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 (lyil) ✲ kissed by fire.

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Lyilianna

Lyilianna

Féminin
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Localisation : Dans la chambre des secrets... ah non, merde, je me suis trompée de livre.
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MessageSujet: (lyil) ✲ kissed by fire.    (lyil) ✲ kissed by fire.  I_icon_minitimeLun 27 Mai - 15:53

Identité



• Nom (non obligatoire) :D'Emeraude


• Prénom(s) :Lyilianna


• Surnom :écrire ici


• Âge :16 ans


• Race :Humaine


• Rôle :Princesse héritière d'Émeraude.


• Armes :Une dague habilement cachée dans les replis de ses robes.






Description physique



5 lignes minimum :



Je suis son miroir… le reflet de son apparence.
« Tes yeux profonds se posèrent sur moi.  Toi-même tu ne peux pas imaginer ce que tes sujets ressentent lorsque tes mirettes les jaugent. Ce bleu glacial mêlé à ce vert émeraude, cette teinte ultramarine qui perce l’âme.  Rehaussé par tes airs supérieurs, teinté de présomption,  ton regard ne ment pas. Il juge.  Il blesse. Telle une flèche fichée en plein cœur. Tu effleures doucement ta peau de pêche avec une envie maladive.  Tu aurais tellement aimé arborer ce teint mat caractéristique des paysans et humbles vassaux.  Cette pigmentation claire désigne un regret profond, une amère déception. Elle signifie que ton destin est scellé entre quatre murs. Que jamais tu ne verrais le soleil briller plus de douze heures d’affilé.  Parce que ton destin n’est pas de chevaucher à travers les plaines. Tu es prédestinée à régner.  Tes traits nobles s’étirent en une grimace disgracieuse. Ce simple mot te donne la nausée. Tu regardes distraitement les petites paillettes d’or s’agiter dans l’immensité glacée de tes yeux. Comme Thom. C’est ce que t’avais dis ta mère, en caressant, de sa main délicate, tes orbes aux nuances si singulières. ‘Comme Thom’. Tu fermes les paupières et portes tes doigts fuselés à tes tempes. Tu aimerais crier de ta voix cristalline. Mais tu n’es plus cette enfant fragile voyant ses rêves se briser. Pourtant tu en as gardé la stature. Une silhouette osseuse. À milles lieu des plantureuses dames de la cour, tu possède un physique aérien, leste, sans pour autant être dépossédée d’atouts. Tes membres effilés semblent se muer avec une grâce perpétuelle tandis que ton visage neutre est l’incarnation propre de la candeur. Tes tâches de rousseurs se sont atténuées avec l’âge, laissant place à ce teint de porcelaine, cette peau laiteuse qui te révulse tant.  Elle offre un contraste cruel avec ta chevelure. Cette tignasse trop filasse  qui refuse d’être domptée. Ce roux envahissant qui t’horripile. Pourquoi n’as-tu pas hérité du brun chatoyant de ta génitrice ? Cette couleur ingénue ne provient ni du Roi ni de la Reine. Elle vous est propre. Toi et Thom.  Les inséparables, pourtant séparés malgré eux. La même moitié d’une personne. Sans lui tu es vide. Mais tu ne t’avance pas à affirmer que cela est réciproque. Cette longue chevelure c’est tout ce qu’il te reste de lui. Il fut un temps où, lorsque tes cheveux étaient courts, la confusion était parfaite. Mais désormais ton père insiste pour que tu les porte long. Parce que tu es une Dame. Tu ne peux pas lutter contre ce que tu es. Tu portes un masque. Mais jamais tu ne montreras ton vrai visage. Celui d’une âme brisée. »





Description psychologique



5 lignes minimum :

Je suis son journal - le fond de sa pensée.

