Les songes de la nuit.

Nombre de messages : 341 Points : 669 Date d'inscription : 06/06/2013

Il y avait un avantage à se trouvé en ce lieu : Naïla oubliait son rêve précédent. Mais cet endroit était lugubre, comme si elle se trouvait dans un vieux château abandonné et crasseux. Peut-être était-elle à Irianeth? Ce serait alors un cauchemar. La fée entendit soudain la voix d’un enfant :

-Cette maison est la mienne et je dois la défendre! Voyons mon plan de bataille!

Sa maison? Comment un enfant pourrait posséder une maison? *Compte-t-il m’attaquer?* se demanda l’adolescente. *Je suis mieux de partir d’ici, mais comment?*. Elle repéra une fenêtre. Peut-être pourrait-elle sortir par celle-ci, sauf si elle se trouvait à un deuxième étage. Malheureusement, la fenêtre se trouvait en hauteur. *Merde, où sont les escaliers?*. Naïla déambula tranquillement dans les corridors s’assurant de ne pas se faire entendre par l’enfant. Elle trouva les escaliers. Elle commença à les descendre quand ils craquèrent. La fée stoppa net. Elle essaya d’écouter les bruits dans la maison pour savoir où l’enfant se cachait. Aucun bruit. Aucun signe de quoi que ce soit. Même pas une mouche qui vole. Elle se remit donc à descendre les marches. C’est alors que quelque chose tomba du plafond. Naïla esquiva l’objet et le frôla de peu. Elle commença à courir, elle voulait sortir de là à tout prix. Par chance, la porte d’entrée se trouvait directement en face des escaliers. La jeune fée l’ouvrit, et quelque chose la frappa au ventre. Une épée en bois. Pliée en deux, le souffle coupé, elle continua tout de même de marcher rapidement. Elle se retourna et vit l’enfant qui se tenait sous le porche de la maison.

-Bien fait pour toi, intruse! lui cria l'enfant.

Naïla, ayant repris son souffle, continua sa course jusque dans une forêt. Encore plus lugubre que la maison. Elle avait l’impression qu’on l’observait. Les animaux qui peuplaient cette forêt s’étaient tus à son entrée.

[Le défi de Immehur : Inclure la citation suivante provenant de Harry Potter et la Chambre des Secrets, «-Dobby a reçu une chaussette, dit l'elfe avec une expression d'incrédulité. Le maître l'a jetée et Dobby l'a attrapée. Alors, Dobby est libre!». Have fun :)]

Du noir. Encore du noir. Toujours du noir. Immehur en venait à se demander si il ne passait pas plus de temps dans le néant qu'à rêver de trucs insensés. Malgré cela, il sentait bien que ce n'était pas terminé, que le Marchand de Sable lui réservait encore quelque chose. La question, c'était "quoi"? Bien sûr, il ne tarderait pas à le savoir avec le décor qui changeait à nouveau.

Il se retrouva dans une situation plutôt très agréable. Il embrassait passionnément une femme à la chevelure d'ébène. Ne sachant pas mieux, il se dit que c'était la princesse héritière d'Irianeth. Une rêve agréable enfin. Tout en se dévorant les lèvres l'un de l'autre, le "couple" se déplaçait maladroitement dans le couloir. La douce pente était familière au Seccyeth, ils allaient vers sa chambre. Il reculait à petit pas, alors qu'elle avançait. C'était vraiment bien. Arriver à la chambre, elle s'arrêta le temps de le pousser sur le lit. C'est là que le Commandant remarqua qu'il ne s'agissait pas de Caerys. Il ne connaissait ni le nom ni le rang de la femme devant lui. Il savait cependant qu'il éprouvait une très forte attirance envers elle. Elle et ses yeux d'ambres. Comme cette femme dans l'autre rêve, pensa le songeur.

Il n'eut cependant pas beaucoup de temps pour réfléchir, ni même le temps de se redresser. Le belle retira sa tunique d'un coup avant de se jeter à nouveau aux lèvres du guerrier tout en délassant son pantalon. Sachant très bien où ça allait, il retira sa propre tunique, révélant son torse massif, parsemé de cicatrices. Elle s'arrêta alors un instant, admirant la sculpture devant elle. Ses yeux exprimaient désir et férocité, c'est à peine si elle ne grognait pas. Dans la poitrine du guerrier, le Marchand de Sable manipulait ses émotions. Il ressentait plus que du désir, ça allait plus loin que la passion charnel. Il ressentait cette même sensation que lorsqu'il avait observait cette femme chanter une berceuse à son enfant. Enfin...

La perte de vêtements continua des deux côtés, entre-mêlé à plusieurs baiser et morsures affectives. Ce fut ainsi jusqu'à ce que Immehur retire sa première chaussette et la lance dernière lui, dans un coin de la chambre. Plutôt que d'entendre le "flop" du vêtement qui tombait par terre, on entendit un gémissement. Ce gémissement provenait d'un elfe, petit et sale. Petit... il était rachitique, très clairement un esclave.Il n'était vêtu que d'une loque brune toute aussi sale que lui. Tenant la chaussette dans ses mains frêle, il afficha un sourire victorieux.

- Dobby a reçu une chaussette, dit l'elfe avec une expression d'incrédulité. Le maître l'a jetée et Dobby l'a attrapée. Alors, Dobby est libre!

Comment briser un moment magique? me direz-vous. Comme ça apparemment. N'y comprenant rien en regardant l'elfe, le soldat ramena son attention sur la femme aux yeux d'ambre. Celle-ci se retirait lentement de sur lui, le fixant dans les yeux sans une expression. Elle continua ainsi à reculer jusqu'à sortir de la chambre. Ne voulant pas que cela se termine ainsi, le colosse se leva en un bon, flambant nu et alla dans le couloir. Elle n'y était pas. Pourtant, à moins qu'elle soit invisible... elle avait disparue. Il revint dans la chambre, l'elfe lui, y était toujours. Il le fixa avec colère et le chargea, l'attrapant par la gorge et le soulevant contre le mur pour l'amener à sa hauteur.

