il ne jouait pas au pervers et si oui, lorsqu’elle le désirait aussi. Pas avant.

- J’avoue qu’il a fait une entrée remarquée comme toujours. Peut-être veut-il nous enlever toute crédibilité pour garder le poste le plus haut dans l’armée. Ça m’agace. Je n’ai pas travaillé aussi fort pour me faire mettre de côté par cet impertinent.

Avait-elle changé un peu le ton retournant dans le sérieux au fur et à mesure que sa voix se laissait entendre. Au départ, elle fut plutôt joyeuse et avenante, mais la honte d’être toujours ramenée à plus faible pour être une femme la mettait en rogne … Surtout lorsqu’un homme se payait leur tête en arrivant en retard. Enfin, c’était ce qu’elle croyait. Ses longues oreilles s’étaient penchées vers l’arrière ne pouvant jamais cacher ses émotions et, un plateau passant, la jeune femme attrapa une boisson : quelque chose de fort pour oublier l’autre.

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L'empereur noir n'est pas présent pour des raisons précises. Celui-ci est prit ailleurs et pour des raisons qui lui sont propres. Personne ne semble comprendre ici. La tension de son absence est palpable. Les yeux rouges de la princesse se promenaient sur tout le monde, sans aucune gêne. Elle les dévisageait, tous autant qu'ils étaient. Caerys se fichait de ce que les gens disaient d'elle ou même pensaient. Pour les bonnes raisons qu'elle deviendrait certainement la prochaine grande autorité ici et que les gens ont intérêts de faire attention à leur langue. Les langues fourchues verront leurs têtes tombées sur le sol. La princesse héritière avait remarqué le regard ainsi que le sourire de ce chevalier. Comment s'appelait-il déjà... Ah oui, Sangre. On le connaissait surtout pour ses exploits de séduction. Mais ici, la séductrice principale, c'est elle. Ses longs cheveux noir corbeau flottent sur ses hanches, ondulés. Ses pas se font légers, plus elle s'avance dans la foule. Ses yeux rubescents semblent chercher quelqu'un en particulier mais cette personne n'est toutefois pas présente. L'entrée fracassante d'Immehur avait assombrit l'humeur de la belle qui s'était reculée de toute activité. Elle avait attrapé une coupe d'argent sur son chemin, apporté par une esclave et elle la bu d'un seul trait. Le liquide brûla une ou deux secondes sa gorge pour finalement finir son trajet le long de cette course jusqu'à son estomac. Fermant les paupières quelques secondes, la princesse Tanieth prît une profonde respiration avant d'ouvrir les yeux et de se retourner vers une chevalière au loin. Elle savait bien que son père avait eu des rejetons pour essayer de faire la meilleure armée qui soit. Toutefois, la jeune femme n'est pas parfaitement d'accord avec certains de ses bâtards. Ces rejetons ne sont rien pour elle. Du moins, jusqu'à preuve du contraire. Elle n'en a jamais rencontré personnellement un alors à quoi cela peut-il servir d'avoir une quelconque pensée positive pour eux? Puis, une voix masculine, profonde et même voir caverneuse tira la princesse de ses sombres pensées lunatiques. Caerys fit volteface lentement et fit face au commandant suprême.

- Je tenais à m'excuser personnellement à vous, majesté, d'avoir interrompue la cérémonie le temps de mon arrivée... Je veillerai à ce que cela ne se réitère pas lors de la prochaine...

Un silence de mort plombait l'ambiance entre le seccyeth et la princesse héritière. Le regard sombre de la jeune femme regardait les yeux de cet homme grand et fort qui se dressait devant elle. Sans dire un mot, elle réfléchissait à vive allure. Immehur la dominait par la force physique. Mais pour sa part, elle arrivait à le dominer avec l'intelligence et l'agilité. Malgré l'absence de magie qui aurait pu l'aider, l'héritière est pleine de ressources et elle ne cessera jamais d'être arrogante. Elle saît ses forces, ses faiblesses et elle ne se laisse pas marcher sur les pieds. Par qui que ce soit. Sauf peut-être ses parents puisque ce sont les deux seules personnes qui ont une véritable autorité sur elle pour le moment. Mais une fois que la belle montera sur le trône... Qui aura une autorité sur sa personne? Plus personne! Puis, le commandant fît preuve de galanterie en lui tendant un verre. L'héritière le prit sans dire un mot puis, Immehur se retourna vers les autres et fît son petit numéro du moment. Ce fût lorsqu'il se retourna vers elle pour proclamer quelques mots personnels qu'elle cacha un mince sourire derrière son verre. Celui-ci n'était visible pour personne, pas même l'homme qui se tenait en face d'elle.

- Vous devrez effectuer plus que de belles paroles pour vous rattrapez de cette effronterie, Commandant.

Et ce ton était remplit d'ironie mais aussi une once de menace. Il fallait mieux tout prendre au sérieux avec elle. On ne sait jamais lorsque l'héritière vous menace directement ou si ce n'est que du sarcasme. Buvant une nouvelle gorgée, elle se retourna vers deux ou trois personnes. L'absence de l'empereur était pesante. Même voir totalement suffocante. L'esprit de la jeune femme s'embrouillait et soudainement, dans un excès de colère, elle serra la main et sa coupe éclata entre ses mains. Des bris de verre se logea dans la paume de sa main mais aucun signe de douleur sur son visage. La princesse héritière retira lentement les débris de verre calmement. Le sang s'écoula de plusieurs gouttes vermeilles sur le sol et elle déchira brutalement un morceau de vêtement d'un esclave qui passait par là afin de pouvoir bander cette blessure. Son visage était assombrit par la colère. Son père ne daignait même pas de se présenter en une journée importante pour ses chevaliers. Même pas sa mère. Prenant une grande inspiration, elle passa sa main indemne dans ses longs cheveux de jais.

- L'empereur ignore ce que son absence misérable aura des effets assez désastreux..., siffla-t-elle entre ses dents.

Et elle avait sifflé ses paroles avec colère.

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La noirceur entourait le continent d'Irianeth, la plus part des êtres vivants de l'endroit avait surement déjà regagné leurs quartiers. Une ombre pouvait se décrire au sommet de la falaise qui parcourrais une partie de la côte, assis seul dans le noir Kahir fixait l'horizon perdu dans ses propres pensées. Le jeune hybride n'avait pas dormis depuis quelque jours et ça commençais a paraitre sur son pale visage, il ne savait pas si c'était la nervosité ou quelque chose de plus grave car l'heure de son adoubement approchait et il venait d'apprendre que son grand frère serait présent à la cérémonie. Un débat constant se déroulait dans la tête du jeune chevalier, les positions allant de la simple humiliation à la vengeance sanglante Kahir ne savait que faire de cette situation qui le tenait a cran depuis une semaine déjà. Poussant un long soupire il se leva ses talons la seul chose le séparant du vide et de l'océan puis après avoir ouvert les bras il se laissa tomber dans le vide les yeux fermé. Sa tête fini par se vider lors de sa descente laissant place a l'adrénaline de la chute puis au toucher glacial de l'eau. Il se laissa glisser dans les profondeur pour ensuite se redresser et refaire surface, le soleil commençait a percé l'horizon il devait aller se préparé pour la cérémonie. Il utilisa son pouvoir pour se téléporté en haut de la falaise puis se dirigea lentement vers ses quartiers.

