Les songes de la nuit.

Une autre nuit, un autre sommeil trouble. Le commandant suprême des armées noires d'Irianeth avait définitivement de la difficulté à profiter de Morphée ces temps-ci. Pourquoi donc? Était-ce à cause de la guerre imminente? Ou alors quelque chose de plus sombre encore? Aucun moyen de le savoir. Ce qui était sûr, c'était qu'à nouveau, il se retrouvait dans le Royaume des Songes, là ou le Marchand de Sable est le seul Roi et Maître [Ismaphael *-*]. Plutôt que d'être sur les côté d'Enkidiev cette fois, Immehur se retrouver dans la taverne du baraquement de l'armée, buvant gaiement de l'hydromel bien chaud avec quelques soldats et officiers. Soudainement, sans savoir de quoi il parlait vraiment, sans même contrôler ses paroles, le Seccyeth agrippa son voisin de bar par l'épaule.

- J'ai pas envie de faire d'erreurs, Gerry, dit-il en trébuchant presque sur les mots.

- Faut pas appartenir à l'espèce humaine alors. Deviens canard, répondit son comparse tout aussi saoul que lui-même.

- Mais, je suis pas Humain... Puis en plus... C'est quoi un "canard" ?

- C'est bien ce que je dis ! lui renvoya son ami avant de quitter le bar.

Le géant, lui, resta assis, et regarda le fond de son verre, songeur. Qu'est-ce que tout cela pouvait bien vouloir dire? Et c'était quoi un canard? Et pourquoi est-ce que cet hydromel était soudainement devenu du lait? Le guerrier allait demander qu'on lui ressert quelque chose d'alcoolisé, mais soudainement il se retrouvait dans une pleine blanche, vide. Le tenancier, les officiers, les soldats, tous étaient disparu. Même Gerry et ses paroles si sages. L'hybride était maintenant seul. Seul et sobre. Seul et sobre, dans du rien. Comment est-ce que cela pourrait aller plus mal?


[Votre défi si vous l'accepté (obligé !) est le suivant : Vous devez inclure une citation de la chanson Cara mia addio de l'OST de Portal 2, traduite ou non. Mwahahahaha !]

Ah, je sais... En changeant de décor dans un BANG! Après une lumière beaucoup trop vive et un bruit assourdissant, le guerrier dut jouer des pieds pour rester en équilibre. Le tout était étourdissant. Lorsqu'il recouvrit la vu, il était menotté, bras et jambes, enchaîné à un pilier de pierre massif. Il se tenait là au centre de ce qui ressemblait à une arène, autour de laquelle se trouvait des estrades pleines à craqués. La foule était mécontente, lançant fruit pourris et autre objet quelconque à l'hybride. Dans l'arène avec lui, un homme. Ce dernier était vieux, ses cheveux grisonnant par l'âge et des tache recouvrant son crâne partiellement dégarni. Celui-ci leva soudainement les mains, et le silence fut.

- Je ne dirai pas ce qu'il a fait, ses péchés sont trop graves pour dire. Ce n'est pas à moi de juger un homme, mais pour eux il brûlera en enfer !

Sur ces mots, l'homme s'éloigna rapidement du Seccyeth, le laissant seul au centre de l'arène. Puis, droit devant le condamné, une énorme herse s'enclencha. La taille était ridicule, il fallait que ce soit pour une armée ou un géant. Ou encore... un dragon mâle. Nefereth apparu de l'ombre suite à l'ouverture de la grille, plus gros que jamais et visiblement affamé. En deux pas, la bête réduisit à néant la distance qui le séparait du Commandant Suprême et en une seconde, il étira le cou tel un serpent et le happa. Ce fut alors le noir total pour le soldat, mais pas le néant. Il était encore conscient, conscient de la noirceur, de l'inexistence qui l'entourait. Quel genre d'endroit était-ce donc...