- Pourquoi? Pourquoi, hein, espèce d'enfoiré? Qu'est-ce que ça signifie tout ça? Je me moque que tu es décidé que je t'appartenait, lorsque je me réveillerai, tu n'aura plus aucune emprise sur moi !

- Tu crois ça, répondit l'elfe alors que ses traits se transformaient. Et si je te disais que jamais plus tu ne te réveillerait?

Sur ces mots, l'elfe qui n'en était plus une attrapa le poignet de l'hybride. Ressentant alors une intense douleur, il relâcha le Marchand de Sable. Ce dernier, après avoir toucher terre, se redressa. Il était maintenant vêtu d'une grande robe de bleu et d'or. Son visage était masqué d'argent et sa tête sertie d'une couronne. C'était le Roi des Songes dans toute sa splendeur. Rageant intérieurement, le guerrier tenta de lui sauter dessus, mais tout ce qu'il toucha fut un tas de sable qui tomba au sol immédiatement. Il n'y avait donc aucun moyen de vaincre cet être malade? Il devait bien y avoir quelque chose...

[Votre défi si vous l'accepté (obligé !) est le suivant : Vous devez inclure dans votre poste une citation du film "Une Nuit au Roxburry", en anglais ou en français, au choix. Bonne chance !]

Nombre de messages : 341 Points : 669 Date d'inscription : 06/06/2013

Tout en avançant dans la forêt, Naïla sentait un regard posé sur elle. Elle l’ignora et continua d’avancer dans ce lieu sinistre. Peut-être aurait-elle dut rebrousser chemin.

Soudainement, le décor changea sous les yeux de la jeune fée. Elle se retrouva encore une fois dans la cour du château d’Émeraude. Mais au contraire de son autre rêve, il y avait beaucoup de monde et le soleil n’était pas tout à fait couché. Il y avait de la musique, de la boisson et de la nourriture. Beaucoup de gens dansaient, le sourire aux lèvres. *Mais pour qui ou quoi sont ces festivités?* se questionna la fée. Ce n’était pas pour l’adoubement des chevaliers : ils n’y étaient pas. C’est alors qu’un beau jeune homme s’approcha de Naïla. Il semblait avoir quelques années de plus qu’elle. Ses magnifiques cheveux noirs lisses descendaient jusqu’à ses épaules. Il avait des yeux d’un vert intense : c’était magnifique. Naïla se perdit tellement dans son regard qu’elle ne comprit pas la question du jeune homme.

-Quoi? dit-elle d’un air perdu.

-Ça boume, on danse? Redemanda le bel inconnu.

-Euh… Oui!

-Ok, une autre fois peut-être.

Il se retourna et s’en alla. Naïla se posait vraiment des questions. Il se détournait d’elle tandis qu’elle ACCEPTÉ de danser avec lui. Aurait-elle dû dire non? La fée voulait rattraper le beau jeune homme. Elle se lança à sa poursuite. Elle voulait plonger son regard dans ses yeux verts encore une fois. Mais il avait disparu. Il y avait tant de monde dans la cour que ce serait presque impossible de le retrouver. Naïla retourna donc, fortement déçue, à l’endroit où elle était quand l’inconnu l’avait abordée par espoir qu’il repasserait par là.

[Pour votre défi, vous devez inclure la citation suivante qui provient du livre Le Choix des Ombres de Brent Weeks : «Pourquoi ses fesses m'attirent-elles autant? C'est quand même bizarre. Et d'ailleurs, pourquoi les hommes sont-ils fascinés par les fesses?». Bonn chance :)]

Un nouveau décor apparut dans un flash, aveuglant momentanément le guerrier. Il reconnu là la taverne des baraquements, où il s'était trouvé au début de cette nuit pleine de rebondissement. Cette fois, il y était étrangement en compagnie de deux des Chevalier d'Irianeth, à savoir Sangre et Kahir. Immehur aurait alors voulu agir, parler, bouger, mais il était spectateur dans son propre corps, selon les lois du Marchand de Sable. Enfin, il ne pouvait pas agir très activement. Il pu cependant, après avoir remarqué les yeux des deux jeunes hommes, tourner sa tête dans la même direction. Encore cette femme, avec sa courte chevelure d'ébène et ses yeux d'ambrés. Pourquoi n'arrêtait-il pas de la voir? Qui était-elle? Jamais il n'avait vu une femme aussi belle de ses 33 années de vie à Irianeth. Se pouvait-il qu'elle était originaire d'Enkidiev? Ce qui expliquerait la préférence pour ce continent de son sorcier de père. À travers toute ces question, un voix perça.

- Pourquoi ses fesses m'attirent-elles autant? C'est quand même bizarre. Et d'ailleurs, pourquoi les hommes sont-ils fascinés par les fesses? dit le plus jeunes des fils de Mercator, admirant sans retenue la courbure fessière de l'inconnue.

- C'est simple, mon frère : C'est rond, c'est doux, ferme et moelleux à la fois ! Ne t'inquiète pas, moi aussi je me retiens amèrement de... Enfin, bref, répondit Sangre. Commandant, vous me semblez pensif... ne me dites pas que vous vous imaginez déjà au lit avec cette tigresse? Hahaha !

Immehur tourna vivement son regard vers lui, prix de court. Il ne savait que répondre à cela. Si les autres rêves qu'il avait fait concernant cette femme se suivait, c'était à reculons... Il ne pouvait donc pas dire qu'il l'avait déjà fait. Il renvoya donc son regard de glace sur les formes plaisantes de la jeune femme.