Son armure l'attendait prêt a être enfiler, d'une propreté presque parfaite l'hybride pouvait y voir son reflet. Il restait planté là au beau milieu de sa chambre a fixé un fantôme de lui même une personne qu'il avait été forcé de devenir, un devoir et une responsabilité qu'il ne voulait pas s'apprêtait a lui être donner mais comme un animale que les années auraient soumis il allait le faire docilement en silence pour sa propre survie et peut être l'idée d'une vengeance futur envers ceux qui l'avait condamné a cette cage noir au barreau gorgé de haine et de sang. Il commença a revêtir l'accoutrement de chevalier, une pièce a la fois comme il l'avait fait des centaines de fois avant mais cette fois avec dans la tête l'idée qu'il avait accomplis quelque chose. Une fois se rituel complété il entama sa marche vers la cérémonie avec la ferme intention de ne pas y assisté du moins pas pour le moment.

La cours d'entrainement commençait déjà se remplir de gens en tout genre quand le jeune hybride s'y présenta, sorcier, Seccyeth et écuyer tous des gens qu'il n'avait jamais vraiment voulu connaitre se ressemblait pour célébré l'adoubement de ceux qui allait changer la face d'Irianeth ou du moins c'est se que l'empereur pensait. Kahir utilisa son pouvoir de téléportation pour aller se positionner sur un toit surplombant la cour intérieur et la cérémonie. Il s'appuya ensuite sur une tour en silence pour regardé cette adoubement a laquelle il était sensé être présent. Le début de la cérémonie se déroula un peu comme il l'avait pensé des discours stupides et ennuyant suivi d'un serment sans implication, son absence avait surement été remarquer a voir le visage nerveux des quelques assistants en sueur qui devait déjà voir fait l'allez retour jusqu'a ses quartier une trentaine de fois. Mais élas même en son absence le spectacle devait continuer, le visage un peu désemparé de certain de ses compatriote suffit a le faire rigolé un peu, ils n'étaient pas tous fait pour être des bêtes de foules. Une fois l'introduction terminer la fête commença promptement avant de se faire interrompre par nul autre que son idiot de frère. L'hybride savait déjà a quel point Immehur était mégalomane mais de là a interrompre la fête avec son dragon alors là bravo ! Suite a cette interruption Kahir se dit que c'était a son tour d'entré en scène.

Entrant dans la foule par un corridor bondé le chevalier ne se fit pas trop remarquer à part par quelques petites remarques il fut libre de déambulé lentement vers l'endroit où son frère venait de faire un toast. Roulant les yeux vers le ciel il s'avança doucement jusqu'à se que le liquide touche les lèvre de son ainé pour ensuite s'arrêté et donner une subtile petite tape télépathique sous la coupe rependant effectivement le liquide alcoolisé partout sur le visage de son grand frère. Le chevalier passa ensuite devant lui et la princesse fixant bien le général dans les yeux un demi sourire accroché a ses lèvres puis, il fit une petite révérence bien forcé devant la princesse avant de continué a circulé en rigolant pour finalement aller se positionné a côté de Sangre lui donnant un coup de coude rapide.

- J'ai manquer quelque chose ?

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[HRP]Je poste en tant qu'empereur noir[/HRP]

Lorsque sa fille fut enfin sortie de la salle du trône, l’empereur noir se releva de son trône il descendit les quelques marches de son piédestal et fit quelque pas tranquillement dans la pièce à présent vide. Enfin seul le monarque des insectes pouvait enfin faire en sorte que son petit cadeau pour les nouveaux chevaliers fasse son effet. Le monarque quitta la salle du trône et partis d’un pas assez rythmé en direction des cachots dans les sous-sols de sa forteresse. A plus il descendait dans les profondeurs d’Irinaneth à plus l’odeur de moisis se faisait présente. Ces sous-sols puaient tellement qu’un humain issus d’Enkidiev se serait très probablement évanouit ou aurait vomit tout ce que pouvait contenir son estomac. Cette odeur n’indisposait pourtant pas le moins du monde l’empereur noir, bien au contraire il l’appréciait presque car derrière cette douce effluve de moisis le monarque pouvait également sentir la peur et la souffrance que vivais les résidents de ces geôles.

A Irianeth les règles imposées s’appliquait à chacun et les prisonniers devaient également s’y plier. L’empereur affectionnait particulièrement l’une d’elle, qui réclamait que chacun s’incline devant lui, admettant ainsi sa soumission et surtout la marque de respect et de remerciement qu’exprimait ce geste aux yeux du père de Caerys. Sur toutes les personnes que le dirigeant des tanieths était amené à rencontrer ou simplement croiser seulement sa fille avait le droit de s’incliner que légèrement, néanmoins elle devait tout de même baisser les yeux lors de ce salut protocolaire. L’empereur marchait ainsi dans le couloir bordé de chaque côté par des geôles, dans chacune d’elle s’entassait de nombreux prisonnier de guerre venant des toute les petites îles autours d’Irinath. Chacun de de ces prisonniers étaient des guerriers fort redoutable et aucune d’eux n’avaient pas provoqué de perte dans les rangs de l’empereur lors des leurs captures.

Ainsi le chef de l'empire noir marchait doucement dans ce couloir, chacun des prisonniers se courbant bien pas sur son passage transformant ainsi cette sinistre allée en haie d’honneur et lorsqu’un des prisonnier ne respectait pas cette règle que chérissait tant ce souverain l’un des insectes de sa garde personnel lui tranchait la tête. Le père de Caerys s’arrêta enfin devant une des cages, il regarda quelques instants les insectes qui y étaient entassé, en les regardant l’empereur se souvins du bain de sang que leurs capteur avait provoqué et c’est en souriant qu’il prit la parole :

-Je vous propose de gagner votre liberté, j’imagine que cela ne vous pose aucun problème et puis de toute façon j’ai bien l’impression que vous n’avez rien d’autre à faire en cette belle journée. Je vais vous confronter à sept de mes nouveau soldat, ceux-ci étant novice vous aurez peut-être une chance de survivre, si c’est la cas vous serez libre et rejoindrez ma garde personnelle.