[Votre défi si vous l'accepté (obligé !) est le suivant : Vous devez inclure dans votre poste une citation venant du livre Book of Sith.]

Le genre transitoire apparemment. De rien, le décor passa à quelque chose. Flou d'abord, puis de plus en plus précis. Avec la localisation, le corps du guerrier semblait aussi réapparaître. Ce n'était clairement pas l'estomac d'un dragon. Non, cela ressemblait plus à l'alcôve de son père. Un salle circulaire en pierre, au centre de laquelle se trouvait une table, un autel. Cette table de pierre était taché de sang, rouge, brun, noir et violet. Une quantité impressionnante de créatures était passé sur cette surface froide, y laissant une douce mélodie dans l'air, une douce mélodie de douleur. Le rythme préféré du Commandant Suprême, c'était la souffrance. C'était un air brutal parce que tout le monde connais la douleur. Une musique violente, mais non dépourvue de nuances. C'était un air qu'il savait apprécier, mais plus particulièrement sur le champs de bataille. Dans une salle close comme celle-ci, où les traumas physique avait été infliger sans espoir de revanche de la part de la victime... c'était même oppressant. Ici il n'y avait pas que la douleur, il y avait le désespoir. Friand de liberté, le soldat n'était pas fana des salles de torture.

Décidant qu'il ne resterait pas là, il sortit par l'embrasure en arche, s'engouffrant dans les froids couloir de pierre brune dont était fait la majeur partie de la forteresse noir. Il ne savait pas trop où il s'en allait, ne reconnaissant étrangement pas cette zone du "palais". Immehure commençait à se dire qu'il devait rêver, tout ceci ne faisant aucun sens et les sensations étant trop distante pour être réelles. Si aurait bien voulu se réveiller à ce moment, mais même en sachant maintenant qu'il était dans un songe, il ne contrôlait pas totalement ses actions. Le vrai maître ici ce n'était pas la volonté ou la conscience, c'était le Marchand de Sable...


[Votre défi si vous l'accepté (obligé !) est le suivant : Vous devez inclure dans votre poste le discours suivant : « Je peux lire dans vos yeux la même peur qui pourrait saisir mon cœur. Un jour peux venir où le courage des hommes faillira où nous abandonnerons nos amis. Mais ce jour n’est pas arrivé ! Ce sera l’heure des loups et des boucliers fracassés lorsque l’age des hommes s’effondrera. Mais ce jour n’est pas arrivé. Aujourd’hui nous combattrons pour tout ce qui nous est cher sur cette bonne terre. Je vous ordonne de tenir, hommes de l’ouest! »]

Décidant apparemment que le guerrier ne se réveillerait pas, le Marchand de Sable l'envoya plutôt dans une autre vision étrange. Toujours dans la forteresse, il se retrouva cependant dans un couloir qui lui sembla familier. C'est déjà ça... pensa-t-il, content de retrouver ses repères. Enfin, ses repères. Il semblait en route vers ses quartiers par le chemin interne, mais quelque chose lui disait que ce ne serait pas pareil, quelque chose dans ses tripes comme si lui-même n'était plus comme avant soudainement. Plus il s'approchait de son alcôve, plus cette sensation s'intensifiait. Lorsqu'il ne fut plus qu'à quelques pas, il entendit une douce voix qui humait une mélodie.

- Hush, child
The darkness will rise from the deep
And carry you down into sleep
Child, the darkness will rise from the deep
And carry you down into sleep...

Le Seccyeth ralentit son pas en approche de l'entrée, croyant reconnaître la voix qui chantait, comme une lointaine connaissance. Sa mère? Impossible, il n'en avait aucun souvenir, celle-ci ayant périt quelques heures après sa mise au monde. Alors qui? Immehur risqua un oeil dans la chambre, où il vit une magnifique femme. Elle était assise dans une berceuse, tenant un poupon dans ses bras. Tous deux étaient habillé de vêtements en soie pourpre et indigo. La femme semblait frêle tout en étant forte. L'homme ne pouvait voir ses yeux mais se doutait qu'il renfermait de la férocité sous la tendresse qu'elle démontrait envers l'enfant. Aussi, alors que les cheveux de la mère était noir comme l'ébène, la fine chevelure du bambin était d'un blanc pur.