- Je dirais plutôt que ce n'est qu'un question de temps... répondit-il distraitement.

Il termina sa bière cul-sec et se leva alors, bien déterminer à parler avec elle cette fois. Derrière, les deux chevalier d'échangèrent des murmures amusés, alors que le soldat approchait de la femme. Au moment de la toucher, il s'immobilisa pourtant, incapable d'aller plus avant. Tous les bruits arrêtèrent. Tout ce qui restait était le battement du coeur de l'hybride. Puis, comme un singe qui tente d'attraper la lune par son reflet dans l'étang, il vit la douce silhouette de la femme disparaître. Le score était de combien maintenant? 47 pour le Marchand de Sable et zéro pour le Commandant Suprême?

[Votre défi si vous l'accepté (obligé !) est le suivant : Vous devez inclure dans votre poste une citation du film "Retour vers le Futur!", en anglais ou en français, au choix. Bonne chance !]

Nombre de messages : 341 Points : 669 Date d'inscription : 06/06/2013

Naïla abandonna l’idée de revoir le jeune homme séduisant. C’était impossible. À chaque fois que quelque chose de bien arrivait dans un rêve, le marchand de sable s’arrangeait pour l’éliminer une fois pour toute. La jeune fée alla donc s’asseoir à une table, ne voulant pas se mêler aux festivités : elle n’avait point la tête à ça suite à sa déception.

Prenant place sur un long banc, elle tourna le dos à ceux qui dansaient et fit face aux autres occupants de la table. Naïla hoqueta de surprise. La personne qui lui faisait face, une femme, lui ressemblait comme deux gouttes d’eau, sauf un petit détail : la femme était plus agée. Cette ‘’jumelle’’ avait au moins 10 ans de plus qu’elle. On aurait pu les croire jumelles en oubliant l’écart d’âge. La fée se retrouvait parfaitement en l’inconnue : ses longs cheveux châtins-roux, ses grands yeux noisettes, sa peau de pêche, tout était pareil. Il y avait seulement un air de maturité dans les yeux de l’inconnue qui les différenciaient. Quoi que la taille aussi et… heum… la poitrine qui avait… comment dire… ‘’poussée’’.

Incrédule, Naïla ne pu s’empêcher de dire bêtement :
-Moi vieille!

C’est alors que ‘’l’autre Naïla’’ se retourna et regarda, stupéfaite, la jeune adolescente :
-Moi jeune!?

En effet, les deux se reconnurent dans l’autre. La ressemblance était si frappante qu’on ne pouvait l’ignorer. La vieille attrapa donc la jeune par le bras et l’emmena loin des regards et oreilles indiscrets. Elles se regardèrent longuement, s’assurant que c’était bel et bien vrai. La jeune Naïla trouvait que la vielle Naïla avait fière allure, qu’elle était belle. Mais elle ne pouvait pas se complimenter elle-même! C’était… étrange. La jeune avait tant de questions à poser : Qu’était-elle devenue? Chevalier d’Émeraude? S’était-elle éprise d’un quelconque jeune homme? Tant de questions. Mais le marchand de sable n’était pas si clément. La vieille Naïla disparu d’un coup. Elle s’était volatiliser, littéralement.

Une autre déception. Le maître des songes aimait donc tant voir la contrariété sur le visage de ses victimes? Pourquoi prenait-il tant plaisir à ébranler les dormeurs? Furieuse, Naïla secoua sa tête, espérant se réveiller. Non, le marchand de sable n’avait pas encore finit de jouer avec elle.

[Votre défi est le suivant : Inclure la citation qui suivra qui provient, encore, du Choix des Ombres : «Le pouvoir est une catin. Une fois que vous l'avez sous votre contrôle, vous vous apercevez qu'il courtise déjà tous les hommes qui passent à sa portée.». Have fun :)]

[HJ: j'aime bien ce que Sangre dit dans ton rêve XD]

Soudainement, le Seccyeth retrouva l'usage de son corps, mais le déblocage le fit tomber vers l'avant, un genoux à terre. Là, le paysage changea de la taverne, à la cour. Comme lors de la cérémonie d'Adoubement des Chevalier, une scène avait été érigée et tout les résidents Impériaux avait été invité. Immehur faisait face à la foule. Derrière lui, il entendit des pas et sentit bientôt un croche pieds destiner à lui mettre son second genou à terre. Que se passait-il? Il remarqua bientôt qu'il était menotté, poignet et cou. Du sang lui ruisselait sur le visage d'un coup précédent. Ses cheveux d'habitude blanc, étaient tachés de rouge. Balayant la foule de son regard perçant, il remarqua la haine que tout le monde semblait lui porter. Tout le monde, sauf une... elle. Elle se trouvait là, le ventre gonflé comme un ballon, le regard déterminé, le regard amoureux et furieux. Ses yeux d'ambres était pour Immehur un soulagement, mais vint bientôt un autre coup, dans ses côtes cette fois. Il cracha du sang.

- Immehur d'Irianeth, fils de Mercator, Commandant Suprême des Armées Noires d'Irianeth. Pour vos actions à l'encontre des Chevaliers Sangre et Kahir d'Irianeth, vous avez été accusé et trouver coupable devant l'Empereur de Haute Trahison. En conséquence, vous serez exécuté ici même devant public, afin de servir d'exemple.

La voix venait de derrière lui, c'était une voix d'annonceur, forte mais banale. Il entendit ensuite le bruit métallique d'une hallebarde qu'on lève. S'attendant à perdre la tête, le guerrier ferma les yeux. Le coup décisif ne vint pourtant pas, pas encore. Plutôt, une autre voix forte se fit entendre. Cette fois, elle empestait l'autorité.