L’empereur repartis sans dire un mot de plus, l’un des insectes de sa garde ouvrit la porte de la geôle et les vingt prisonniers en sortirent, aucun d’eux ne tenta quelque évasion que ce soit sachant que trop bien ce qu’il adviendrait de leurs vie s’il agissait ainsi. La petite troupe sortie ainsi des cachots dans le calme et bizarrement la bonne humeur régnait parmi les prisonniers bien qu’ils étaient chacun d’eux voués à une mort certaine. Le chef de l’empire conduisit ensuite sa petite troupe en direction de l’armurerie afin d’équiper convenablement les prisonnier pour le petit jeu du monarque puis ils se rendirent tous dans la cour d’entrainement principale. En faisant son entré l’empereur noir fut satisfait que tous les convives sans exception s’inclinèrent bien bas. Les festivités étant déjà bien avancé le dirigeant des tanieths ne s’avança pas trop aux milieux de la foule il resta debout silencieux laissant chacune des personne présente en ce jour ci particulier l’admirer lui et sa suite puis d’une voix clair et forte il donna les consigne à ses nouveau chevaliers :

- Mes chères enfants ! J’apporte un cadeau pour nos nouveaux chevaliers et pour fêter dignement la naissance de notre ordre. Heulyn ! Kahir ! Naeryan ! Sangre ! Silvas ! Tari ! Je sais que je n’étais pas présent lorsque vous avez été nommé chevalier, mais comme vous vous en doutez j’ai la conquête du monde à préparer. Cela ne m’a pas empêché de vous préparer ceci. (Les soldats de la garde de l’empereur poussèrent chacune des prisonniers en direction du centre de la cours.) Voyez comme ils sont beaux mes présents… (Le monarque sourit de toutes ses dents.) Éliminez les maintenant et prouvez-moi que votre entrainement n’a pas été inutile, je ne veux qu’aucun de ces vingt prisonniers survivent.

Après cette prise de parole l’empereur noir fit signe à sa garde de lui apporter immédiatement une chaise. Le monarque des insectes s’installa donc à l’écart des convives et attendit le bain de sang qu’il venait de commanditer et qui ne ferait qu’honneur à ce royaume que l’empereur noir chérissait tant.

Insensible au pensée ou au commentaire murmurer le concernant, Immehur fut par contre intéressé par les paroles de la princesse. Depuis l'autre soir, il avait de la difficulté à passé ne serait-ce que quelques heures sans penser à elle. Il savait que ce n'était pas de l'amour, non. Il réussit à regarde certaine des femmes présente ce soir avec une bonne dose de désir. Cependant c'était avec la princesse qu'il avait ressenti quelque chose de tel pour la première fois. Donc, lorsqu'elle dit qu'il aurait besoin de plus que des excuses pour être pardonné, ce qui lui passa par la tête ne fut pas des plus sage. Il pensa alors prendre une gorgée de son vin avant de parler, mais le contenu de sa coupe se retrouva sur son visage plutôt que dans sa gorge. Serrant les dents, il écrasa le contenant de verre dans son point avant de lancer les fragments par terre. Tout de suite après, il retenu la tête de son faux frère, souriant à demi en le regardant. Il était évident que c'était lui qui avait fait ça, lui et sa saleté de magie. Il aurait été prêt à aller lui régler son compte d'homme à homme, mais Caerys lança quelques paroles concernant l'Empereur. À nouveau, le guerrier allait rétorquer quelque chose, mais autre chose l’interrompit.

Un après l'autre, les convives se prosternait devant l'apparition du seul être du continent qui pouvait mériter une tel accueil. En vague, tous plièrent l'échine. Tous? Presque. Le Commandant Suprême était trop fier pour plier aussi bas le dos. Puis, l'Empereur était tout autant son officier supérieur que son suzerain. Dans une cérémonie à la base militaire, n'était-il pas plus approprié de le salut avec respect? Fermant son poing droit sur son coeur, poing ensanglanté dois-je spécifier, il redressa l'échine et regarda droit devant lui lorsque sa majesté passa devant lui. Murmurant, il s'adressa à la princesse.

- Je crains que vous n'ayez parlé trop vite, princesse.

Après le court discours du monarque, à l'apparition des "cadeaux", le Commandant ne put s'empêcher de sourire. Il avait lui-même participer au conquête des îles avoisinantes. Chacun des vingts individus que l'Empereur offrait en proies à ses tout nouveau chevalier, il se souvenait d'eux. Tous avait fait plusieurs victime dans les rangs Impériaux. Cela prit de nombreux morts avant que les Tanieth ne comprennent qu'il faudrait user de plus que le nombre pour venir à bout de ceux-là. Pour ces vingt là, il fallut faire appel à des soldats plus expérimenté, plus fort. Seul des Guerrier Noir, l'élite de l'armée avait pu venir à bout de les capturer. Oui, bien sûr, une capture. On ne laisse pas glisser en nos griffes l'occasion de renforcer les rangs impériaux avec d'aussi bon guerrier. Pourtant... aujourd'hui le roi des roi les offrait en pâture à ses protégés. Secrètement, ou pas tant que ça, le Seccyeth espérait voir échouer l'Ordre des Chevalier.

S'écartant du centre de la cour comme tout le monde, le fils de Mercator croisa les bras sur sa puissante poitrine. Il lança un regard en coin à son fidèle compagnon, Nefereth. Le dragon était posté sur les bâtiments, se léchant les babines à l'odeur nostalgique que dégageait les prisonniers libérés. Son maître savait dès lors que si tout se passait bien, donc si tous les chevalier tombait, ils passerait à l'action. Le blondinet n'avait pas ses armes avec lui, mais chacun des adoubés avait reçu une lame en cadeau, il lui suffirait donc d'en prendre une sur un corps ou un autre, probablement celle de Silvas, plus grosse que les autres... Beaucoup plus dans les goûts du grand hybride. Enfin, nous n'étions pas là, pas encore. Pour l'instant, le fils de sorcier se contenterait d'observer. Après tout, ce cadeau lui était peut-être indirectement destiné...

Nombre de messages : 249 Points : 523 Date d'inscription : 05/05/2009

Ha Heulyn, cette douce violette qui a fleuri avec tant de grâce… Bref pas vraiment, sa soeur d'arme avait un caractère qui n'était pas très proche d'être doux, possédant une personnalité des plus complexe, Sangre savait néanmoins qu'elle prenait plaisir à avoir le dernier mot lors de ces petites piques amicales qu'il lançait à l'ensemble.

- Tu m'as marqué à jamais jolie fleur, mes pieds savent très bien où se tenir désormais, mais permettez moi encore de rêver de votre perfection mes soeurs.

Un coup de coude l'interrompit. Coup de coude qu'il ne put s'empêcher de prendre sans qu'un sourire s'empare de ses lèvres. Kahir, tout un homme que celui-ci, Sangre lui renvoya un coup de coude amical en faisant un clin d'oeil.

- Tu n'as rien manqué, je complimentais simplement ces demoiselles sur leur charme légendaire !

Il n'eut pas le temps d'entretenir la conversation bien longtemps, la foule murmura puis se plia comme un seul membre. Sangre suivit la vague, un point fermé sur le coeur, un genoux au sol, la tête baissé. L'empereur venait de faire son entrée dans la cour et il était d'usage de s'incliner bien bas afin de témoigner son respect à l'individus suprême d'Irianeth. Certes, Sangre vouait davantage allégeance à l'empire qu'a l'empereur, mais si il tenait à garder sa tête, autant faire comme tout le monde !