- Guileless son,
I'll shape your belief
And you'll always know that your father's a chief
And you won't understand the cause of your grief
But you'll always follow the voices beneath

Son père, un voleur? Qui est cet enfant? se demandait le Commandant Suprême, pensant que cela puisse être lui. Pourtant, la femme juste là n'était clairement pas sa mère. Mercator lui avait décrit sa mère jadis. Reine des Elfes d'Enkidiev, elle avait une beauté presque inégalé. Un nez fin, des lèvres roses et des yeux d'émeraudes. Ainsi qu'une crinière de flammes bouclées. La mère de l'enfant n'avait que la beauté en commun avec la mère du soldat. Soudainement, cette première leva son regard sur Immehur, sans toute fois cesser de bercer l'enfant.

- Guileless son,
Your spirit will hate her
The flower who's declared my beloved a traitor
And you will expose her puppeteer behavior
For you are the proof of how he stayed true to his loyalty...

Le regard de la femme était tendre pour le guerrier, bien que la haine se cachait bien derrière. Visiblement, cette haine n'était pas pour notre dormeur, elle était pour quelqu'un d'autre, la femme de la chanson.

- Hush, child
The darkness will rise from the deep
And carry you down into sleep
Child, the darkness will rise from the deep
And carry you down into sleep

Guileless son,
Each day you grow older
Each moment I'm watching my vengeance unfold
For the child of my body, the flesh of my soul
Will die in returning the birthright she stole...

Le fils de Mercator peinait à comprendre, en même temps c'était normal. La vision qu'il avait actuellement en était une d'un futur possible. Futur dans lequel il avait été déclaré un traître à l'Empire et tué. Cela après avoir fait un enfant à cette femme mystérieuse au regard d'ambres. L'enfant était un garçon, dans lequel la mère semblait mettre beaucoup d'espoir. L'espoir de regagner l'honneur perdu du père entre autre. Mais qu'avait-il bien pu se produire pour que le Commandant Suprême des Armées Noires soit accusé de haute trahison? Personne ne pouvait le savoir pour le moment. Seul l'avenir nous le dira... et encore. Le futur étant toujours en mouvement, aucun moyen de prédire si cette réalité serait celle du Seccyeth, ou si elle ne resterait qu'un rêve.

- Hush, child
The darkness will rise from the deep
And carry you down into sleep
Child, the darkness will rise from the deep
And carry you down into sleep...

Sur ce dernier couplet, la mère repose son regard sur son fils, faisant à nouveau comme si le rêveur n'existait pas. Dans la mélodie qui disparaissait tranquillement de la gorge de la femme, l'hybride trouva du réconfort. Ses yeux s’alourdirent, comme s'il s'endormait. Bientôt, tout ne fut plus que noirceur alors que sa conscience était étouffé par l'ombre et le silence. Seul une sensation restait, celle inconfortable que ce rêve pourrait s'avérer réalité dans un futur plus ou moins proche... Inimaginable pourtant.

[Votre défi si vous l'accepté (obligé !) est le suivant : Vous devez inclure dans votre poste une chanson à boire !]