- Immehur... j'avais espoir pour toi, mais tu as été impatient. dit l'Empereur assez bas pour que l'hybride soit le seul à l'entendre. Le pouvoir est une catin. Une fois que tu l'as sous ton contrôle, tu t'aperçois qu'il courtise déjà tous les hommes qui passent à sa portée... Regarde toi maintenant. Tu es l'un de ces hommes que mon pouvoir a séduit. Tu es aller au delà de tes limites et tu as frappé un mur. Tu aurais dut y réfléchir à deux fois avant de croire que tu pouvais t'en sortir après avoir attaque non pas un, mais deux de mes chevaliers... Il soupira, se redressant puis, s'adressant faussement à l'assemblée. Quel sont vos dernières paroles, Commandant?

- J'emmerde les Chevalier, j'emmerde l'Empire, mais surtout... j'emmerde l'Empereur...

Sur ces mots, le lourd fer de hache de la hallebarde s'abattit sur son cou, détachant sa tête de son corps. Dans le ciel apparu dès l'or l'ombre massive de Nefereth, hurlant de rage. Le dragon ne perdit pas deux seconde, plongeant crocs d'abord vers la scène, bien décidé à venger son maître. L'Empereur ne fit que lever l'une de ses mains griffues vers la bête et celle-ci stoppa net. Usant de sa sorcellerie, le Tanieth noir envoya ensuite le lézard s'écraser contre les murs de la forteresse. On pu entendre les os craquer et la pierre briser sous l'impact, la bête crier de douleur. Sans attendre plus avant, le souverain s'empara de la hallebarde de l'exécuteur et bondit vers le dragon noir, sectionnant sa tête de son cou en une puissante frappe verticale.

Sa tête détacher de son corps, Immehur fut malheureusement témoin de cette scène, grâce à la magique maudite du Roi des Songes. Il ne pouvait même pas fermer les yeux, condamner à voir l'énorme carcasse de son Nefereth convulser nerveusement alors que ses muscles ne recevait plus trop de signal venant du cerveau. Une unique larme coula à l'oeil du décapité, avant que le noir ne s'empare à nouveau de sa vision.

[Votre défi si vous l'accepté (obligé !) est le suivant : Vous devez inclure dans votre poste une citation du film "Petit Pieds le Dinosaur" (le premier), en anglais ou en français, au choix. Bonne chance !]

Nombre de messages : 341 Points : 669 Date d'inscription : 06/06/2013

Le noir entoura Naïla d’un coup. Enfin une petite pause, elle pouvait souffler un peu. Mais ce repos ne dura pas longtemps. Le maître des songes ne voulait pas que ses victimes puissent bien se reposer entre chaque rêve qu’il leur présentait. Le regard de la fée se posa sur un paysage nébuleux. L’endroit devint de plus en plus distinct après quelques secondes.

Elle se trouvait dans les rues d’un village quelconque. Celui-ci était très animé, surtout au marché. Naïla se rendit donc au marché voir ce qui s’y trouvait. Elle avait une soudaine et étrange envie de fruit. Elle chercha un marchand de fruit. Tout en se promenant et en effectuant sa recherche, elle vit, à la lisière d’un petit bois, un jeune enfant accroupi près de quelque chose. En fait, il était accroupi par-dessus quelqu’un. Le garçon aux courts cheveux bruns indisciplinés semblait pleurer. L’écuyère s’approcha doucement de lui. Elle ne voulait point violer son intimité, mais quand elle voyait un enfant dans cet état, elle ne pouvait pas simplement passer son chemin et le laisser seul.

-Maman! Maman… s’il te plaît, lèves-toi, disait l’enfant d’une voix tremblotante.

À ses pieds, une belle femme était couchée sur le dos, les mains en sang sur une blessure sur son ventre. Naïla voulait la guérir. Elle avait trop pitié de l’enfant. Il ne pouvait pas se retrouver sans mère. Mais la fée fut bloquée sur place. Elle ne pouvait bouger. Le marchand de sable le lui avait interdit. Elle fut donc condamnée à regarder cette triste scène sans pouvoir agir.

-Je ne sais pas… si je vais y arriver, répondit la mère à son fils avec difficulté.

Il n’y avait pas de mots pour décrire la tristesse dans le regard de l’enfant. Tous pleuraient, y compris Naïla. La mère était blessée grièvement ; elle allait rendre son dernier souffle à tout moment.

-Si, tu peux! Lèves-toi! encouragea le garçon, sans trop d’espoir.

La femme ne répondit pas. Elle était partie à tout jamais. Naïla n’avait pas pu la guérir. Elle n’avait pas pu empêcher autant de souffrance. La fée retrouva la capacité de bouger. Elle s’approcha du garçon, se permettant de l’enlacer. Il se retourna vers elle. Il n’avait plus de visage. *Mais quelle horreur!* se dit-elle. Elle s’écarta de l’enfant, voulant échapper à cette horrible vision. Son regard était fixer sur lui ; elle ne pouvait détourner les yeux. Elle recula encore et encore, jusqu’à ce qu’elle soit coincée par un mur. Le marché animé et joyeux était disparu. Il faisait sombre. Il n’y avait qu’elle et le garçon sans visage en ce lieux.

[Ton défi de la mort, 'méhur, est le suivant : Inclure un bout de la chanson Land Of Snow And Sorrow de Wintersun, traduit ou non. :)]

Dans le vide, Immehur n'existait plus qu'en tant que tête, dénué de corps. Il se doutait bien qu'il n'était pas mort pour vrai, tout ceci n'était au final que rêves et fantasmes. Où l'était-ce? Retrouvant peu à peu un semblant de sensation dans son cou, puis le reste de son corps, le Seccyeth chercha à voir ce qui l'entourait. Rien. Des ténèbres. Du néant. Enfin, il n'y avait rien à voir, mais lentement, une voix se faisait entendre. Un murmure d'abord, lointain. Un écho. Bientôt plus clair, mais tout de même confus.