- Mes chères enfants ! J’apporte un cadeau pour nos nouveaux chevaliers et pour fêter dignement la naissance de notre ordre. Heulyn ! Kahir ! Naeryan ! Sangre ! Silvas ! Tari ! Je sais que je n’étais pas présent lorsque vous avez été nommé chevalier, mais comme vous vous en doutez j’ai la conquête du monde à préparer. Cela ne m’a pas empêché de vous préparer ceci.

Plusieurs soldat de la garde poussèrent alors vers le centre de la court une vingtaine d'individus qui ne semblaient pas avoir manqué d'entraînement. Le monarque noir se pourvut de ce qui ressemblait le plus à un sourire avant de continuer

- Voyez comme ils sont beaux mes présents… Éliminez les maintenant et prouvez-moi que votre entrainement n’a pas été inutile, je ne veux qu’aucun de ces vingt prisonniers survivent.

Un cercle se forma dans la foule, laissant les vingt prisonnier prêt au combat au centre du cercle, cherchant leur ennemis.dans la foule. Ils seraient très certainement punis s'ils tuaient autre choses que les chevaliers noirs…

Sangre jeta un coup d'oeil à ses frères et soeurs d'armes, hochant la tête, l'air déterminer. Un ordre avait été donné, il n'était pas question d'y désobéir. L'elfe s'approcha des prisonniers sans dédaigner sa garde. Il fixa intensément ses prochaines victimes et s'installa dans leur esprit.

Ce sont à peine des hommes, ils sortent tout juste de l'adolescence, le combat sera facile, pourquoi devrais-je être sur mes gardes, ils tomberont aux premiers coup d'épée..

Son pouvoir de persuasion s'infiltra ainsi dans la tête des prisonniers. S'ils n'étaient pas habitués à la magie, ils se laisseraient facilement berné par ce substitut de conscience dont seul Sangre avait le don. Cela pourrait ainsi avantager les sept chevaliers noirs mis au défi. Un premier prisonnier flancha et s'élança vers ce qu'il croyait être une proie facile. Sangre dédaigna son épée et entama les premiers coups contre cet adversaire déboussolé. Supris par l'agilité de son adversaire, le prisonnier tomba au sol et l'elfe lui administra le coup de grâce. Il eût à peine le temps d'observer comment s'en sortait ses compagnon d'armes qu'il fit fasse à un nouvel adversaire.

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Après le début des festivités, et la liesse générale qui doucement s'emparait des lieux, il y eut comme à accès de terreur soudain dans les esprits de la collectivité. En même temps, qu'elle idée de débarquer ainsi au milieu de tant de monde alors que la cérémonie en elle-même se terminait déjà? Cela n'avait pas le moindre intérêt. Pourtant, de la part du chef de l'armée noire, cela ne l'étonnait qu'à peine. Cet homme était habitué à la démesure, sans doute que son égo en avait pris l'habitude également. D’ailleurs, il ne chercha nullement à rendre un quelconque hommage par son soi-disant toast, mais plus à se rapprocher de la Princesse. S'accorder ses faveurs? Une manœuvre qui pourrait payer, qui sait. Mais elle se contenta de hausser les épaules. Leurs petits jeux de cour n'avaient pas le moindre intérêt à ses yeux.

Son propre verre à peine entamé, elle nota l'arrivée d'une présence imposante, accompagnée de manière sérieuse. Tiens donc, finalement l'Empereur daignait enfin se montrer à eux? La vague des gens s'inclinant parvint tardivement jusqu'à elle, restant dans l'ombre et dans un coin un peu à l'écart. Elle suivit le mouvement, plus par habitude qu'autre chose avant d'ouvrir grand les oreilles. Si l'Empereur avait décidé de se montrer ainsi accompagné, il y avait forcément une raison caché là-dessous.

- Mes chères enfants ! J’apporte un cadeau pour nos nouveaux chevaliers et pour fêter dignement la naissance de notre ordre. Heulyn ! Kahir ! Naeryan ! Sangre ! Silvas ! Tari ! Je sais que je n’étais pas présent lorsque vous avez été nommé chevalier, mais comme vous vous en doutez j’ai la conquête du monde à préparer. Cela ne m’a pas empêché de vous préparer ceci.

Un cadeau hein? C'est sans doute idiot mais un brin de sourire s'esquissa un instant sur son visage, aussi éphémère qu'une ridule sur une vague. De sa part, un cadeau ne pouvait être synonyme que d'une seule chose: épreuve!

- Voyez comme ils sont beaux mes présents… Éliminez les maintenant et prouvez-moi que votre entrainement n’a pas été inutile, je ne veux qu’aucun de ces vingt prisonniers survivent.

Comment avait-elle deviné? Aucun mérite, elle avait baigné dans cet univers toute sa vie. Sans se faire prier, elle avança et quitta le cercle des badaud des attroupés pour sortir de ce dernier et faire face aux 20 prisonniers offerts gracieusement par l'Empereur. Sangre l'avait devancée et les autres ne tarderaient pas à les rejoindre. L'empereur s'était assis. Il désirait du spectacle? Dommage, elle comptait se limiter à honorer l'ordre donné: éliminer la menace. Un premier homme se jeta sur Sangre, avant de mourir rapidement sous ses coups. Ce fut comme le signal de départ pour les anciens prisonniers et cette fois, on put dire que le combat commençait pour de bon.

La jeune fille dégaina sa lame nouvellement acquise, celle qui signifiait son accès à ses nouvelles fonctions. Déjà, un des prisonniers des ruait dans sa direction. Elle avait frêle allure, apparente fragilité. Alors elle ne pouvait pas être compliquée à mettre au tapis. Et puis, il s'agissait d'une femme. Les préjugés sont partout les mêmes et au sourire de ce dernier, elle savait sans même avoir besoin de lire ses pensées comment pouvait s'ordonner le début de sa réflexion. Et elle le laisserait penser ainsi, c'était tout à son avantage. Déjà, il levait sa lame, prêt à frapper d'un mouvement vertical. Un sourire sur le visage, le coup puissant descendit rapidement mais au lieu de heurter la chaire, il frappa le vide, la jeune hybride esquivant à la dernière seconde. Passe de côté, demi rotation et la lame traça un sillon sanglant et profond au niveau des côtes de son adversaire. Son pied attrapa le sien, le déséquilibrant assez pour le mettre au sol et un nouveau coup rapide entailla sa gorge profondément, le laissant se noyer rapidement dans son sang.

Pas de quoi se vanter de cette victoire, il restait encore bien assez d'ennemis à combattre. 20 pour 7, environs 3 par chevaliers, un score convenable. Et ses deux prochaines victimes s'approchaient déjà, préférant cette fois le travail d'équipe. Ah, enfin le match promettait de se révéler un peu plus intéressant. Elle garda la lame dans sa main, ses deux katanas prêts à surprendre les prochains qui s'approcheraient un peu trop près d'elle.