Dans les ténèbres du sommeil, Immehur se sentit aspirer par une force inconnue. Bientôt, la lumière revint dans son champs de vision, mais bien trop brusquement. Aveuglé, le guerrier reprit peu à peu ses sensations physique, enfin ce qu'il pensait être des sensations physiques. Car, nous le savons, la vérité c'est que le Marchand de Sable jouait avec sa tête alors qu'il dormait. Justement, une nouvelle scène inexplicable venait entourer l'hybride. Il se trouvait dans une vallée, sous un ciel rouge et flanqué par des falaise de pierre rougeâtre. Le long de ces falaises se trouvait d'énorme statue représentant des humanoïdes, certain aux traits étranges, peut-être des hybride ou une race encore inconnue. En plus de ces colosses de pierre, des entrée de... temple? de tombeau? Enfin, il émanait de ces construction à l'architecture angulaire une aura... de puissance. Comme être en présence de l'Empereur et des plus puissant de ses sorciers. Cependant, la plus grosse sensation venait du bout de la vallée, là où le sol montait en altitude de manière à ce qu'on puisse surplombé le canyon de là-haut. Au sommet, un autre bâtiment, très clairement une sorte d'immense pyramide. Attiré par celle-ci, cela ne prit pas de temps que Immehur se mis en route.

Une fois devant l'entrée du temple, un homme en armure sombre lui barra la route. Il avait un étrange cylindre métallique à sa taille et un large capuchon sur sa tête. C'est là que le soldat remarqua qu'il portait lui-même des habits en textile noir, parfait pour permettre une vaste gamme de mouvement martiales. Avant qu'il ne puisse poser une question, l'autre homme lui adressa la parole.

- Ceux qui désirent pénétrer dans l'Académie doivent réciter le Code. Pas de Code, pas d'entrée...

- La Paix est un mensonge, il n'y a que la Passion. Par la Passion, j'acquiert la Puissance. Par la Puissance, j'acquiert le Pouvoir. Par le Pouvoir, j'acquiert la Victoire. Par la Victoire, mes Chaînes se brisent, récita le Seccyeth sans trop savoir.

- La Force me libérera, termina le garde. Excellent. Vous pouvez entrer, Apprenti.

L'homme en armure s'écarta alors, laissant un Commandant Suprême éberluer entrer sans poser plus de question et sans véritablement contrôler ses faits et gestes. L'endroit semblait étrangement semblable à la Forteresse Noire, comme si c'était celle du passé... ou du futur. Enfin, il continua d'avancer en auto-maton, sans voir quoi que ce soit de familier, mis à part la sensation d'un pouvoir obscur à l'oeuvre dans cette "Académie". D'ailleurs, il n'y eut pas de réponse, le couloir s'allongeant encore et toujours devant lui, devenait rapidement un espace vide, montrant que ce nouveau songe était lui aussi terminé. Rien ne présageait quoi que ce soit pour le prochain, s'il venait...


[Votre défi si vous l'accepté (obligé !) est le suivant : Vous devez inclure dans votre poste l'opening de l'anime Berserk « Tell me why ». Intégralement ou pas, traduite ou pas. Bonne chance !]

Le prochain rêve arriva à la manière d'un projectile de baliste, violemment. En très peu de temps, le guerrier se retrouva dans ce qu'il s'imaginait être le fameux Royaume d'Émeraude. Le sol était pavé de pierre, le ciel était bleu avec quelque nuage. Tout autour il y avait des gens... des humains. Aucun ne semblait se rendre compte de sa présence. Il avait envie de brandir son épée et de les massacrer tous. Malheureusement, il n'était pas maître de son corps dans ce Royaume des Songes. C'est en restant coincé du place que le Seccyeth fut témoin d'une scène... sans aucune répercussion apparente sur quoi que ce soit. Un homme, visiblement très vieux, était devant l'étalage d'un marchand. Ce marchand vendait des noix, des arachides et autres produits du genre.

- Je prendrais dix kilos de noix je vous pris, mon brave, demanda l'aîné de sa voix fatigué.

- Il me semble que c'est beaucoup de noix, ça, pour un homme comme vous, répondit le marchand, surpris.

N'ayant rien compris dut à son ouïe périmé, le vieillard tendit l'oreille et laissa s'échapper un "Hein?" comme seul les vieux sourd savent le faire. Soupirant, le vendeur répéta, en criant cette fois.