- Tout ce que j'étais, est parti maintenant et la tristesse est tout ce que je ressens.

Confus, oui, car le guerrier croyait reconnaître la voix. Enfin, le décor de ce songe apparaît, donnant loisir à un spectacle étonnant. C'est pour le moins vide, très peu de différence avec le néant lui-même. Ou plutôt... Ça semble vide, pourtant. Au "centre", se trouve un sorte d'autel circulaire, offrant un surface liquide réfléchissante. Du moins c'est à cela que ça ressemble. Tous autour, murs et plafond... des étoiles. Comme un ciel sans nuage, des milliers et des milliers d'étoiles, mais aucune lune. Comme plancher, une brume cachant un sol de marbre, ou plutôt cela y ressemble. Quelques pierres aussi, étrangement. Derrière, un escalier qui mène à une grande porte. Sur les rochers, un homme. Celui-ci est large d'épaule et sa tête est affublée d'une crinière blanche. Il se tien le visage entre les mains. Pourtant... pourtant Immehur est persuadé de le reconnaître.

- Qui êtes-vous et où sommes-nous? déclara le rêveur.

Sans relever la tête, l'inconnu laissa cependant tomber ses mains sur ses cuisses. Ses longs cheveux blancs cachaient encore son visage. L'allure fatigué, comme si on lui avait trop souvent fait la même blague il s'exclame (pas trop fort) :

- Que me vaut l'honneur d'une autre de vos... il remontait la tête en parlant, mais s'arrête sec en voyant le visage du visiteur. Quel genre d'illusion est-ce donc?

Plus de doute possible, le Commandant se trouvait là devant sa copie parfaite. Même yeux, même nez, même bouche. Seule la longueur des cheveux changeait vraiment, et la quantité de cicatrices. L'autre était donc plus vieux? Son regard est celui-ci d'un homme perdu aussi, rien à voir avec les yeux solides du songeur. Cette copie, cette vision, ne pouvait pas être lui.

- Qui es-tu? redemanda l'hybride en impliquant bien la signification de la question dans ses mots.

- Je s... J'étais le Commandant Suprême des Armées Noires de l'Empire d'Irianeth. On m'accusa à tord de trahison. On me tua... exécution publique dans la cour de la forteresse. Il ne manquèrent pas de tuer mon fidèle Nefereth par après non plus... Plus rien, je n'ai plus rien... je ne suis plus rien.

Incapable d'entendre ce genre de sottise sortir de sa propre bouche, Immehur chargea rapidement sur son double et l'agrippa par la tunique avant de le relever. Il l'aurait bien lever de terre, mais il était exactement de la même taille que lui, cela aurait été inutile. L'air détruit que cet autre arborait, ça le rendait malade. Comment pouvait-il tomber aussi bas? Sans un mot, il lui envoya un crochet du gauche, envoyant l'image au tapis. Jamais de son vivant il ne serait tomber de cet unique coup. Dégoûté, il se retourna de manière à être devant l'autel précédemment cité. Dans la réflexion, il voyait quelque chose... quelque chose d'intéressant. Qu'était-ce?[/b]

[Votre défi si vous l'accepté (obligé !) est le suivant : Vous devez inclure dans votre poste une partie (pas l'intégral, un couplet au plus) de la chanson "Cry for the Moon" de Epica. Bonne chance !]

Nombre de messages : 341 Points : 669 Date d'inscription : 06/06/2013

L’être dans visage ; on ne pouvait plus dire que c’était un garçon, la vision de celui-ci était trop atroce ; se tenait devant Naïla. Elle ne pouvait voir dans quel endroit elle se trouvait ; seul l’être était éclairé par une faible lumière. Pourtant, elle était certaine d’être adossée à un mur de pierre vu la fraîcheur qui s’en dégageait.

La fée voulait s’enfuir à tout prix. L’image de la chose qui se tenait devant elle la remplissait de terreur. Mais elle était piégée. Un mur derrière elle, l’être dénué de visage devant elle. Elle regarda partout autour d’elle en panique. La fée repéra alors une porte un peu plus loin dans le mur. Elle se dirigea lentement vers celle-ci, sans faire de mouvement brusque de peur que le truc ne l’attaque. Ledit truc semblait tout de même la suivre de son… regard. Malgré son manque d’yeux, Naïla avait l’impression qu’il lisait ce qui se passait dans les siens. Il savait qu’elle se déplaçait vers la porte. Il savait déjà tout ce qu’elle voulait faire. L’adolescente continua tout de même son parcours vers la porte, espérant que le rêve se termine quand elle y entrerait.

Soudainement, elle sentit la poignée sous sa main. Elle n’avait pas regardé où elle s’en allait, car elle avait fixé l’effrayante chose pour ne pas qu’elle s’approche d’elle pendant qu’elle avait la tête tournée. Naïla tourna doucement la poignée. La porte s’ouvrit sans un bruit, heureusement. La fée entra à reculons dans le trou que laissait la porte ouverte. Elle referma la porte, qui ne fit encore pas de bruit.

-Suis ton bon sens, tu ne peux pas te cacher, dit l’être sans visage.

Comment pouvait-il parler? Il n’avait pas de bouche! Peut-être Naïla l’avait entendue en pensée? Cela la terrifia encore plus. Mais il avait raison. Dans un rêve, elle ne pouvait échapper au marchand de sable. Car il ne pouvait s’agir que de lui dans la peau de l’être sans visage. Naïla s’assit en tailleur sur le sol. Elle ferma vigoureusement les yeux, pour ne plus jamais les ouvrir et échapper à l’effroi que lui procurait la chose.