Il ne fallut pas beaucoup de temps pour que la solitude des derniers jours disparaissait devant toutes ces personnes mais, Tari se demandait si cette solitude n’était pas mieux que tout ce monde qui au final venait juste manger et boire. Toutes ses pensées furent repoussées loin dans son esprit quand une de ses sœurs d’armes la rejoins. L’hybride se sentit tout de suite mieux peut être qu’elle allait enfin de compte bien s’amuser malgré tous ses inconnus. La jeune femme écouta les paroles de Heulyn avant de hausser les épaules. L’empereur son père n’avait même pas pris quelques instants pour cet événement pour les jeunes chevaliers alors que s’étaient eux qui défendaient le continent et pourraient l’aider à conquérir le monde. Tari répondit alors à Heulyn un petit sourire aux lèvres de sa voix mélodieuse :

-Il nous aurait fait un grand prestige en nous honorant de sa présence mais, il est peut être entrain de prépare notre première mission pour que cela passe bien. Aller laissons pas ce petit détail nous gâcher la fête !

L’hybride récupéra rapidement deux verres et elle en mit un dans la main de Heulyn qui venait d’éclater de rire devant l’entrée du chef des armés. Les instants d’après, elle fit s’entrechoquait les deux verres de vin avec un vrai sourire qui montait jusqu’à ses yeux. Tari ne faisait pas attention à Immehur qui fait un beau discours tout mielleux à la princesse royale, se disant que s’était encore un mâle en chaleur et qui voulait être dans les bonnes grâces de l’empereur actuel et de la futur impératrice. La nouvelle chevalier d’Irianeth se tourna pour de plus voir le soldat et plutôt se concentre sur le jeune elfe qui se diriger vers Heulyn et elle. Ses cheveux noirs étaient toujours et encore en bataille, au point de se demander si un jour il avait passé un coup de peigne dans sa tignasse. Le jeune homme aux oreilles pointu arrivait avec son pas nonchalant ce qui laissait prédire une phrase romantique ou obscène, des fois il arrivait à sortir les deux. Ce qui fut le cas à ce moment.

Sangre était un grand charmeur tant que ça lui permettait de mettre des femmes dans son lit où n’importe l’endroit ou il se trouvait selon Tari. Les années lui avaient permis à l’hybride de s’habituer à toutes ces petites phrases, elle qui au début avait trouvé cela fort étrange et même dérangeant. On l’avait élevé pour être une fille de joie et il n’y avait pas réellement de préliminaire dans ce métier ni même de phrase bien tournée pour charme la fille de joie. S’était très directe, l’homme venait et la femme n’avait qu’un but lui permettre d’assouvir ses envies. Mais cette époque était fini et peu de personnes ne savaient au sujet de son passé. Après la réponse de Heulyn, l’hybride ne put s’empêche de rire aux souvenirs d’adolescences. Tari attendit quelques secondes avant de dire de sa voix chaude et voluptueuse à Sangre:

-Hum aucune chance pour toi de nous voir sans rien par contre, je suis sur qu’on ne dirait rien si tu faisais tomber ta cuirasse et tous tes vêtements qui te couvrent…

Tari posa son regard amusé dans celui de l’elfe avant de se mettre à rigoler. Puis peu de temps après, elle écouta les paroles de Heulyn et fut d’accord au propos d’Immehur. Elle allait répondre mais, Tari fut coupée dans son élan quand elle sentit l’empereur d’Irianeth faire son entrée enfin de compte, il allait quand même faire son apparition. L’hybride l’observa avec admiration et fini comme tout le monde à lui faire une courbette très respectueuse. Après quelques instants, Tari se redressa et continua de suivre celui-ci du regard pour connaitre la suite de la journée. C’est à ce moment là qu’elle fut contente d’avoir à peine bu un verre, sentant que la petite fête allait être très vivante. Alors que le dirigeant suprême parlait et expliquait le pourquoi il était venu, Tari se mit tout de suite sur ses gardes lorsque son nom retenti dans la bouche de la personne la plus puissante d’Irianeth.

Un cadeau sanglant se disait t-elle mais, elle n’avait pas l’intention de décevoir l’empereur. Une poignée de secondes s’écoula entre le moment ou on aperçut le magnifique cadeau du dirigeant d’Irianeth et les premiers mouvements chez les nouveaux chevaliers. Sangre réagit le plus rapidement et il commença, suivi de près par Naeryan. Leurs deux combats firent éclatés la bataille dans la cour et Tari ne voulant pas passer son tour se faufila entre les invités devant elle, avant de trouver un des cadeaux de l’empereur l’épée déjà à la main. Elle se trouva face à face avec un jeune homme faisant presque le double de sa taille. Celui-ci attaqua lançant son épée sur sa hanche d’un mouvement rapide. A peine le début du mouvement, Tari se baisa complètement pour esquiver et d’un mouvement agile, elle tourna légèrement sur elle-même pour donner un grand coup dans l’une des chevilles de l’homme avec sa jambe. Il tomba dans un bruit sourd et l’hybride ne lui laissa pas une seule seconde pour reprendre son souffle, alors que son épée s’enfonçait directement sur le cœur de celui. Un de moins.

Tari utilisa son pouvoir d’invisibilité pour observe rapidement sans être vu le petit champ de bataille et voir si quelqu’un était en difficulté. L’hybride récupéra un de ses poignards à lancer et l’envoya directement dans l’épaule d’un homme pour lui couper les tendons et rendre son bras inefficace alors que celui-ci levait son épée pour s’en prendre à un des chevaliers. Le poignard alla directement dans l’épaule dans un bruit sec, laissant jaillir quelques goutes du sang de l’homme. Que la fête commence !

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Ce matin là, elle avait été réveillé par un soldat. Il avait ouvert la porte, tiré son matelas et elle était tombée au sol. Moyen rapide, non délicat et qui commençait mal la journée. Avant qu'elle ne se fâche contre cette homme-insecte, il réussit à lui faire comprendre qu'aujourd'hui était enfin le jour de l'adoubement qu'elle avait tant attendue. Elyane chassa donc le scarabé de la chambre et referma la porte. Tout d'abord elle remis sa chambre en état. Replacer le matelas sur la base de bois. Replacer le meuble qu'elle avait frapper en tombant. Une fois cela fait, Elyane ouvrit ses tiroirs.

Sur le coup, elle ne sut pas quoi mettre. Bon, d'accord, une chemise rouge pour la couleur de l'ordre. Ensuite... Un pantalon. Cela va de soi. Même en étant une femme, Elyane n'avait jamais porté de robes ou de jupes. Cela n'est pas pratique pour une combattante. Elle revêtit donc un pantalon de cuir brun avec sa chemise ample rouge. Elle prit le temps de lacer ses bottes correctement. En se relevant de son lit, où elle s'était assise, l'elfe prit son arc et son carquois de sur sa commode. Si ses compagnons avaient toujours avec eux leurs épées, elle, elle avait son arc. Grand, fait de métal noir et souple. Il servait à tirer des flèches aussi noires que la nuit. Elyane avait aussi prit une assurance : son arc était large et les bouts plus grands. Elle les avaient faites affûtées. Ainsi, si elle manquait de flèche en bataille et qu'elle n'avait pas le temps de dégainer son épée, son arc pouvait lui servir un certain temps.