« ‘Tu n’es qu’une égoïste. Une lâche.’ Journal, ce furent les dernières paroles de Thom qui m’étaient destinées. J’ai tenté de sauver la face. De prétendre que ces mots ne me touchaient d’aucune façon. Visage fermé, en proie à une neutralité imperturbable. Comme mère me l’avait enseigné. Ce ne fut pas suffisant. Ma déception fendait mes traits telle une fissure,  une plaie béante. Mon cœur saignait. À force de donner l’impression constante de ne pas ressentir d’émotions, j’en avais oublié que je possédais néanmoins un cœur. Lyilianna l’indolente, la flegmatique, le glaçon, la capricieuse,  la peste. Tant de qualificatifs qui me passent au dessus. Il n’y avait que Thom.
Thom, l’unique clé qui savait délacer les complexes et ténébreux tourments de mon âme. Les brèves secondes où j’étais moi-même je les avaient passées avec lui. Puis l’hiver venait, mon cœur se muait en un amas de gel informe. Superficielle. Tous le chuchotait derrière mon dos, pensaient-il réellement qu’être frivole allait de pair avec la surdité ?
Une lâche. Avait-il dit, journal. Thom a toujours défendu l’hypothèse selon laquelle j’étais une personne merveilleuse. Il ne faut pas s’y fier, on préfère toujours dire qu’on a partagé le ventre de sa mère avec une personne hors du commun. Son regard sur moi n’a jamais changé, malgré mes impairs.  J’ai commencé à changer, à me voiler d’un voile de désinvolture lors de ma sixième année de vie. Contrairement à la croyance populaire j’étais une gamine malicieuse, mutine. Ma vivacité d’esprit faisait peur. Je voyais tout, je retenais tout, tel était mon fléau. Aussi, je compris bien assez tôt que le trône me reviendrait un jour ou l’autre.  Père a toujours dit que j’étais astucieuse, intelligente.  J’ai toujours eu de la ressource, une impétuosité qui m’était propre. Cette soif de liberté, cette joie de vivre. Le contraste furtif entre ce visage figé, blasé.
La chute. Mes rêves brisés en fragment infimes. Cela avait été le point de départ de ma métamorphose.  La petite fille aux traits badins avait troqué son espièglerie pour un masque hautain.  La lumière dans ses yeux s’était éteinte. L’éclat de mes rêves. Toute cette mascarade n’avait qu’un seul but. Éloigner les gens.  Alors j’avais changé.

Agressive, méprisante, imprévisible, sauvage. Je voulais être détestable, que personne ne vienne me parler, que personne ne vienne tenter de raviver la lueur de ce destin perdu. »






Pouvoirs



Un jour ils seront absolus mouhahahaha.
 





Histoire



10 lignes minimum :


she's like the wind, destroy everything around her.

La bise agite délicatement  le feuillage miroitant de l’arbre centenaire.  Tel un survivant parmi les siens, il se tient fièrement au milieu de ses congénères élagués. Son ombre surplombe délicieusement l’aveuglante intensité de l’astre solaire.  L’herbe tendre se mêle à ses cheveux foncés.  Ses iris aux subtiles nuances ultramarines sont rivés vers les quelques rayons téméraires s’étant frayés un chemin à travers l’épaisse ramure du cèdre. Ses doigts délicats s’agrippaient à l’écorce râpeuse.  Elle ferma les yeux. Un, deux, trois, quatre, cinq.  Elle était convaincue de ressentir…. Des battements, des pulsations, telles une ode à la vie, qui transcendaient le résineux. wouhouu ! Ses paupières se dégrafèrent. haaaaaaaaaaaaaaa. L’adrénaline envahit douloureusement ses membres anesthésiés par la moite chaleur qui rythme ce bel après-midi d’été. Elle se redresse, se colle au tronc, les traits tirés, les orbites démesurément dilatées. ne fais plus jamais çaaaaaaaa ! Hurle-t-elle en direction du gamin qui s’étouffe d’amusement. Elle attend sa réponse, les yeux rivés vers la cime du cèdre. Descend espèce d’idiot. Règle numéro un, c’est elle qui surprend les autres, non le contraire. Il lui tire la langue et obtempère. Elle suit sa descente du coin de l’œil en ronchonnant. Toujours en quête de fées ? Lui glissa malicieusement son jumeau. Elle balaye ses paroles du revers de la main. Les fées elle s’en fou, elle rêve d’aventures, de chevauchées crépusculaires, de batailles sanglantes, du plaisir de voir une flèche se ficher dans le flan d’un daim. Songe d’été, fragments d’un avenir brisé. Thom s’allonge à ses cotés. Tu verras, plus tard, je parcourrais le monde, je découvrirais des contrées perdues, je me battrai, comme un homme, comme un chevalier, je rendrai Père fier de moi. Déclame-t-elle, d’une voix songeuse. Thom l’observe du coin de l’œil, l’air grave. Il éprouve de la peine pour sa jumelle. La seule fille du couple royal, la seule sans pouvoirs aussi. Bien que Lyilianna ne semble pas considérer cela comme un handicap. Elle, c’est la force brut, le feu ardent, un sourire mutin gravé sur ses lèvres fraiches. Rêveuse, ingénieuse, intrépide, née pour l’aventure, sans aucun doute. Non… Luminaire, elle éclaire tout sur son passage.