Quelque chose approchait de la fée. Elle entendait des pas. Elle serra ses bras autour de ses genoux et enfouit la tête dans le creux que cette position formait. Elle ne voulait pas savoir qui ou quoi approchait. C’est alors qu’elle sentit une main sur son épaule…

[Ton défi, Commandant Suprême, est d'inclure un bout de la chanson Vulgaris Magistralis, traduit (préférablement). Hehehe :)]

Au sommet de l'autel se trouvait une bassine, semblable à un miroir. En s'approchant, la surface fut troublée par des remous et quelques vaguelette. Le reflet du ciel étoilé changea alors pour une vision trop familière. Un troisième Seccyeth, un troisième Immehur était affiché là. Il chevauchait son fidèle Nefereth, son arme d'hast en main. Il pointait l'horizon. Sous lui, une armada de navire. Plusieurs étaient de gros transporteur, abritant des Dragonnes et leur cavalier. D'autre était plus petit, remplie à craquer de Tanieth brunâtre armés de lances. Quelques uns des bateaux était bondés de Tanieth Noir, des soldats d'élite. Puis un dernier navire était lui occupé par un défilé d'hommes et de femme en armure. C'était les Chevaliers d'Irianeth, le fer de lance officiel de l'Empire.

En réalité pourtant, qui serait le premier arriver? Le dernier parti? Qui inviterait la peur dans le coeur de l'ennemi par sa seule présence? Certainement pas une bande de copie des Chevalier d'Émeraude, non. C'est les Seccyeth qui amèneraient terreur et bain de sang sur le champ de bataille. Alors que les Chevaliers seraient obligé de rester sur les plages, intercepté par l'armée Verte, les dragon mâle pourrait survoler le continent et attaquer le coeur même de leurs Royaumes. C'est ce qui se produisit dans la vision. Pensant pourvoir redonner de l'esprit à l'autre, l'hybride l'invita à observer. Il se leva donc et vint jeter un coup d'oeil.

- Je... Je suis un vrai champion, dit-il plein d'espoir avant d’enchaîner sur une note plus maussade. Dans une vision...

Soupirant lourdement, le rêveur s'écarta de l'autel et alla observer la grande porte au sommet des escaliers. Qui avait-il de l'autre côté? Pourquoi l'autre n'avait-il pas traversé?

[Votre défi si vous l'accepté (obligé !) est le suivant : Vous devez inclure dans votre poste une partie (pas l'intégral, un couplet au plus) de la chanson "La Cour des Miracles" de Notre Dame de Paris. Bonne chance !]

Invité

La nuit obscure se prêtait à toute sorte de rituels. Certains étaient bénéfiques, d'autres en étaient leur antithèse. Que faire dans des cas comme ceux là ? Comment ne pas se retrouver pris au pièges dans leurs manœuvres étranges ? Voilà la question que je me posais en regardant l'autel devant moi. Tout semblait si réel, si ... vivant ... C'en était presque effrayant. Mais, contrairement à mes questionnements sans fondement, il s'avérait que ce n'était pas, absolument pas pour des rites quelconques. Il y avait ce qui pourrait passer pour un monarque et ses ... guerriers ? Sûrement. Mais bon. L'Empereur tenait une épée dans ses mains. Un adoubement ? À en juger par la mine réjouie des gens et des guerriers, cela y ressemblait fortement. Tous étaient agenouillés devant leur monarque et baissaient la tête avec respect. L'Empereur entama une douce litanie qui résonna partout dans l'autel.

« Nous sommes de la même race
La race des gens qui passent
Vous ne trouverez chez nous ni religion ni nation
Ni religion ni nation
Nos oripeaux pour drapeaux
La couleur de ma peau contre celle de ta peau »

Il abaissa la pointe de son épée sur chacune des épaules et des têtes de ses guerriers. Le moment était mythique et nul n'osait rompre le silence. Même les oiseaux avaient interrompus leurs gazouillements pour un temps. Il chantait cet air devant chaque guerrier qu'il adoubait. À la fin, tous rayonnaient. Ils auraient pu rivaliser en joie avec les rayons du soleil. C'en était magnifique. Sur l'ordre de leur Empereur, tous se relevèrent souplement et entamèrent un air pour leur glorieux monarque. Ils leur jurait fidélité et servitude pour le reste de leurs vies. Beaucoup de personnes dans l'assistance étaient émues au larmes. Sans doute les familles des promus. Ensuite, un clairon entama un chant étrange et tous semblèrent s'animer. Des tonneaux furent sortis, de la nourriture recouvrait les tables. Tout était abondant pour le peuple autant que les guerriers et le monarque. Alors, cela ressemblait bien à un adoubement. C'était tellement ... protocolaire, magnifique. J'avais vraiment hâte d'être à mon attribution. Il fallait bien commencer quelque part, non ?

[Votre défi, ma chère, est d'inclure une réplique de Tristan, du film Tristan & Iseult.] [PS: J'l'ai surtout pas écouté hier avec une de mes amies. C'est le seul film d'amour que j'aime hahaha]

Nombre de messages : 341 Points : 669 Date d'inscription : 06/06/2013

La main s’était doucement posée sur son épaule. Ce n’était pas un geste brusque. Naïla pensa que c’était l’être sans visage, mais le mouvement était trop doux pour qu’il puisse s’agir d’une menace. Pourtant, la jeune fée ne voulait pas relever la tête : tout le monde était capable de tromper, surtout quelqu’un qui nous voulait du mal. La pression de la main sur l’épaule de Naïla se fit de plus en plus légère, jusqu’à ce qu’elle soit complètement levée. L’adolescente lâcha un petit soupir de soulagement. Mais dès que l’air eut fini de sortir de sa bouche, une main douce se posa sur son menton. Ce n’était pas une main d’enfant. Elle était trop grosse. L’adolescente se dit que ce n’était sûrement pas l’être sans visage qui était devant elle, car ce dernier est censé être un petit garçon.