Après les avoir ajouté à son habillement, Elyane rouvrit la porte de son alvéole. Elle sortit et alla dans la cour. Ses frères et soeurs s'y trouvaient déjà. Elle fendit donc la foule pour aller les rejoindre. C'est ainsi qu'ils allèrent, ensemble, jusque sur l'estrade lorsque la princesse le leur demanda. Là, Caerys, leur fit un petit discour. Et elle les adouba un par un.

- Aujourd'hui, je remplace l'empereur. Par les pouvoirs qui me sont conférés, je fais de toi, Elyane, un chevalier d'Irianeth. Puisses-tu être fier de porter cette armure et cette épée. Félicitations.

Elyane, après avoir revêtue sa cuirasse, comme ceux qui étaient avant elle, alla les rejoindre. Ensuite passèrent ses autres frères et soeurs. Enfin, l'adoubement se termina. Elyane regardait ses frères et soeurs. Aucun sentiment ne transparaissait sur son visage, pourtant elle bouillait intérieurement. Elle était tellement fière!

- Ainsi, en cette journée se termine votre dernière journée de temps libre. Profitez bien des festivités, chevaliers! Et honorez votre titre!

Profiter d'une fête, ce n'était pas le genre d'Elyane. Au même moment, un cri fendit le ciel et une ombre descendit sur eux. Avant même que les chevaliers n'aient eu le temps de descendre de l'estrade, un dragon semblait vouloir les attaquer. La femme fut surprise de voir le dragon s'arrêter et un homme en descendre. La bête ailée repartie alors que l'homme interrompit tout afin de parler à la princesse. Quel manque de respect flagrant! L'elfe était quelque peu fâchée que le général des armées se permette un tel acte le jour de leur adoubement. Lorsqu'il eu finit son petit monologue, la fête repris son cour comme si rien ne s'était passé.

Elyane, après avoir pris un verre de vin, s’efforçait de remercier les inconnus qui la félicitait. Elle réussit à se sauver et à aller se trouver une place assise. C'est avec surprise qu'elle se rendit compte qu'elle ne s'était pas aussi éloignée de l'estrade qu'elle le pensait. Peu habituée aux foules, elle avait tournée en rond. Elle s'assit malgré tout sur le seul petit tabouret qu'elle était parvenue à dénicher. La femme voyait ses frères et soeurs. Ils détonnaient dans leurs armures rouges au milieu d'une foule vêtue de brun, de noir ou encore de violet.

C'est ainsi qu'Elyane en vin à se perdre dans ses pensées. Elle but son premier verre de vin et, sans s'en rendre compte, elle le donna à un insecte et s'en prit un second sur le plateau qu'il portait. Lorsqu’elle l’eut finit, Elyane était toujours seule, sur son tabouret. Oui, des jeunes personnes avaient tenté de la complimenter. Un seul regard froid et ils étaient de retour dans les jupes de leurs mères. C’est alors que l’Empereur apparut. Grand et majestueux. Elyane se leva et lui fit une révérence malgré ses sens un peu émoussés.

- Mes chères enfants ! J’apporte un cadeau pour nos nouveaux chevaliers et pour fêter dignement la naissance de notre ordre. Heulyn ! Kahir ! Naeryan ! Sangre ! Silvas ! Tari ! Je sais que je n’étais pas présent lorsque vous avez été nommé chevalier, mais comme vous vous en doutez j’ai la conquête du monde à préparer. Cela ne m’a pas empêché de vous préparer ceci.

Elyane, comme tous les gens présents, se releva. Un cadeau? Pour les nouveaux chevaliers? Non. L’elfe n’y croyait pas. Une épreuve, une mission ou quelque chose dans ce genre là était nettement plus probable qu’un cadeau!

- Voyez comme ils sont beaux mes présents… Éliminez les maintenant et prouvez-moi que votre entrainement n’a pas été inutile, je ne veux qu’aucun de ces vingt prisonniers survivent.

Les prisonniers firent leur entrée. Les convives, ne voulant pas être au cœur d’un bain de sang, formèrent un grand cercle au centre duquel leurs ennemis allèrent se poster. Elyane se fraya un chemin tant bien que mal à travers la foule afin de rejoindre ses compagnons. Elle n’avait pas pensé un seul instant à se poster sur l’estrade, puisque cela l’aurait éloignée des combats et qu’elle aurait pu ainsi passer pour faible. Elle se mit toutefois derrière ses frères et sœurs et elle banda son arc. Lorsqu’elle relâcha la corde, la flèche se ficha entre les deux yeux d’un ennemi. Il n’avait même pas eu le temps de bouger.

Par contre, les autres ennemis avaient sans doute compris qu’ils devraient l’éliminée pour ne pas que leurs hommes tombent comme des mouches. Elyane devrait donc faire attention à ses arrières pour ne pas risque de se faire avoir aussi facilement.

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Ah Sangre. S’il n’existait pas, il faudrait l’inventer. Près d’elle, Heulyn sentit le rire de Tari fendre l’air au même titre que le siens. Certes, il était difficile de comprendre si sa sœur d’arme riait de l’un ou l’autre de ses propres dires : envers Sangre ou envers Immehur ? Néanmoins, elle fit face à la jeune femme et lui renvoya son sourire. Un verre de cet alcool fort à la main – le même que précédemment – Heulyn en bu une bonne gorgée avec délice après avoir trinquée avec son amie … En fait, tous les Chevaliers étaient ses amis. Oui, même Sangre. Toujours cette envie de le remettre à sa place, mais de manière plus gentille. Hm, de quelle manière ? Ah. C'est un secret.

- Bonjour Kahir. Ton frère joue l’idiot comme d’habitude.

Affirma-t-elle dans un petit sourire pour faire réagir son frère d’armes arrivé à leur hauteur par derrière le premier. Un bel homme … Sensiblement meilleur que le commandant suprême des armées d’Irianeth. Heulyn cherchait encore la ressemblance entre les deux frères : elle n’avait pas trouvé. Enfin. Alors qu’on désirait discuter ensemble et terminer son verre, l’Empereur lui-même fit son entrée. Aussitôt, une nervosité prit part en Heulyn alors que tous s’agenouillait devant le chef incontesté de l’Empire. Elle serait vite châtiée et morte sans avoir pu vivre, se sentir puissante et la jeune femme se trouvait si lente. Tellement que tous, selon son point de vue, furent au sol et elle … Elle ne fut rendue qu’à la moitié du mouvement. Oh ! Stupide !

L’Empereur entra alors en scène semblant conscient de sa précédente absence. Heulyn avait voulu se mettre en colère, lui en vouloir à mort pour cela … Mais elle se sentait inférieure, très inférieure. Une pauvre femme. Elle avait peur à son grand dam de sa fierté. S’étant relevé, ses yeux félins se plissèrent et on savait parfaitement qu’elle tâchait de déceler si l’Empereur avait parfaitement confiance en eux … Ou pas. Ses longues oreilles effilées aux aguets, Heulyn se fut relevé cherchant le faux dans le vrai. Un cadeau ou un moyen de savoir qu’ils étaient dignes de confiance, parfaits hommes et femmes courageux capable d’affronter tout sur leur passage. La jeune femme inspira profondément et avança au même titre que les autres. Sangre semblait rester planté là … Encore à avancer que ces prisonniers étaient des ratés imaginait-elle roulant des yeux. Tu vas bien tous les monter contre nous songea-t-elle dans un petit sourire non sans être totalement contre non plus. Ok, elle était trop fière. Puis, on engagea le combat … Sangre, Naeryan et Tari.