- J'ai dit : C'EST BEAUCOUP DE NOIX ÇA !!

Le vieillard comprit cette fois et sourit à la remarque. Il indiqua ensuite un petit chariot dans lequel il comptait mettre les sacs de noix. Vaincu, le marchand lui donna ses noix et le vieux le paya avant de partir et de disparaître dans a foule. Peu de temps après, deux homme en cuirasse l'épée à la taille se montrèrent au stand du marchand.

- Auriez-vous vu un vieil homme avec un chariot dans le coin?

- Il est parti, dit-il en indiquant la bonne direction. Puis, alors que les gardes partaient il lançant en criant : Avec des noix !

Immehur ne comprenait rien. Pourquoi rêver d'une telle scène alors que jamais il n'avait vu semblable? Le Marchand de Sable avait un bien drôle d'humour. Ce qui suivit fut particulièrement bizarre. Un par un, tous les passant s'en allèrent, disparaissant à l'horizon. Puis, ce fut le tour des marchands, pour finir avec le vendeur de noix. Ce dernier fut le premier depuis le début à voir Immehur. Il le fixa et criant...

- VOUS VOULEZ DES NOIX !?

Son visage s'allongea ensuite en une grimace à faire frissonner un dragon. En faits, tout son corps d'allongea et son visage disparut, ne laissant qu'une tête sans le moindre trait. L'homme était maintenant plus grand que même le soldat impérial. C'était impossible, une tel personne ne pouvait pas exister. Le décor changea aussi, devenant noir et vide à nouveau. Seul restait l'hybride et... l'Homme Long. Puis, brisant le silence qui venait de s'installer, une voix. Ni grave ni aiguë, ni féminine ni masculine. Une voix d'outre-monde. Une voix à vous glacer le sang.

- Tu es miens, Immehur d'Irianeth, fils de Mercator. Ta vie, ta mort, ton destin. Tout de toi m'appartient désormais, tu es mien !


[Votre défi si vous l'accepté (obligé !) est le suivant : Vous devez inclure dans votre poste une citation du film "Shaun of the Dead". En version original anglaise ou traduite. Bonne chance !]

Immehur aurait donné beaucoup pour se réveiller à ce moment là. L'inconfort causé par l'Homme-Long, par la voix irréelle qu'il entendait... c'était trop. Il n'y avait pas que ça non plus. Il était vulnérable dans ce monde. Le contrôle de son propre corps lui était dérobé. Seul lui restait sa conscience, sa volonté en soit. Il pouvait tenter ce qu'il voulait, mais rien n'arriverait. Le Marchand de Sable était un Dieu ici, rien de moins. QU'allait-il se produire maintenant? Un Homme-Long et une voix (probablement celle du Marchand de Sable) qui ose dire que le guerrier lui appartient entièrement. Le tout dans un espace noir avec Immehur. Ce dernier n'était même pas dans la capacité de répondre, de parler. Pouvait-il mourir dans ce monde? La dernière fois il n'était pas mort (bouffé par Nefereth). Que lui réservait la suite?

- Maintenant que tu m'appartiens, nous allons jouer à un jeu. Je vais te redonner le contrôle de ton "corps". Ensuite, tu devra vaincre mon ami ici... Trois... Deux... Un... Aller !

Sur ces mots, le soldat sentit tout son corps se dégourdir d'un coup. Sans attendre, il se précipita sur l'Homme-Long, dans l'intention de l'exterminer. Il n'avait pas d'arme, mais son adversaire non plus. Puis, maigre comme l'autre, le Seccyeht aurait l'avantage... logiquement. Tout fut autrement cependant. La créature des Songes allongea ses bras vers l'Irian. Ce dernier ne pu rien faire. Il se retrouva ligoté dans le temps de le dire par... les doigts de l'ennemi imaginaire. C'est là qu'un bouche macabre se découpa sur visage sans visage de l'Homme-Long et qu'un rire retentit dans le vide qui les entourait.