Naïla releva lentement la tête, de peur de se retrouver face à face avec un autre monstre. Mais ce ne fut point le cas. Au contraire, un jeune homme au physique attrayant se tenait devant elle. C’était l’inconnu de l’autre rêve! Il avait toujours ses longs cheveux noirs, mais ils paraissaient plus longs que la dernière fois qu’elle l’avait vu. Ses yeux verts émeraude pétillaient de questionnement, comme : Que fait-elle là? Pourquoi semble-t-elle avoir peur de moi? La jeune fée se releva. Tout ce qu’elle souhaitait faire c’était de se réfugier dans les bras du bel inconnu. Mais ce fut lui qui fit les premiers pas. Il saisit le visage de l’adolescente entre ses deux mains et approcha ses lèvres des siennes. Ils s’embrassèrent, passionnément. Le cœur de Naïla battait à tout rompre, voulant sortir de sa poitrine. Le jeune homme mit fin à leur baiser, à la grande déception de la fée.

-J’ignore si la vie est plus grande que la mort, mais l’amour l’est plus que les deux, dit-il après leur baiser.

C’est donc pour cela qu’il était là, dans son rêve. Elle avait eu peur de mourir. Elle avait eu peur de perdre sa vie, de perdre tout ce qu’elle avait accomplit et pourrait accomplir. Il était venu la rassurer.

-Pardonnez-moi, je ne me suis jamais présenté, il fit une petite révérence, je m’appelle Tristan.

Donc, c’était cela son nom. C’était un nom qui égalait sa beauté. Un nom si beau ne pouvait aller qu’à quelqu’un de si magnifique. Naïla adorait ce nom. Elle ne voulait jamais l’oublier. Elle voulait garder l’image de Tristan dans sa tête pour toujours, même dans la réalité.

[Ton défi, Immehur, est d'inclure une citation de ton choix provenant d'un des 3 films du Seigneur des Anneaux.]

Les rêves, les visions, les mensonges... Immehur en avait assez. En observant la porte, il ne pouvait s'empêcher de penser que c'était une sortie, la fin de cette nuit ridicule. Énorme et en fer, la porte n'avait pourtant pas de cadre, elle tenait dans le vide, apparemment en équilibre. Aucune lumière ne filtrait à travers elle. Si cela n'avait été de la forme, on aurait pu croire que c'était un mur. Détournant son regarde de cet objet imposant, le Seccyeth tant à nouveau d'avoir des réponses de la part de son double.

- Qu'y a-t-il derrière cette porte? Pourquoi ne l'a tu pas traversée?

- C'est... je... On m'a dit que c'était une porte vers le repos éternel... mais je n'ai pas envie de mourir... je veux me battre... même si j'ignore comment...

Voyant qu'il n'en retirerait pas beaucoup plus, l'hybride se tourna à nouveau vers la porte. Surprise. Celle-ci avait reculé et une silhouette encapuchonnée se tenant entre lui et ce qui pouvait être son ticket de sortie. Quand il tenta de contourner la silhouette pour y accéder, celle-ci s'interposa. Encore et encore. S'immobilisant en soupirant de rage, le Commandant se retenait de ne pas utiliser la violence.

- Écartez-vous, j'aimerais passer, dit-il en crachant.

- Vous ne passerez pas, Immehur fils de Mercator. Vous êtes à moi. Vous ne passerez pas.

Le colosse aurait reconnu cette voix entre mille. C'était le Marchand de Sable. Il ne voulait donc pas le laisser passer. Peut-être était-ce effectivement la sortie. Peut-être qu'au finale, cette porte était la seule que le Roi des Songes ne pouvait pas contrôler dans son Royaume. Qu'est-ce qu'un Dieu au final, sinon un être plus puissant qu'un autre qui possède malheureusement ses propres faiblesses? La faiblesse de ce dernier serait... une porte? Non, trop simple. Qu'y a-t-il de gravé sur cette porte? Une toile d'araignée? Pourquoi? C'était à n'y rien comprendre, mais le Seccyeth voulait vraiment en finir. Sans réfléchir, il poussa le Marchand de Sable contre la porte. Il disparu sur le coup et la gravure s'illumina.

Soudainement, la fissure séparant les deux porte s'alluma aussi d'une lumière vive alors que les battant grinçaient. Bientôt, il y avait la un orifice lumineux. Sans hésité, bien qu'aveuglé, le soldat entra. Il ne s'attendait à rien, mais ce qu'il rencontra c'est le calme, alors qu'il se réveillait.

[Dernier Défi de ma part, on refait ça une autre fois peut-être, là c'est le temps de se réveiller après une longue nuit, haha ! ... Votre défi si vous l'accepté (obligé !) est le suivant : Vous devez inclure dans votre poste une citation du livre "Le Donjon de Naheulbeuk : La Couette de l'Oubli" écris par John Lang. Bonne chance !]

Invité

Je semblais être de retour dans mon monde à moi. Les Terres Iriennes étaient devant moi. Les herbes étaient hautes, et les feuilles des arbres bougeaient sans cesse, événement du au courant océanique. Les feuilles des arbres étaient d'un vert émeraude pouvant varier jusqu'au vert sombre. Les troncs étaient rugueux et bruns foncés, certains étaient blancs. Il n'y avait presque pas de fleurs mais il y avait de l'herbe. Pas en quantité, mais assez pour nommer ceci comme étant de la végétation. Mais, enfin bref. C'était la Terre que je n'avais pas eu le choix d'accepter comme étant la mienne. C'était ça, ou je mourrais. Sincèrement, je m'étais battue pour rester en vie sur le bateau, je n'allais pas me laisser bêtement tuer dès que je mettrais un pied en territoire inconnu, non ? J'avisai deux personnes qui parlaient et m'approchai.

- La compagnie aux statuettes, clama soudain le Chevalier en prenant un air théâtral. Voilà comment on devrait s'appeler!