- Mais …

Laissa-t-elle sortir ce murmure d’entre ses lèvres ayant plus voulu prôner un encerclement des prisonniers – de ces anciens guerriers comme les qualifiait lui-même l’Empereur – et les attaquer en équipe. Une flèche siffla faisant vibrer sa douce et effilée oreille droite et en digne réflexe, Heulyn aperçut Elayne. Repoussant ses longs cheveux roux ruisselant dans le dur soleil de plomb, elle n’osa pas utiliser l’épée pour cause de ses longues griffes. Sa main gauche sur le fourreau, Heulyn observa en direction de l’Empereur pendant un instant et su parfaitement ce qu’elle devait faire. Impressionner l’Empereur. Penser que lui songe au pire la concernant … Les concernant.

« Attaquez-les en équipe ! »

Lâcha-t-elle presque sur un cri de guerre dans les pensées de ses frères et sœurs d’armes. Sur ce, au premier rang, la jeune femme vit un homme, un gros baraqué à barbe et tout en muscles je vous prie, la toiser d’un regard un peu trop séducteur … Mais sadique à la fois. Aller, je ne te ferais pas de mal ma petite semblait-il dire. Un sourire en coin, elle avait bien compris. Un éclat apparut précédemment entre ses paumes et aussitôt, la jeune femme les jeta sur ses devants le feu en sortit brusquement et aurait foudroyé le guerrier à la hache si cette dernière ne serait pas venue l’en empêcher. Déterminée, tout sourire avait disparu d’Heulyn. Seule une concentration monstre, une passion combative l’enivrait auquel cas elle dévia subitement ses paumes de mains pour propulser ses rayons incendiaires vers deux autres guerriers autour du premier. Les pauvres : ils doivent avoir mal.

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[HRP : A compter de ce jour, ce sujet RP sera fermé dans une semaine jour pour jour. Vous avez donc jusqu'au 30 Juillet pour poster et une fois à cette date un nouveau évent sera lancé.]

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Évidemment, le combat s'était engagé naturellement, presque dans le calme. Les spectateurs avaient sérieusement reculés afin de laisser tout l'espace nécessaire au combat. après tout, c'était une forme d'animation comme une autre et surtout, beaucoup de gens étaient curieux de nous voir à l’œuvre. pas tous pour les mêmes raisons. Car la jeune femme savait très bien qui certains leur vouait déjà un certain respect, d'autres ne rêveraient que de donner un coup de main aux prisonniers pour les achever. Ils n'étaient pas bien vu par tous, leurs places étaient relativement enviables alors pourquoi se voiler la face? Ils faisaient encore plus d'envieux et de jaloux que n'importe qui sur ce continent. Mais cela ne suffirait pas à la déstabiliser. Elle ferait son devoir, ce pour quoi elle avait toujours été entrainée. Rien de plus.

Du coin de l'oeil, l'hybride aux cheveux blancs suivait les exploits de ses frères et sœurs. Rien de vraiment compliqué pour le moment, chacun ayant trouvé sa place et s'occupant des ses propres cadeaux. Le sang avait déjà bien coulé mais pas le leur, uniquement celui des prisonniers. Mais comme pour tout combat, la première partie restait toujours la plus simple. les premiers avaient été comme des appâts, des tests afin de permettre aux survivants d'avoir un aperçu de la réalité à laquelle ils devraient eux aussi se confronter. Si de rares s'étaient jeté sur les chevalier espérant jouer de l'effet de surprise ou de leur soi-disant expérience, tout ceux-ci avaient déjà terminés leur parcours à l'état de cadavres.

« Attaquez-les en équipe ! »

Eh voilà, il fallait bien qu'il y en ai un qui fasse l'ânerie. Enfin, tant pis, maintenant c'était fait. Heulyn n'avait su se taire ou se faire discrète lors des combats, c'était sans doute ce que la jeune femme lui reprochait le plus. Qu'elle veuille crier, si cela lui faisait plaisir, cela ne regardait qu'elle mais là, elle fournissait une aide plus aux prisonniers qu'à ses coéquipiers. Ils étaient un groupe, avaient grandi ensemble, ils seraient forcément venus se regrouper pour attaquer ensemble. Ses paroles n'avaient servi à rien de plus qu'à prévenir leurs adversaires de leur prochain mode d'attaque. Une erreur qui pourrait leur couter chère. C'est pour cela qu'elle ne dissimula pas le profond soupir qui lui échappa. Déjà, les prisonniers restants eux se regroupaient, pour parer au prochain assaut des chevaliers. Ils auraient eu tort de ne pas utiliser cette donnée maintenant qu'ils l'avaient. Mais ce qu'ils ne savaient pas, c'est qu'il n'y avait pas de Chef dans leur groupe. Donc pas de hiérarchie et aucun ordre auquel se plier pour elle si elle ne le jugeait pas adéquat. Alors autant transformer ce contretemps en une force pour eux.

Si les autres souhaitaient se regrouper, qu'ils le fassent. Elle ne tenait pas à faire bande à part ni à attirer l'attention sur elle mais le meilleur moyen de surprendre ses adversaires étaient de faire le parfait opposé de ce qui était annoncé. Ou plutôt, se servir de cette information pour la retourner contre eux. Ils s'étaient regroupés de leurs cotés, alors un bon rayon incendiaire visant le centre de leur groupe les força à se disperser, en brulant gravement un au bras au passage. Celui que l'hybride prit pour cible afin de s'en débarrasser. Ce qui ne fut pas trop dur. maintenant, reculer pour parer d'autres éventuelles attaques. Diviser pour mieux régner, cette phrase n'avait jamais aussi bien prit tout son sens qu'en cet instant. Enfin, elle en avait tué un second mais le niveau du combat augmentait. tant mieux, cela ne rendrait les choses que plus intéressantes.

Autant regarder une bande d'esclave se faire massacrer, pensa Immehur. Il ne pouvait pas croire que les "cadeaux" de l'empereur étaient les mêmes hommes que ses troupes avaient affrontés au par-avant. Ces derniers avaient été féroces, dangereux. Seul les Guerriers Noirs en était venu à bout. Puis, ils avaient été épargnés, dans l'espoir qu'il rejoigne les rangs impériaux une fois leur convictions brisées par l'emprisonnement. Les deux dizaines d'hommes, même moins depuis quelques secondes, qui se battaient là contre les jeunes Chevalier n'avait rien en commun avec les bêtes des îles avoisinantes. Le Commandant ne pouvait pas croire que c'était eux. Il y avait certainement quelque chose. Si c'était bien eux, ils étaient sans doute affamé, épuisé et psychologiquement détruit. Ce combat n'était pas une épreuve, c'était une boucherie. Offrir des proies blessées à ses Chevalier fraîchement nommés... quel insulte. Jamais le Seccyeth n'aurait accepté de telles conditions, eusse le test été pour lui.