- C'est toujours l'urgence de gagner, qui mène à l'échec... Tu as perdu, Immehur d'Irianeth, fils de Mercator ! Mwah-hahahahahahaha !!

Le rire retentit à nouveau, alors que la nouvelle bouche de la créature s'ouvrait. En même temps, l'hybride était tracté vers cette même bouche. Bientôt, l'orifice fut suffisant pour avaler le blond, et c'est pour dire. Le noir complet remplaça la vision de la créature des Songes. Le corps du demi-Elfe s'engourdit à nouveau. Il avait perdu bêtement contre le Marchand de Sable... Que lui réservait la suite?


[Votre défi si vous l'accepté (obligé !) est le suivant : Vous devez inclure dans votre poste les paroles d'une chanson au choix du groupe Manowar, traduite ou non, ne pas mettre la chanson complète. Bonne chance !]

Très vite, une lumière éclatante atteint les yeux du Seccyeth, clairement l'astre du jour, le soleil. Celui lui prit quelques secondes avant de retrouver l'équilibre visuel. Changer aussi subitement d'éclairage, c'était presque dangereux. L'aveuglement passé, l'hybride regarda autour de lui, cherchant à savoir ce que le Marchand de Sable lui réservait cette fois. Il était à un endroit familier, un endroit qu'il visitait souvent... l'endroit où il avait grandit. Il s'attendait être l'acteur malgré lui d'une autre illusion créée par le Maître de ce Royaume. Pourtant cette fois, il fut un simple spectateur de ce qui semblait être un souvenir lointain.

À l'horizon apparu une silhouette colossale, encapuchonnée. Les yeux de cette personne brillait du même plus que ceux du Seccyeth, ses cheveux était du même blanc pure. C'était Mercator, le sorcier. Dans ses bras, il semblait tenir un poupon humain. Immehur reconnu pourtant à la petit touffe de cheveux blanc que cette enfant c'était lui. Lorsque le vieil homme arriva à la hauteur de son fils, il s'arrêta. Observant les plaines rocailleuse où les dragonnes se prélassait, il souleva le bébé pour qu'il puisse voir. Le yeux du petit s'écarquillèrent et s'illuminèrent devant cette vison, alors que le sorcier prenait la parole.

- Je vais tout de suite t'apprendre quelque chose, mon fils. Ailleurs, les gens crois que la paix peut être acquise avec des mots parlés et écrits. Ailleurs, les gens ont refusé la protection et l'unification qu'offrait notre grand Empire. Ailleurs... Ailleurs les gens ont des poneys ou des perroquets... nous, on a des dragons. Ce sont ces mêmes dragons que tu apprendra à contrôler, que tu côtoiera toute ta vie durant. Un jour viendra même, où tu chevauchera le prédateur le plus sanguinaire que la terre ait porté. Pourtant, c'est le ciel qui sera votre terrain de chasse. Un jour, c'est toi qui sera le prédateur !

Ce discours, Immehur n'en avait aucun véritable souvenir. Il était trop jeune. Peut-être était-ce un mensonge inventé par le Marchand de Sable. Par contre, cela ressemblait bien au père de l'hybride, de dire un truc comme ça. Il n'y a que le bout sur les poney et les perroquet qui semblait... irréel. Alors que le rêveur se posait quelques question, la vision du passé continua avec le père qui reprit la marche vers le camp des Seccyeth, là où il élèverait son premier fils pour qu'il devienne quelqu'un. Le rêveur lui, se sentit aspirer vers l'arrière, le décor devant ses yeux s'étirant peu à peu jusqu'à ce qu'il ne soit plus que néant.


[Votre défi si vous l'accepté (obligé !) est le suivant : Vous devez inclure dans votre poste une citation du film "Le Roi Lion", en anglais ou en français, au choix. Bonne chance !]