Le reste de l'équipe n'avait pas l'air convaincu.

- Ce n'est pas super, avoua le Sorcier un peu gênée.

Non, c'était vrai. Ce n'était vraiment pas fameux comme nom. Chevaliers d'Irianeth seyait mieux. Bien mieux. Mes pas me menèrent vers ma chambre. Celle que j'occupais depuis mon arrivée en ces terres. Je me sentis aspirée. Je paniquais, mais une voix calme me disait de ne pas m'en faire. Hmmm ... Là, tout devint noir. Il arrivait quoi ? Un nouveau rêve ? Un réveil, un tremblement de terre ? Je ne savais pas. Soudain, je m'éveillai en sursaut dans mon lit. Quelle nuit étranges. Les songes de la nuit étaient bien curieux ...

[Ton ultime défi sera de mettre la chanson complète de l'Opening de Pandora Hearts. En Français. À toi la gloire de clôturer de RP.]

Nombre de messages : 341 Points : 669 Date d'inscription : 06/06/2013

Naïla se tenait, la bouche ouverte bêtement, devant Tristan. Elle savait qu’elle devait dire quelque chose, mais quoi? Les yeux noisette de la jeune fée étaient perdus dans ceux d’un vert émeraude du jeune homme. D’ailleurs, ceux-ci témoignaient d’une légère interrogation de Tristan.

-Et vous, joli demoiselle, quel est votre nom? Je suis sûr qu’il doit être magnifique, compte tenu du fait que vous êtes une fée, dit-il de sa voix mélodieuse.

C’est alors que l’adolescente sortit de sa torpeur. De plus, elle était flattée par le compliment du garçon. Tristan avait lu la surprise dans le visage de Naïla, car il esquissa un petit sourire, un sourire si enjôleur.

-Heu… Mon nom est Naïla, répondit celle-ci, tout en sentant ses joues rougir.

Il glissa sa main dans les cheveux de la fée et il l’a descendit jusque sur ses joues rosée. Il souriait toujours. Elle lui souri ; un petit sourire timide. La main sur sa joue l’attira vers les lèvres de Tristan. Puisque Tristan était plus grand que Naïla, elle se mit sur la pointe des pieds pour lui éviter de se tenir dans une position inconfortable et ridicule, les genoux pliés. Les lèvres douces du jeune homme rencontrèrent celles de l’adolescente. Elle aimait tant ses baisers. Elle aimait tant être dans ses bras. Si elle était pour rester dans cette position le reste de la nuit, elle ne voulait pas se réveiller. Malgré ses rêves précédents, elle n’avait plus peur de ce que le marchand de sable pouvait lui apporter. Elle était avec Tristan. Tout irait bien, pour l’éternité. Il suffisait juste qu’elle reste endormie pour toujours. Endormie… pas morte. Quoi que la mort soit inévitable si elle ne se nourrissait plus et ne buvait plus.

Mais pourquoi pensait-elle donc à ceci durant leur baiser? Elle s’enleva ces idées de la tête et mit toute son attention sur les gestes du beau Tristan. Ses mains descendaient doucement vers ses hanches. Non, ce n’était pas ses mains. Les mains du jeune homme étaient toujours occupées à jouer dans les cheveux de Naïla. Pourquoi y avait-il un autre pair de mains? Soudainement, les mains à ses hanches la tirèrent violemment vers l’arrière, l’éloignant de Tristan. Non! Non! Elle ne voulait pas le quitter. Elle ne voulait pas rêver à autre chose qu’à lui. Le marchand de sable n’avait pas le droit de lui enlever cet amour. Mais elle comprit que ce n’était pas le maître des songes qui l’éloignait de Tristan. Une chanson lui vint à l'esprit. D'où elle venait? Naïla n'en avait aucune idée. Mais elle savait qu'elle DEVAIT la chanter avant de partir.

«Nous avons rêvé
D'une fore
Qui permet de changer le futur.

À l'intérieur du brouhaha, j'ai entendu ta voix en pleurs
Qui a dévoilé la faiblesse en moi, qui suis en train de rire.

Tu es la seule à connaître le chemin que tu prends,
Alors poursuit un ciel différent.

Nous avons désiré un courage qui permet de faire face au futur,
Alors nous nous perdons dans le passé
Jusqu'au jour où nous retournerons
Dans le véritable présent dans lequel tu ris.

J'ai commencé à me dire que j'avais très envie de te connaître,
Mais j'ai été effrayé par la distance insurmontable qui sépare nos coeurs.

Nous avions compris que nous ne pouvions pas nous comprendre,
Et cela a suffit pour que nous prenions tous les deux notre départ.

J'ai envie d'étreindre tes larmes, ta souffrance, et tout de toi,
Mais j'ai l'impression que plus je cours, plus je m'éloigne, et ça m'inquiète.
Jusqu'où devrais-je aller?

À l'intérieur du brouhaha, j'ai entendu ta voix en pleurs.
Je vois maintenant ma silhouette que j'avais perdue.

S'il-te-plait, donne moi la force de changer
Le futur dans lequel je pensais devoir avancer seul!
Le fait que tu ris suffit
Pour que je puisse voler haut dans le ciel.

Nous avons désiré un courage qui permet de relier nos coeurs,
Alors nous nous perdons dans l'amour
Jusqu'au jour où je retrouverai
Celui que je suis vraiment, qui rit avec toi.»

Elle se réveillait. Naïla ouvrit les yeux, le cœur remplit d’une amère déception. L’image du jeune homme devenait de plus en plus floue dans sa mémoire. Une autre journée recommençait. Après cette nuit fortement mouvementée, elle n’était pas prête à attaquer la journée. Elle voulait retrouver son Tristan, son amour.

[Ceci clôt le RP, mes chers amis.]