*   *
*

NON ! Je refuse ! Hurles-tu, au désespoir. Tu sens l’émotion t’enserrer la gorge, les larmes te bruler les orbes. Il ne peut en être ainsi. Tu as déjà perdu un frère, tu ne concèderas pas le second. Ton père tente de te calmer mais tu t’arraches de son étreinte. Deux moitiés d’une même personne, deux cœurs unis par des liens tellement puissants… Et un roi et une reine pour le défaire. Tu regardes le vieux magicien tout rabougri avec une haine non dissimulée. C’est donc cette chose qui va t’enlever ton frère ? Tu as envie de rire. D’exploser devant tant de futilités. Thom ne peut pas partir. Il est le prince héritier, le futur roi des magnifiques contrées d’émeraude. Tu secoues la tête, les traits teints d’incompréhension. Tu n’as pas connu Azer et ton père a décidé de rayer ton frère de ta vie. Puis soudain, un tremblement, le désespoir. Tu comprends. Thom n’a jamais été prédestiné au trône. Non, c’est toi. Beaucoup trouvait cela étrange qu’une dame soit instruite d’une telle façon, que lui soit enseignée l’histoire d’Enkidiev, des leçons de finances…C’était son plan, depuis le début. Il a tranché à ta place. Tu ne parcourras jamais les confins du continent. Tu resteras cloitrée dans ce maudit château, une foutue couronne dorée plantée sur tes cheveux roux, fardée dans des robes trop lourde, à assumer des charges trop pesantes. Tu cries, tu t’insurges. Mais rien n’y fait, ton destin semble scellé.

*   *
*

Seule. ‘Enfin’. Allongée sur la verdure, ses cheveux formaient une auréole enflammée. Ce ciel d’un bleu sans équivalent semblait la narguer. Les cieux avaient-ils la même couleur à Shola ? Ou à Diamant ? Azer et Thom l’admiraient-ils en ce moment ? Thom devait indubitablement être entrain d’étudier. Mère lui avait dit qu’étudier était extrêmement important pour ne pas échouer. Enfin, connaissant Azer, celui-ci devait plutôt être entrain de faire le pitre. Il possédait un don. Ils avaient reçu la bonne nouvelle il y a quelques jours. L’écriture familière de Thom transpirait l’excitation. Il se plaisait réellement auprès de son maître. Lyilianna avait parcouru douloureusement les quelques lignes délicatement calligraphiées. Il se sentait à sa place. Un sourire triste étira son visage. Qui qu’ils soient, ses frères se sentaient tous à leur place. Azer, parmi l’Ordre, Thom, auprès de son magicien sénile. Il l’avait oubliée, elle sa jumelle. À quoi bon se torturer l’esprit ? C’était ainsi, une destinée irrévocable. Son père l’avait choisie et désormais elle devrait porter le poids d’immenses responsabilités sur ses épaules. Tourments irréels. Elle aurait voulu fuir, parcourir le monde. Mais sa probité l’en empêchait. Sa loyauté aussi. Dépiter ses parents était la dernière chose qu’elle souhaitait. Mais pour mener à bien les desseins de son père, elle allait devoir revêtir un masque. Et ce carnaval allait bientôt la dépasser.

*   *
*

Hé, princesse, un baiser ça te tente ? Lyilianna tourna vivement la tête, outrée. Devant elle se tenait un homme – si l’on pouvait appeler ça un homme- visiblement éméché. Celui-ci se rapprochait dangereusement de l’espace vital de la rousse. La pense bedonnante, le regard lubrique et hagard, il faisait piètre figure, compte tenu de son titre. Il semblait, en effet, que son Père, le roi, avait jugé bon de pourvoir le nom dudit homme du titre de Lord. Lyilianna regarda avec mépris l’exemple même de la dépravation humaine, alors que celui-ci titubait vers elle. Quelle idée de se promener dans les jardins du Palais après ce festin bien arrosé ! Le regard dur, elle tourna le dos à l’ivrogne et pressa le pas pour regagner le château. Trop tard. Le ‘rapace’ avait enserré le poignet de sa proie de ses serres visqueuses. Mais attend, et mon calin ? Murmura-t-il à son oreille en lui lançant un regard explicite. Son haleine empestait l’alcool et il prononçait d’incompréhensibles paroles. La princesse ferma les yeux avec lassitude, exaspérée par ce comportement indigne. Je vous demande courtoisement de bien vouloir lâcher mon poignet, au quel cas il ne vous arrivera rien de… Un rire guttural la coupa dans son monologue. Le lord devait surement penser qu’une Lady ne pouvait rivaliser avec ses muscles d’acier. Brusquement elle exécuta une vrille, obligeant son adversaire à la lâcher et son coude buta malencontreusement contre le nez de son assaillant dans un craquement épouvantable. Lyilianna prit un air faussement désolé et déclara, la mine contrite, Oh je suis vraiment navrée très cher. Je pense que vous venez de vous prendre un tronc d’arbre. Sur ce je vous laisse, vous savez où se trouve l’infirmerie.





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Dernière édition par Lyilianna le Dim 23 Juin - 9:33, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: (lyil) ✲ kissed by fire.    (lyil) ✲ kissed by fire.  I_icon_minitimeDim 23 Juin - 9:31

présentation terminée Wink
le physique et le psycho sont écrits d'une façon assez spéciale, je dois bien l'avouer, :0:j'espère que ça ne vous perturbera pas trop 147
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