Presque nauséeux à cause du combat dont le dénouement était tout sauf imprévisible, l'hybride quitta les abords du cercle, laissant la foule prendre sa place alors qu'il retournait prêt des tables. Des bruits de lames qui claquent, d'os qui brisent... Si seulement c'était un vrai combat, pensa le guerrier en attrapant une carafe de vin pleine. Ignorant le spectacle derrière lui, il apporta le contenant à ses lèvres et fit ce qu'il avait de mieux à faire en cette soirée "spéciale".

Une fois à la moitié du contenant, il considéra ses options. L'ambiance n'était rien d'agréable dans la cour, même Nefereth le sentait du haut de son perchoir. Attrapant une seconde carafe à moitié pleine, le soldat décida finalement de sortir de la cour. Ses pas étaient long, lourd. L'alcool prenait lentement effet. Bientôt il pourrait dormir comme un bébé et oublié l'insulte que l'Empereur faisait à son armée "régulière". Avant de disparaître dans les couloirs de la Forteresse, il siffla sa monture. Il comptait retourner à ses quartiers à pieds, mais le dragon ne passerait pas dans le dédales sous-terrain. Au signal sonore de son maître, le lézard ailé s'envola et alla vers les plages plus au Nord. Le Seccyeth lui avait donné la permission de s'occuper du troupeaux toute la nuit pour une fois. Un dragon aussi a besoin de passer du temps avec sa famille de temps à autre.

Pendant que le dragon irait... vous savez... le demi-elfe lui effectuait quelques pas, pui prenait un gorgée mérité. Une fois à sa chambre, l'une des carafes avait disparu de ses mains et l'autre était presque vide. Lâchant l'objet sans manières en entrant, il alla s'effondré face première dans son lit. Apparemment pas assez saoul, il repensa aux agissements de l'Empereur. Il avait offert des guerriers brisés, hors d'état à ses chevalier. Des guerriers que l'armée impérial avait eut du mal à vaincre. Il leur avait offert dans un état déplorable de manière à ce qu'il soit vu comme fort, comme puissant. De manière à ce que le peuple présent pense et crois que les Chevalier était effectivement plus fort que l'Armée Noire. Immehur retint de justesse un vomissement. Puis, tout juste conscient, il réussi à se retourner et se débattre farouchement avec ses vêtements. Il réussit à se dévêtir complètement, ou presque. Son pieds gauche était toujours coincé dans son pantalon, mais il n'avait plus la force de bouger. Il se recala plutôt dans son énorme lit et s'endormit, un filet de salive au coin des lèvres.

Nombre de messages : 249 Points : 523 Date d'inscription : 05/05/2009

La bataille s'amorçait plutôt bien, au moins six avaient rendus l'âme sur le champs de bataille et trois avaient été blessé par ses frères d'armes. Pour le moment, l'elfe se concentrait surtout à faire face à son second adversaires. Celui-ci avait vu son compagnon se faire mettre au tapis assez rapidement et se laissa donc nettement moins dupé par la persuasion dont l'elfe avait fait preuve précédemment. Plus sécuritaires dans ses coups, il baissait rarement sa garde et cela démontrait qu'il s'agissait d'un excellent combattant. L'adversaire de Sangre lui asséna un coup particulièrement puissant qui l'obligea à reculer de quelques pas. Le chevalier noir en profita pour diriger un rayon incendiaire sur la garde de l'épée ennemi, le forçant à lâcher l'arme. Sangre ne manqua pas de saisir cet instant pour frapper fort et mettre au sol son opposant et achever ce combat.

« Attaquez-les en équipe ! »

Selon lui l'instant était mal choisit pour ce genre de manoeuvre, ils étaient encore trop nombreux et dispersé. Les prisonniers n'étaient pas prêt au combat et c'est ce qui avantageait grandement les chevaliers noirs. Ils avaient été longtemps privé d'entraînements et se concentraient davantage sur leur soif de vie et de sang que sur leur stratégie. Le moment était mal choisit pour le leur rappeler. Ils tentèrent de se regrouper mais Naeryan les dispersa grâce à un rayon incendiaire. Judicieux. Sangre prit un moment pour voir comment ses autres frères d'armes s'en sortaient. Il remarqua alors Elyane qui tirait des flèches derrière leur lignes désormais affaiblis par leur distance. Pour le moment elle s'en sortait bien, mais Sangre repéra un ennemi qui s'approchait sournoisement dans son dos. Bientôt il serait trop près pour que l'elfe soit en mesure de le viser correctement de son arme.

Le chevalier noir s'approcha alors afin de mettre au sol cet ennemi qui pourrait s'en prendre à sa soeur d'armes. Rapidement, il asséna un premier coup au niveau du bassin là où son armure présentait une faille. Le guerrier poussa un cri avant de se retourner vivement et de porter un coup de façon totalement aléatoire à l'elfe. Malheureusement il se retrouva blesser par cette manoeuvre incertaine, l'arme du guerrier tombant lourdement contre son avant-bras. Pas chance pour le chevalier noir, il ne s'agissait pas de son bon bras, mais il se trouva néanmoins endolorit, probablement fracturé. Sans plus attendre il coupa la tête de son assaillant et rejoignit Elyane un peu plus loin, assurant sa défense rapprochée.

Invité

Le combat se cxontinua ainsi durant encore un long instant, laissant les chevaliers fraîchement adoubés blessé et épuisé, mais surtout satisfait de cette première victoire et de la glorieuse aventure qui les attendaient. Les batailles ne manqueraient pas, le sang coulerait oui, mais aujourd'hus ils avaient démontrés qu'ils étaient fort et que l'empire pouvait se montrer fier de posséder des guerriers si particuliers... Quoi qu'en penses le commandant en chef des armées noirs. L'empereur hocha la tête, satisfait de voir la boucherie qu'était devenu la cour d'entraînement. Décidément, lui et ses sorciers n'avaient pas pewrdu ;eur temps à entraîner cette force de frappe qui ferait très certaiunemenbt l'affaire contre les forces ennemis d'Enkidiev. Après tout, ils avaient déjà échoué par deux fois, cette fois-ci se devait d'être la bonne. Trop de choses avaient été sacrifiées pour cette réussite, mieux valaient leurs faire honneur.

Lorsque le dernier Guerrier tomba au sol, la foule applaudit généreusement les nouveau chevaliers noirs qui avaient démontré aujourd'hui leur capacité à leur offrir une nouvelle terre. Les festivités reprirent, permettant aux soldats de se soigner et de se désaltérer avant de profiter un peu de la fête ainsi que d'une bonne nuit reposante.

Nul ne se doutait alors qu'ils serait de nouveaux demandés auprès de l'empereur très prochainement...

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